Comparateur Gaz et électricité Retrait des offres de Mega Énergie
Comparateur Gaz et électricité
Retrait des offres de Mega Énergie
Supprimer deux offres a priori ultra-compétitives de notre comparateur des fournisseurs de gaz et d’électricité, la procédure n’est pas banale, et même sans précédent. Pourtant, la décision s’imposait concernant les offres Online gaz et Online électricité de Mega Énergie. Explications.
La règle pour le comparateur gaz et électricité de Que Choisir, c’est de recenser toutes les offres des fournisseurs d’énergie disponibles pour le grand public sur le territoire national, sans aucun parti pris, et de les classer en partant de la plus compétitive jusqu’à la plus onéreuse. Ce travail est mis à jour tous les mois et disponible en accès gratuit.
Parallèlement, nous commentons toutes ces offres et les évaluons dans les avis du testeur de nos palmarès des fournisseurs d’électricité et de gaz, mais ceux-ci sont réservés aux abonnés. Eux seuls sont donc informés de l’énorme risque que font courir les offres Online de Mega Énergie. Compte tenu de l’explosion potentielle des factures de gaz et d’électricité, décision a été prise de les retirer du comparateur pour que personne n’en soit victime.
Alors que toutes les offres annoncent des réductions par rapport aux tarifs réglementés, d’EDF pour l’électricité et d’Engie pour le gaz, le fournisseur Mega Énergie a innové en supprimant totalement cette référence aux tarifs réglementés. Sa promesse, c’est « indexé EPEX jusqu’à -35 % » pour l’électricité, « indexé PEG jusqu’à -25 % » pour le gaz. Évidemment personne n’y comprend rien, mais -35 % et -25 %, ça sonne bien, et en ces temps de demande faible et de prix de gros qui s’effondrent, ça place les offres en tête de notre comparateur énergie.
EXPLICATIONS ALAMBIQUÉES
Quand on cherche à comprendre, on apprend que pour l’électricité, « le prix est basé sur la moyenne arithmétique des cotations journalières Day Ahead EPEX Spot sur le marché français durant le mois ». Comprenne qui pourra, en matière d’opacité, on bat des records ! C’est tout aussi incompréhensible pour le gaz, le prix dépend cette fois de « l’évolution de l’indice PEG Powernext, un indice de référence […] basé sur l’évolution du prix PEG Month Index qui est la moyenne arithmétique, en €/MWh, des prix de référence constatés en fin de journée des contrats « month » tels que publiés sur le site Internet de powernext.com » ! La conséquence de ces explications alambiquées, c’est que le prix du kWh change tous les mois, qu’on ne peut pas savoir combien on va payer dans la durée. L’indexation se fait en réalité sur les prix du marché de gros, et ce n’est pas un hasard si Mega Énergie a lancé ces offres-là au creux de la vague, au moment où ils sont au plus bas pour cause d’épidémie mondiale ayant provoqué une faible demande. Mais dès que la reprise sera là, les prix de gros vont s’envoler et le prix du kWh avec. Que Choisir refuse de faire courir ce risque aux consommateurs.
Élisabeth Chesnais
Complémentaires santé Lisibilité et résiliation : les engagements doivent être tenus !
Complémentaires santé
Lisibilité et résiliation : les engagements doivent être tenus !
Alors que la réforme du 100 % Santé est menacée par l’éventualité d’un report de l’entrée en vigueur de la possibilité de résilier à tout moment les contrats de complémentaire santé, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) entend adopter sous peu un avis pour améliorer enfin leur lisibilité. Face à l’inflation galopante des tarifs et la qualité très inégale des contrats, la CLCV, Familles Rurales, UFC-Que Choisir et l’UNAF, associations représentant les consommateurs et les familles, appelons les pouvoirs publics à remettre ce secteur au service des assurés, notamment pour lutter contre le renoncement aux soins.
LA RÉSILIATION À TOUT MOMENT NE DOIT PAS ÊTRE REPOUSSÉE
Les complémentaires santé prennent en charge tout ou partie des dépenses de soins et de biens médicaux des assurés en supplément des remboursements de la Sécurité sociale. Pourtant, la flambée des cotisations (700 euros en moyenne en 2020, + 50 % depuis 2006) et la qualité très inégale des garanties contribuent aux renoncements aux soins, dont l’ampleur est alarmante1. Cette inflation galopante rend d’autant plus indispensable l’entrée en vigueur de la résiliation à tout moment des complémentaires, adoptée par le Parlement en juillet 2019. Prévue au plus tard pour le 1er décembre prochain, cette avancée pourrait être remise en cause par le lobbying des fédérations de complémentaires santé. Prenant prétexte de la crise sanitaire, les professionnels tentent en effet d’ajourner cette mesure exigée pourtant par le Président de la République, ce qui serait inacceptable pour les consommateurs et les familles.
