Gaz et électricité Comment se protéger des hausses spectaculaires
En ces temps d’explosion des prix sur les marchés de gros du gaz et de l’électricité, vous êtes très nombreux à recevoir des avis de hausses de tarif de la part de votre fournisseur et à nous interroger sur la marche à suivre. Nos conseils.
Les temps sont durs pour de nombreux fournisseurs d’énergie qui ne produisent ni gaz ni électricité. Obligés de s’approvisionner sur les marchés de gros, ils subissent de plein fouet l’explosion des prix, qu’ils s’empressent de répercuter sur leurs clients. C’est ainsi que la marque Happ-e d’Engie qui proposait des offres à -10 % sur le prix du kWh hors taxes par rapport au tarif réglementé, il y a encore quelques jours, est subitement devenue hors de prix. Son kWh électrique est passé à 25 centimes TTC en option de base quand le tarif réglementé d’EDF est à 16 centimes ! Idem avec l’heure pleine à 29,7 centimes au lieu de 18,2 et l’heure creuse à 21,4 centimes au lieu de 13,6. Son offre gaz est presque aussi excessive. Happ-e ne fait d’ailleurs que suivre un mouvement quasi général.
Hypertension Les substituts au sel utiles dans certains cas
Aliment clé dans l’hypertension artérielle, le sel peut être remplacé par le potassium ou le magnésium. L’utilité réelle de ces substituts fait débat. Une nouvelle étude suggère que pour les personnes les plus à risque, ils peuvent être bénéfiques.
Que ce soit pendant la cuisson ou dans l’assiette, ajouter du sel pour relever nos plats est un geste courant. Mais le sodium qu’il contient a un impact sur la tension artérielle. Les hypertendus se doivent donc d’observer une certaine modération. Adapter son alimentation en salant moins est même la première mesure conseillée, avant les médicaments. Dans les rayons des supermarchés, des substituts à base de potassium ou de magnésium leurs sont également proposés.
Assurance maladie Haro sur les complémentaires
Trop chères, peu efficaces, redondantes avec l’assurance maladie : dans son Livre (très) noir des mutuelles, Daniel Rosenweg pose un diagnostic sévère sur le rôle et le coût des complémentaires santé.
La facture de l’assurance santé ne cesse de s’alourdir pour les ménages. Nous sommes bien placés pour le savoir : l’UFC-Que Choisir scrute chaque année les appels de cotisations des complémentaires santé. Dans son Livre (très) noir des mutuelles, Daniel Rosenweg, longtemps journaliste au Parisien et spécialiste en économie de la santé, partage notre constat. Et en rajoute une sacrée louche. Son analyse est cinglante. Pour lui, la hausse constante des tarifs ces dernières années est indéfendable : la taxe Covid imposée par l’État, avancée comme prétexte, ne couvre pas, loin de là, les substantielles économies engrangées par les complémentaires tout au long de la crise sanitaire. Et les plafonds de prix et de remboursement instaurés à l’occasion du 100 % santé modèrent leurs charges sur les postes qui leur reviennent traditionnellement…
Impôts 2022 Ce qui va changer pour les particuliers
Le projet de loi de finances pour 2022 comporte peu de nouveautés pour les particuliers. Il revalorise le barème de l’impôt pour tenir compte de l’inflation, apporte des précisions sur le crédit d’impôt pour emploi à domicile et gèle la redevance audiovisuelle en 2022.
Fini la valse des réformes fiscales, le dernier budget du quinquennat Macron se contente de liquider les affaires courantes en attendant la prochaine élection présidentielle. À situation constante, les impôts que vous payerez en 2022 (sur vos revenus de 2021) seront donc équivalents aux impôts payés en 2021 (sur vos revenus de 2020). À la marge, certaines mesures votées courant 2021 permettront néanmoins de réduire la facture à régler l’an prochain.
Démarchage téléphonique Un achat groupé pour démocratiser une solution contre le harcèlement
Dans son combat contre le fléau du démarchage téléphonique, l’UFC-Que Choisir, via sa filiale, la SAS Que Choisir, lance un achat groupé de téléphones Panasonic dont l’efficacité contre les appels de prospection commerciale a été reconnue par un panel d’utilisateurs avertis.
Malgré les avancées législatives obtenues par l’UFC-Que Choisir ces derniers mois (interdiction du démarchage téléphonique dans le domaine de la rénovation énergétique, renforcement de Bloctel et montant décuplé des sanctions en cas de contournement, strict encadrement du démarchage dans le domaine des assurances), la prospection commerciale téléphonique, particulièrement intrusive, agaçante et source de litiges de consommation, n’est toujours pas interdite par défaut comme cela est le cas chez plusieurs de nos voisins européens.
Forfaits sans engagement Les embrouilles d’Orange
Le premier opérateur de téléphonie mobile de France annonce fièrement avoir converti ses forfaits au sans-engagement. Dans la pratique toutefois, tous ne sont pas concernés.
Comme il le fait régulièrement, Orange vient de présenter sa nouvelle gamme de forfaits. Mais cette fois, l’opérateur ne s’est pas contenté de modifier les tarifs et d’ajuster les enveloppes de data. Il a surtout annoncé que ses forfaits ne seraient désormais plus soumis à une période d’engagement. Sur le papier, il s’agit d’une petite révolution tant Orange était depuis des décennies le chantre de l’engagement. Jusque-là en effet, les abonnés devaient impérativement attendre au moins 12 ou 24 mois pour pouvoir résilier leur forfait, faute de quoi des pénalités leur étaient appliquées. Désormais, ils pourront le faire à tout moment pour des tarifs identiques voire inférieurs à ceux d’avant.
Malus écologique 2022 Malus au poids et nouvelle grille
Comme chaque année, la grille du malus écologique se durcit. Et une nouveauté fait son apparition pour 2022 : le malus au poids.
Si le malus écologique 2021 ne concernait que les véhicules émettant plus de 133 g de CO2/km, à partir de janvier 2022 ce seuil critique est abaissé à 128 g. À ce niveau, la taxe sera de 50 €. La dernière tranche du barème s’élèvera à 40 000 € pour les véhicules affichant un taux d’émission de CO2 supérieur à 223 g de CO2/km (au lieu de 30 000 € en 2021 pour plus de 218 g de CO2/km). À noter que le prix du malus ne pourra pas excéder plus de 50 % du prix total du véhicule.
Attention, pour savoir quel montant vous aurez à payer, ce n’est pas le bon de commande qui fait foi mais la date de demande de première immatriculation. Si vous avez signé le bon de commande en septembre 2021 et que la livraison n’est prévue qu’en 2022, c’est donc le nouveau barème qui sera appliqué (voir encadré).
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Vélo électrique S’équiper pour le froid et la pluie
Quand l’automne arrive et que l’hiver se profile, de nombreux cyclistes remisent leur vélo par crainte de la pluie et du froid. Avec les bons équipements et une certaine prudence, il est pourtant possible de continuer à profiter au quotidien de ce mode de déplacement doux. Nos conseils.
Les cyclistes sportifs qui parcourent de longues distances sur route ou sillonnent les chemins en VTT trouveront facilement des équipements très spécifiques (chaussures avec cales, cuissards rembourrés, sous-vêtements techniques, etc.). Ici, il s’agit plutôt de s’équiper pour affronter le froid et la pluie lorsqu’on se déplace à vélo au quotidien (« vélotaf »). Autrement dit, quand il s’agit d’arriver au travail bien sec tout en restant normalement vêtu. Avec l’explosion des ventes de vélos électriques, les marques, les types de produits et leurs déclinaisons, déjà nombreux, se sont multipliés. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, mais cherchons à guider les récents cyclistes vers les équipements essentiels afin d’éviter les dépenses inutiles.
Fonds de réparation Halte à la casse !
Alors que la loi AGEC prévoit la création d’un fonds destiné à encourager la réparation des produits, le Gouvernement, avec son projet de décret, réduit à néant les moyens financiers nécessaires à sa bonne mise en œuvre. Alors que le refrain d’une écologie du quotidien plébiscité par le Gouvernement résonne dans nos têtes, celui-ci fait montre de son hypocrisie quand le temps est venu de prendre des décisions concrètes…
L’enjeu est pourtant de taille. En 2019, seuls 10 % des équipements électriques et électroménagers tombés en panne hors garanties ont été réparés. Et pour cause, réparer apparaît bien trop souvent comme une solution coûteuse. Plus de 84 millions d’appareils ont donc été mis au rebut, autant d’appareils qu’il faudra remplacer, donc produire, acheminer, acheter ; autant de ressources naturelles consommées et de dépenses pour les ménages.