Dans un secteur coûteux et conflictuel (les litiges portant sur le montant des indemnisations des complémentaires santé représentent, à eux seuls, près d’un tiers des réclamations de l’ensemble du secteur de l’assurance2), les assurés doivent enfin pouvoir changer de contrat quand ils en ont besoin !
ENGAGEMENTS SUR LA LISIBILITÉ DE 2019 : DES AVANCÉES PÉRIPHÉRIQUES FACE À L’OBSCURITÉ DES BROCHURES
Ces difficultés sont renforcées par les carences récurrentes de lisibilité des contrats. Sous la pression, l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (UNOCAM) a promis, une nouvelle fois, de faciliter leur lecture en 20193. Un an plus tard, si la profession s’est autocongratulée, dans un bilan dont elle était juge et partie, l’étude des garanties des dix-sept principaux organismes santé4 livre pourtant un constat beaucoup plus réservé.
L’harmonisation d’une quinzaine de libellés des tableaux de garantie constitue une avancée bien modeste pour favoriser la comparaison. Elle laisse libre court à des tableaux dont l’ordre est chaotique et qui sont constitués d’une litanie de rubriques et sous-rubriques, subdivisée en colonnes correspondant à des « formules ». En conséquence, l’assuré fait face à une jungle de références : on en compte en moyenne 180 et pas moins de 505 chez Generali France.
De même, la promesse de diffuser une liste d’exemples de remboursements est un trompe-l’œil tant sa mise en œuvre est imparfaite. Alors que la logique voudrait que les exemples soient adossés au tableau de garanties, ce n’est le cas que pour trois des organismes étudiés. Pire, même sur internet, cette liste est restée incomplète ou introuvable sur les sites de près de la moitié des principaux organismes.
LA PERSISTANCE DES MAUVAISES PRATIQUES APPELLE UNE RÉFORME AMBITIEUSE
Au vu des échecs répétés des engagements professionnels, nos associations appellent les pouvoirs publics à créer les conditions d’une concurrence salutaire sur le secteur des complémentaires santé.
Avant tout, les pratiques nocives doivent cesser. En effet, parmi dix-sept des principaux organismes de complémentaires, quatorze persistent à ne pas distinguer leurs remboursements de ceux de la Sécurité sociale. De même, douze d’entre eux n’expriment pas leurs indemnisations sur l’optique, le dentaire et les audioprothèses en euros, mais avec des pourcentages supérieurs à 100 % (jusqu’à 150 %, 200 % voire 400 %).
Constatant que l’indulgence a laissé prospérer des contrats incomplets (liste des exemples de remboursement absente, libellés non concordants), les pouvoirs publics doivent imposer une présentation harmonisée de leurs brochures, comme l’ont fait les banques depuis 2010.
Enfin, pour garantir la pérennité des droits des consommateurs, à défaut d’un texte réglementaire du Gouvernement, les travaux du CCSF doivent aboutir à des normes professionnelles dont la bonne application devra être contrôlée et, le cas échéant, sanctionnée par le régulateur (ACPR).
Déterminées à remettre le secteur des complémentaires santé au service des assurés, les associations, la CLCV, Familles Rurales, UFC-Que Choisir et l’UNAF, constatant la carence des pouvoirs publics et les échecs successifs des engagements professionnels, demandent au Gouvernement l’entrée en vigueur au plus tard au 1er décembre prochain de la résiliation à tout moment, et l’encadrement par la réglementation de la lisibilité et de la comparabilité des offres d’assurance complémentaire.
Dans cette attente, l’adoption rapide d’un avis du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) doit permettre, par l’élaboration de normes professionnelles visées par l’ACPR :
- La normalisation de la présentation des contrats de complémentaire santé, par la mise en œuvre d’un sommaire-type commun à toute la profession ;
- La distinction systématique des remboursements selon qu’ils proviennent de la Sécurité sociale ou de l’organisme complémentaire ;
- La généralisation de la présentation des remboursements en euros lorsque cela est possible, notamment pour l’optique, le dentaire, les soins auditifs ;
- L’accès aux contrats et tarifs des complémentaires santé sans avoir à renseigner des informations personnelles (numéro de téléphone, courriel, etc.).
NOTES
Frais d’incidents bancaires Au-delà de l’urgence sociale, une réforme du modèle économique de la banque de détail est indispensable !
Alors que le Sénat vient de voter une proposition de loi, limitée dans son ambition, sur le sujet des frais d’incidents bancaires, l’Assemblée nationale s’apprête à faire de même ce jeudi 4 juin. Si un million de personnes fragiles ont bénéficié du plafonnement de ces frais, il est impératif de pérenniser et d’élargir ce dispositif. Au-delà de l’urgence sociale, c’est également le modèle économique de la banque de détail qu’il faut réformer !
LA CRISE ÉCONOMIQUE NOUS APPELLE À ENRAYER LA MÉCANIQUE D’APPAUVRISSEMENT QUE LES FRAIS D’INCIDENTS GÉNÈRENT POUR DES PUBLICS BEAUCOUP PLUS LARGES QUE L’ON NE CROIT
La crise sanitaire et ses répercussions sur l’économie mettent dès à présent sous tension le budget des consommateurs. Aux chocs de revenus en raison du chômage, de la mise en activité partielle ou de la suppression des heures supplémentaires s’ajoutent les risques de basculement de nombreux ménages sous l’effet des accidents de la vie (séparations, longues maladies, etc.) Ces événements peuvent déclencher, quand l’épargne éventuelle est consommée, une spirale de frais d’incidents bancaires qui appauvrissent les ménages. Comme l’illustre le graphique ci-dessous, les publics concernés sont en fait particulièrement larges. En extrapolant ces chiffres de 2018, ce ne sont pas moins de 8 millions de personnes qui payaient, chaque mois, des frais d’incidents avec les conséquences que cela emporte : privations, souffrances psychologiques. Combien seront-ils demain ?
Lecture : 22 % des consommateurs ayant des revenus mensuels compris entre 1500 € et 3000 € paient, chaque mois, des frais d’incidents bancaires
Source : étude « Les Français et le découvert bancaire », Panorabanques, 2018
LA MASSE DES FRAIS D’INCIDENTS EST LE SIGNE QUE LE MODÈLE ÉCONOMIQUE DE LA BANQUE DE DÉTAIL SOUFFRE DE DÉSÉQUILIBRES STRUCTURELS
Depuis 15 ans, de nombreuses études ont été menées par nos associations pour interpeller banques et pouvoirs publics. Fait notable, des syndicats de personnels bancaires ont rejoint récemment ce plaidoyer car ceux-ci sont également victimes du climat délétère que ces frais engendrent. Depuis 15 ans, engagements, lois, décrets et jurisprudences se sont sédimentés avec pour principal résultat l’illisibilité du dispositif d’ensemble, pour les consommateurs comme pour les conseillers bancaires. Sont en cause, avant tout, le manque de volonté politique des gouvernements successifs, mais aussi le poids croissant que ces frais ont pris dans le modèle économique de la banque de détail. Même si, faute de transparence de la part des banques et de la statistique publique, il est difficile d’en connaître le poids précis, ces frais ont été estimés par l’Unaf et l’Institut national de la consommation à 6.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016. Ces frais sont devenus une source facile de revenus… et de rentabilité. En 2018, l’UFC-Que Choisir évaluait « la marge moyenne réalisée sur les incidents bancaires à environ 86 % ». Au fil des ans, c’est un système de « solidarité inversée » qui s’est mis en place : les frais d’incidents compensent les marges quasi nulles des prêts immobiliers ou d’autres services bancaires sous-facturés.
Faudrait-il tolérer ce système injuste comme un « moindre mal » censé permettre le maintien du réseau d’agences bancaires ? Faudrait-il nécessairement opposer les clients considérés par les banques comme « fragiles », donc de bonne foi, face aux autres qui profiteraient indûment d’« effets d’aubaine » ? Nous, associations de consommateurs, associations de lutte contre la pauvreté, associations représentant les personnes en situation de handicap, syndicats représentant les personnels des établissements bancaires, nous ne pouvons nous résigner à ces faux dilemmes et proposons une méthode de travail aux pouvoirs publics pour co-construire une tarification responsable des services bancaires du quotidien.