Factures énergétiques L’UFC-Que Choisir dénonce un faux « bouclier tarifaire »
Alors que l’explosion actuelle du tarif réglementé de gaz et celle anticipée pour début 2022 du tarif réglementé de vente de l’électricité appelaient des mesures claires, fortes et pérennes du Premier ministre pour rendre du pouvoir d’achat aux consommateurs, l’UFC-Que Choisir déplore ses annonces tantôt lacunaires, tantôt faussement protectrices. Prenant acte de l’inquiétante incapacité de l’exécutif à mobiliser les meilleurs leviers pour faire durablement baisser les factures énergétiques, l’association appelle les parlementaires à actionner dans le projet de loi de finances 2022 le levier de la TVA sur la consommation de gaz et d’électricité, et à voter la fin de l’aberration fiscale que constitue l’application de la TVA sur les taxes énergétiques.
TARIFS DU GAZ : RECULER POUR MIEUX PAYER !
Gaz et électricité Eni à nouveau condamné
Cette fois, c’est EDF qui était à la manœuvre, reprochant à son concurrent Eni de faire du démarchage téléphonique et à domicile en usant d’actes de concurrence déloyale à son encontre. Le tribunal de commerce de Nanterre a frappé fort : il condamne Eni à verser 3 millions d’euros à EDF.
Depuis des années, Eni est régulièrement épinglé par Que Choisir et par le Médiateur national de l’énergie dans ses rapports annuels, tant il fait figure de mouton noir pour ses mauvaises pratiques de démarchage. Mais il n’avait jusque-là écopé que d’une peine légère, au regard de ses pratiques commerciales agressives sur l’ensemble du territoire. La DGCCRF (direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) l’avait condamné à 315 000 € d’amende en février 2020 après une enquête menée dans le département des Hauts-de-Seine pour « des manquements graves aux règles encadrant le démarchage ».
Cette fois, la condamnation est sévère, à la hauteur des préjudices subis par EDF, qui reprochait à Eni « d’usurper son nom », des « manœuvres de démarchage entraînant une confusion dans l’esprit des consommateurs », « de répandre à son sujet, et auprès de ses propres clients, des informations totalement fausses, visant à les inciter à changer de fournisseur en jetant le discrédit sur elle ».
Commission sur le complotisme Une présence sujette à caution
La commission contre la désinformation scientifique compte dans ses rangs le Pr Guy Vallancien, célèbre urologue dont les recommandations médicales ne suivent pas… les données de la science.
À peine installée par le président de la République, la commission contre la désinformation scientifique, dite « Lumières à l’ère numérique », pilotée par le sociologue Gérald Bronner, fait déjà polémique. Au cœur des critiques, la présence parmi ses membres du Pr Guy Vallancien, célèbre urologue parisien. En plus d’avoir été le médecin de François Mitterrand, l’homme n’est jamais à court d’idées de réformes controversées. C’est un bon client pour les médias. Mais le vent tourne, car il traîne aussi quelques casseroles : comme l’a rappelé dans une tribune au Monde la pneumologue et lanceuse d’alerte Irène Frachon, Guy Vallancien s’est évertué, jusqu’en 2015 au moins, à minimiser le drame du Mediator, jugeant « infime » le nombre de dossiers en lien avec la prise du médicament. Une position en parfaite harmonie avec celle de Jacques Servier, dirigeant du laboratoire du même nom, qui a toujours nié la responsabilité de son produit dans l’état de santé des victimes. Mais à rebours de la réalité, puisque le Mediator a endommagé des milliers de cœurs, et brisé autant de vies.
Influenceurs On est loin de la transparence
Seulement 41 % des contenus sponsorisés mis en ligne par les influenceurs seraient clairement identifiés comme étant financés par des marques. Des initiatives sont prises pour responsabiliser le secteur, mais la situation est encore loin d’être acceptable.