POUR UNE TARIFICATION RESPONSABLE, APPORTANT DE VRAIS SERVICES AUX CONSOMMATEURS ET UNE INCLUSION BANCAIRE DE QUALITÉ
Disons le d’emblée, il ne s’agit pas d’interdire les frais d’incidents, mais de plafonner leur prix pour qu’ils ne génèrent pas, pour l’ensemble des clients concernés, des difficultés supplémentaires. Les pouvoirs publics doivent prendre enfin leurs responsabilités, aux côtés du secteur bancaire, pour que l’accès de chaque citoyen aux services bancaires essentiels (y compris l’accès à une agence) soit garanti.
La rente des frais d’incidents, pénalisant des consommateurs encore trop captifs et générant des incivilités en agences, n’a aucun avenir. Les banques le savent bien mais comment renoncer volontairement à cette manne ? Toutefois, les choses avancent. Comme le mentionne l’enquête tarification bancaire 2020 de la CLCV, le Crédit Agricole des Côtes d’Armor plafonne déjà les frais d’incidents à 25 € par mois pour tous les particuliers. Il faut accélérer cette tendance et, comme le rapport Pauget-Constans l’avait suggéré dès 2010, procéder au rééquilibrage progressif du modèle économique de la banque de détail, tout en simplifiant au passage le régime des frais d’incidents. Ce mouvement nécessitera du temps, de la transparence statistique et de la concertation si l’on veut que ces progrès soient durables. Nous appelons donc le Gouvernement et le Parlement à profiter du plan de relance ou des propositions de loi déposées au Parlement pour initier ce chantier ambitieux, sans cesse repoussé mais si nécessaire, pour préserver à la fois la solidité de nos banques de réseau, la qualité de l’inclusion bancaire mais aussi la cohésion sociale et territoriale.
Issue de larges consultations, la loi Lagarde avait démontré en 2010 qu’il était possible de réguler le crédit renouvelable, réduire le fléau du surendettement, tout en limitant les impacts pour les acteurs économiques. Tout le monde s’en félicite aujourd’hui. Sachons réitérer cette réussite française !
Démarchage téléphonique Le Sénat n’abandonne pas les consommateurs en rase campagne…
Démarchage téléphonique
Le Sénat n’abandonne pas les consommateurs en rase campagne…
Après l’examen par la Commission des Lois du Sénat du texte sur le démarchage téléphonique, qui comprenait grâce à votre forte mobilisation via notre pétition, plusieurs avancées (interdiction du démarchage dans la rénovation énergétique, restrictions des dérogations à la liste d’opposition Bloctel), on se demandait quelle mouche avait piqué les membres de la Haute Assemblée qui entendaient revenir sur ces avancées en les supprimant purement et simplement…
Après avoir plaidé à l’unanimité par le passé pour le système d’opt in (consentement exprès avant d’être démarché), les Sénateurs entendaient-ils dorénavant abandonner les consommateurs en rase campagne… de démarchages intempestifs ?!
Heureusement, la sensibilisation et la mobilisation de l’UFC-Que Choisir alliée à une dizaine d’autres associations de consommateurs a porté ses fruits ! Les enquêtes et pétition de l’association ont été au cœur des débats qui ont opposé les partisans de la politique des petits pas, aux Sénateurs plus ambitieux, pleinement conscients du harcèlement commercial dont sont victimes les consommateurs…
Si, malgré une kyrielle d’amendements en ce sens, l’opt in n’a pas triomphé, les Sénateurs laissant (bien optimistes) une dernière chance à Bloctel, les meubles ont été sauvés ! Et à l’arrivée, je dois avouer avoir été satisfait du vote des Sénateurs en plénière. L’interdiction dans le domaine de la rénovation énergétique a été restaurée, les restrictions aux dérogations à la liste d’opposition Bloctel musclée ont été maintenues, et surtout un amendement de Jean Pierre SUEUR répondant à notre appel à plus de transparence a été adopté. En effet malgré l’avis défavorable du rapporteur et du gouvernement, une majorité de Sénateurs ont permis l’adoption du principe d’un préfixe obligatoire pour les appels commerciaux, permettant aux consommateurs de les identifier plus simplement…
Tout n’est cependant pas gagné… Reste maintenant la discussion en commission mixte paritaire avant l’adoption définitive. Comptez sur nous pour rester mobilisés, et ne pas raccrocher dans notre détermination à assainir le démarchage téléphonique !
Alain Bazot
Président de l’UFC – Que Choisir
Affaire Volkswagen Les Français en attente
Affaire Volkswagen
Les Français en attente
Alors que le groupe Volkswagen indemnise les propriétaires américains et allemands, il ne semble pas faire cas des autres nationalités. Toutefois, ces décisions apportent de l’eau au moulin des dossiers encore en attente dans les autres pays. Le point sur l’affaire des logiciels truqueurs, qui permettaient de faire baisser les émissions polluantes.
Après les États-Unis, c’est au tour de l’Allemagne de bénéficier d’un accord amiable avec le groupe Volkswagen (qui commercialise entre autres les marques automobiles Audi, Seat, Skoda, Porsche, Volkswagen). Un accord qui va permettre aux consommateurs concernés par l’affaire du « dieselgate », celle dite « du logiciel truqué », d’obtenir un dédommagement. Pas moins de 830 millions d’euros seront déboursés par Volkswagen qui va verser entre 1 350 et 6 257 € à près de 260 000 clients. Le montant est fixé selon l’âge et le modèle de la voiture incriminée.
LES FRANÇAIS EXCLUS
Si les automobilistes allemands peuvent se réjouir de ce résultat émanant de l’action de l’association fédérale des centres de consommateurs et des associations de consommateurs allemandes Verbraucherzentrale Bundesverband (VZBV), les Français, qui ont pu s’y joindre grâce à l’UFC-Que Choisir, en ont été écartés. L’accord signé entre l’association et le constructeur précise en effet, entre autres, que le demandeur doit avoir sa « résidence en Allemagne au moment de l’acquisition ». Ce qui exclut de fait les acheteurs d’autres pays.
TOUT N’EST PAS PERDU EN FRANCE
Toutefois, il reste encore 60 000 dossiers de particuliers en attente en Allemagne où la notion de préjudice moral doit être précisée. Une situation similaire à la France où une instruction pour tromperie est toujours en cours. La décision prise pour l’action VZBV devrait permettre de faire avancer le dossier français, même si pour le moment, le groupe campe sur ses positions : « La situation en Allemagne n’est pas transposable aux autres pays. Elle n’implique en tout état de cause aucune reconnaissance de responsabilité par le groupe Volkswagen en France. En outre, elle ne modifie pas la position juridique du groupe en Europe, qui rappelle que ses clients n’ont subi aucun préjudice », nous a précisé le constructeur. L’UFC-Que Choisir continuera bien entendu de surveiller cet avancement et ne manquera pas d’avertir, et de soutenir, les consommateurs concernés.
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Démarchage téléphonique Ne laissez pas vos données personnelles dans la nature
Démarchage téléphonique
Ne laissez pas vos données personnelles dans la nature
Des contrôles effectués par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) ont montré comment des sociétés aspiraient les données personnelles que les internautes mettaient sur Internet et les utilisaient pour effectuer du démarchage en toute illégalité.
Publier son numéro de téléphone dans une petite annonce en ligne, dans un commentaire Facebook ou sur son profil Linkedin peut paraître anodin. Pourtant, le risque est grand que celui-ci soit récupéré par des sociétés peu scrupuleuses et utilisé pour vous démarcher. En contrôlant l’année dernière une dizaine d’entreprises, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a découvert qu’une bonne partie d’entre elles utilisait des solutions leur permettant d’aspirer des données personnelles présentes sur les annuaires en ligne, les réseaux sociaux et les sites de petites annonces. Ces données étaient ensuite utilisées pour faire du démarchage.
La Cnil a notamment mis en lumière les pratiques de sociétés spécialisées dans la « pige immobilière » qui revendaient à des agents immobiliers les numéros de téléphone de personnes ayant mis en vente leur logement par le biais de petites annonces. Les agents immobiliers utilisaient ces numéros trouvés sur Internet pour proposer leurs services. La Cnil a aussi pointé du doigt des sociétés d’assurance qui récupéraient sur des annuaires en ligne des numéros de téléphone qu’elles composaient ensuite pour tenter de placer leurs produits.