Parler d’un produit ou d’un service dans une vidéo, dans un tweet, sur son compte Instagram ou sur son blog, c’est possible. Mais dès lors qu’il existe une contrepartie de la part de la marque, la loi considère qu’il s’agit de publicité. L’influenceur est alors tenu de le mentionner. Sauf que dans les faits, c’est rarement le cas.
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Bris de glace Vous et la réparation des pare-brise
Si seulement 7 % des automobilistes sont confrontés à un bris de glace chaque année, la satisfaction suite à l’intervention est assez bonne selon notre enquête. Ce qui fâche, c’est la qualité qui n’est pas toujours au rendez-vous et le reste à charge qui ne cesse d’augmenter
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Origine des viandes L’étiquetage deviendra obligatoire courant 2022
Dans le courant de l’année prochaine, les consommateurs pourront enfin savoir de quel pays proviennent les viandes qu’ils mangent en restauration hors domicile. Le décret d’application devrait être publié d’ici fin 2021.
Plusieurs fois annoncée mais toujours repoussée, l’obligation d’étiqueter l’origine des viandes devrait se mettre en place courant 2022. Les consommateurs sauront enfin d’où vient la viande qu’ils mangent, pas seulement celles de bœuf et de mouton (dont l’étiquetage est obligatoire depuis 2000 suite à la crise de la vache folle), mais aussi celles de porc et de volailles. Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture, a annoncé que cette réglementation tant attendue par les consommateurs, mais aussi par les éleveurs français, serait promulguée d’ici « fin 2021 ».
Réseau ferroviaire Une politique d’investissements à remettre sur les rails
Alors que 5 millions d’usagers empruntent chaque jour des trains affectés de retards récurrents, l’UFC-Que Choisir a réalisé un bilan de la pertinence de la politique publique d’investissement dans le réseau. Et le constat est alarmant : le réseau dégradé est confronté à des difficultés de financement et de gouvernance qui altèrent la qualité de service pour les consommateurs, particulièrement sur les petites lignes. En conséquence, l’UFC-Que Choisir demande une relance des investissements sur le réseau, une gouvernance à même d’encourager des gains de productivité et un soutien aux lignes de desserte fine du territoire, pour un réseau ferroviaire apte à répondre à la demande des usagers.
Factures énergétiques L’UFC-Que Choisir dénonce un faux « bouclier tarifaire »
Alors que l’explosion actuelle du tarif réglementé de gaz et celle anticipée pour début 2022 du tarif réglementé de vente de l’électricité appelaient des mesures claires, fortes et pérennes du Premier ministre pour rendre du pouvoir d’achat aux consommateurs, l’UFC-Que Choisir déplore ses annonces tantôt lacunaires, tantôt faussement protectrices. Prenant acte de l’inquiétante incapacité de l’exécutif à mobiliser les meilleurs leviers pour faire durablement baisser les factures énergétiques, l’association appelle les parlementaires à actionner dans le projet de loi de finances 2022 le levier de la TVA sur la consommation de gaz et d’électricité, et à voter la fin de l’aberration fiscale que constitue l’application de la TVA sur les taxes énergétiques.
Frais d’incidents bancaires La répression des fraudes dévoile des surfacturations illégales
Six mois après le rapport de la Cour des comptes qui, rejoignant les conclusions de l’UFC-Que Choisir, dénonçait l’opacité des frais d’incidents bancaires, la DGCCRF vient de jeter un pavé dans la mare. En plus de rappeler l’avalanche de frais dont sont victimes les consommateurs, notamment les plus vulnérables, la répression des fraudes révèle, sans les nommer, que deux réseaux bancaires ont procédé à des surfacturations illégales en 2019.
Pour rappel, les consommateurs dont les comptes courants sont abonnés au rouge se voient facturer des frais d’incidents bancaires (commission d’intervention, frais de rejet de prélèvement, etc.). A l’origine d’une manne estimée à 6,7 milliards d’euros par l’UFC-Que Choisir en 2018, ces frais-sanctions sont particulièrement lucratifs pour les banques (une marge de 86 %, en moyenne !) ce qui ne les incite pas à jouer le jeu de la transparence… Faute d’un encadrement suffisant, ce « maquis est en voie de prolifération » comme le déplore la Cour des comptes dans son dernier rapport annuel.