UN ENCADREMENT STRICT RAREMENT RESPECTÉ
Si cette pratique n’est pas formellement interdite, elle fait l’objet d’un encadrement sévère. La société est notamment tenue, avant de démarcher une personne par téléphone, de recueillir son consentement. Lorsque le démarchage est réalisé par un téléopérateur, cet accord peut être obtenu au tout début du premier appel. En revanche, s’il est réalisé par le biais de messages électroniques ou d’automates d’appel, il devra obligatoirement être récupéré avant de composer le numéro. Dans tous les cas, le consentement doit être « libre, éclairé et univoque ». En aucun cas, par exemple, il ne peut être obtenu par le biais d’une case précochée ou par défaut (en l’absence de réponse de la personne, par exemple). L’entreprise ne peut pas non plus se prévaloir d’un consentement donné à une autre société ou à l’occasion d’une précédente vague de démarchage sans rapport avec celle-ci.
Qui plus est, le seul consentement ne suffit pas. L’entreprise est aussi censée indiquer à la personne qu’elle souhaite démarcher quelles données personnelles elle a récupéré, où elles l’ont été et à quelle fin, fournir le nom et les coordonnées de son responsable des données personnelles et décrire la démarche à effectuer pour s’opposer à tout démarchage. Toutes ces informations doivent être mises à la connaissance de la personne de manière « concise, compréhensible et aisément accessible », au plus tard au début du premier appel.
Ces précautions sont lourdes, mais nécessaires pour éviter tout harcèlement. Malheureusement, en pratique, la plupart des sociétés s’en exonèrent et n’hésitent pas à utiliser en toute illégalité des données récupérées sur Internet.
Si ses contrôles ont abouti à des mises en demeure et au lancement de plusieurs procédures de sanction, la Cnil a surtout voulu taper du poing sur la table et rappeler les bonnes pratiques. Avant, espérons-le, de sanctionner plus lourdement les contrevenants.
Cyril Brosset
Réparation auto Les assureurs ne jouent pas le jeu de la désinfection
Réparation auto
Les assureurs ne jouent pas le jeu de la désinfection
Pour assurer la sécurité sanitaire de tous, les réparateurs auto en activité ont pris des mesures drastiques pour désinfecter les véhicules lors de leurs interventions. Mais les assureurs ne veulent pas prendre entièrement en charge ce coût supplémentaire qui reste donc à la charge des clients.
Grands gagnants du confinement, les assureurs enregistrent des économies record, estimées à plus de 2 milliards d’euros, en raison de la baisse de la sinistralité. Et, s’ils rechignent à rembourser leurs sociétaires, ils traînent également des pieds pour prendre en charge le coût des mesures sanitaires mises en œuvre par les réparateurs.
Après avoir refusé toute indemnisation au début de la crise sanitaire, puis proposé 25 € HT de prise en charge, c’est aujourd’hui un forfait global de 30 € HT qui est alloué aux professionnels. Un montant très largement en deçà de la valeur réelle. Le consommateur devra donc mettre la main à la poche pour boucler la facture. Double peine pour certains car cette somme viendra s’ajouter, le cas échéant, à celle de la franchise.
UNE PRISE EN CHARGE INSUFFISANTE
Dès le confinement, certains réparateurs ont continué leur activité pour permettre notamment au personnel soignant d’entretenir ou de réparer leur voiture. Ces derniers ont alors mis en place un protocole drastique afin de protéger aussi bien les clients que le personnel : désinfection des clefs de contact, de la voiture (poignées de porte, ouverture du capot moteur, tableau de bord, volant…), mise en place de housses de protection (volant, siège, levier de vitesses, frein de stationnement…). Tout cela devant être réalisé plusieurs fois : pour l’expertise (1) (protection de l’expert et du chef d’atelier), lors de la réception du véhicule qui entre dans l’atelier (protection des salariés), de la livraison du véhicule au client (protection des clients). À cela s’ajoute éventuellement deux autres désinfections en cas de prêt d’un véhicule de courtoisie (protection des clients et des employés). Soit, entre 3 et 5 phases. Un réparateur de Charente-Maritime confie que chaque désinfection devrait être facturée 35 € HT (coût du temps passé et du matériel nécessaire). Soit un total compris entre 105 et 175 € HT. Les clients devront alors payer la différence par rapport aux 30 € pris en charge par les assurances, soit 145 € HT au maximum.
LES ASSURÉS PAYENT
Catherine (2), dont le véhicule est passé en carrosserie, regrette que l’expert d’un cabinet de Clermont-Ferrand (63) lui ait signifié avoir « un désaccord sur le montant de la réparation avec le réparateur ». Et celui-ci de poursuivre : « Comme indiqué, je vous laisse faire le point avec le réparateur et nous informons votre compagnie de ce désaccord. Pour information, nous ne validerons pas ce supplément de réparation qui restera donc à votre charge. » La Fédération française des carrossiers-réparateurs (FFC) a écrit début mai à la Fédération française des assurances pour demander une prise en charge plus importante afin de limiter l’impact sur la facture finale. La FFC demande également une harmonisation de cette prise en charge car, aujourd’hui, chaque compagnie y va de sa propre mesure. La réponse se fait encore attendre et les consommateurs n’ont pas fini de payer.
DÉSINFECTION PARFOIS GRATUITE POUR L’ENTRETIEN
Lorsqu’il s’agit d’une intervention hors assurance (entretien courant, opération de maintenance…), les réparateurs ne facturent pas toujours de forfait « désinfection ». Par exemple, le spécialiste du remplacement de pare-brise Carglass fait en ce moment sa publicité autour de ce thème et sur le nettoyage complet de l’intérieur du véhicule pour chaque intervention afin de protéger ses clients. L’enseigne Norauto applique quant à elle systématiquement un forfait « sécurité sanitaire Covid-19 », raisonnable, d’un montant de 2,95 € pour toutes les prestations. À noter que les centres proposent en ce moment une prestation spécifique « décontamination et traitement antibactérien » au prix de 49 €. En revanche, certaines concessions, comme c’est le cas chez Volkswagen à Pierrelaye (95), ne demandent aucune participation, même pour une simple révision. Il est donc judicieux de se renseigner avant pour éviter toute mauvaise surprise.
(1) La CFEA (Confédération française des experts en automobile), dans une circulaire du 14 avril, impose aux carrossiers de tout mettre en œuvre pour désinfecter les véhicules clients avant leur intervention d’expertise. Elle précise qu’il n’y aura « pas de déplacement terrain si le réparateur ne confirme pas préalablement avoir isolé et décontaminé le véhicule ».
(2) Le prénom a été changé.
Yves Martin
Forfait B&You 20 Go Augmentation surprise de 80 % !
Forfait B&You 20 Go
Augmentation surprise de 80 % !
Bouygues Télécom vient d’annoncer à certains de ses abonnés que leur forfait B&You 20 Go à 4,99 €/mois passerait bientôt à 8,99 €/mois, soit une augmentation de 80 % ! S’il leur laisse la possibilité de refuser cette hausse de tarif, Bouygues a tout fait pour qu’un maximum d’abonnés finissent par l’accepter.
Imposer des augmentations de tarif sous couvert de soi-disant évolutions du forfait, on connaît. Depuis plusieurs années, tous les grands opérateurs ont recours à cette pratique. La dernière fois, c’était en décembre avec Free et SFR. À peine quelques mois plus tard, Bouygues Télécom remet ça. Cette fois, ce sont les titulaires du forfait B&You 20 Go à 4,99 € par mois qui sont visés. Et pour faire basculer un maximum d’abonnés, l’opérateur n’y est pas allé de main morte.
Pourtant, les premières lignes du message qu’il a envoyé en début de semaine aux abonnés concernés se veulent plutôt anodines : « Il y a du changement dans votre forfait B&You… avec des gigas offerts et de nouveaux services à venir. » La suite non plus n’augure rien d’inquiétant : « Quoi de plus important en ce moment que de garder le lien avec vos proches ? C’est la raison pour laquelle nous vous offrons, dès maintenant et jusqu’au 1er juillet 2020, 20 Go d’Internet supplémentaires. » En poursuivant la lecture, les abonnés découvrent qu’à partir du 2 juillet 2020, le forfait aller intégrer « de nouveaux services réservés exclusivement [aux clients Bouygues] », en l’occurrence 20 Go supplémentaires de data par mois.
Sauf que si les 20 Go promis avant le 1er juillet sont bel et bien offerts, les 20 Go mensuels prévus ensuite sont, eux, payants. Et pas qu’un peu. Alors qu’en général, les hausses de tarif se limitent à 2 ou 3 €, cette fois, elle atteint 4 € par mois, soit une augmentation de 80 % du prix du forfait !
La bonne nouvelle, c’est que les abonnés qui le souhaitent peuvent refuser cette modification en se rendant dans leur espace client. Cette possibilité est mentionnée à la toute fin du message. Mais sans action de leur part avant le 2 novembre, la hausse sera considérée comme définitivement acquise et ils ne pourront plus revenir en arrière.
UN PROCÉDÉ REDOUTABLEMENT EFFICACE
Bien sûr, le fait d’évoquer dans un même message des gigas offerts et des gigas payants ne doit rien au hasard. Bouygues espère ainsi créer dans l’esprit de ses abonnés une confusion qui pourrait amener les moins attentifs d’entre eux à ne pas lire le message jusqu’au bout, et ainsi à ne pas demander le maintien de leur offre actuelle. Qui plus est, en offrant généreusement 20 gigas avant de changer de tarif, Bouygues Télécom espère bien générer de l’envie et du besoin chez une partie de ses clients et ainsi les pousser à accepter plus facilement la hausse de prix. C’est d’autant plus malin que ce genre de pratique, s’il peut sembler injuste, n’est pas illégal. En effet, l’article L. 224-33 du code de la consommation prévoit que les opérateurs télécoms ont le droit de modifier leurs tarifs quand bon leur semble à condition de prévenir leurs clients et de leur laisser la possibilité soit de refuser l’offre, comme c’est le cas ici, soit de résilier leur abonnement sans frais pendant les 4 mois suivant le changement d’offre. La plupart des forfaits mobiles étant désormais sans engagement, le risque est limité. Surtout quand les concurrents appliquent les mêmes méthodes.
Le message reçu par un abonné à Bouygues Télécom
Cyril Brosset
Pneus L’étiquetage va enfin évoluer
Pneus
L’étiquetage va enfin évoluer
En vigueur depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques devrait évoluer à partir de mai 2021 pour être plus précis et prendre en compte plus de critères. Il aura donc fallu 9 ans pour aboutir à ce changement bienvenu.
Obligatoire depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques manquait de pertinence faute d’un nombre suffisant de critères pris en compte. Les instances européennes ont trouvé un accord de principe afin d’imposer une modification de cet étiquetage, qui permettra un choix plus éclairé du consommateur et qui devrait également permettre de réduire la consommation, selon la Commission européenne : « Les nouvelles règles adoptées améliorent et renforcent l’étiquetage des pneumatiques de l’UE, permettant ainsi aux consommateurs européens de mieux choisir et de réaliser des économies d’énergie équivalent au retrait de la circulation de quatre millions de voitures dans l’UE chaque année. »
IMPOSÉE EN 2021 ?
L’entrée en vigueur de cette nouvelle étiquette est attendue au 1er mai 2021. Plus précise et plus lisible (l’apposition d’un QR code est envisagée), elle devrait comporter, en plus des informations actuelles, des informations sur les performances sur sol enneigé et verglacé. Dans un second temps, ce seraient des données sur la durabilité (kilométrage) et la résistance à l’abrasion qui devraient apparaître. La mesure de l’abrasion a pour vocation une meilleure maîtrise des particules de caoutchouc libérées par les pneus lors du roulage : « Une autre préoccupation importante par rapport à l’environnement », indique la Commission.
À noter que cette mesure ne s’appliquerait plus uniquement aux véhicules particuliers et utilitaires légers (pneumatiques de classes C1 et C2), mais aussi aux utilitaires lourds (classe C3). Selon les estimations, 10 millions de tonnes d’émissions de CO2 pourraient être économisées.
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Yves Martin
Smartphones pliants Faut-il craquer ?
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Faut-il craquer ?
Les smartphones pliants réveillent un marché assoupi sur ses innovations depuis des années. Samsung, Huawei, LG ou encore Motorola proposent désormais leurs modèles, des smartphones puissants dont la surface d’affichage est confortable. Mais ces appareils souvent trop fragiles vendus à prix d’or restent plus proches du prototype que du smartphone abouti.
Ponctué de soubresauts à l’annonce d’un nouvel iPhone ou du dernier-né Samsung, le marché des smartphones ronronne depuis bien longtemps. Les smartphones pliants lui offrent une bonne occasion de faire parler de lui ! Plusieurs fabricants proposent désormais leurs modèles. Samsung a lancé la tendance l’an dernier avec le Galaxy Fold. Depuis, il a sorti le Galaxy Z Flip et confirmé qu’un Galaxy Fold 2 et un Galaxy Fold Lite étaient dans les cartons. LG propose de son côté le LG G8X ThinQ, Motorola le Razr et Huawei, le Mate Xs. Ces smartphones s’ouvrent comme un livre ou un coquillage pour dévoiler une surface d’affichage qui peut atteindre 8″ (20 cm) de diagonale. C’est autant qu’une petite tablette tactile, dans un encombrement qui reste, lui, raisonnable. Nous avons testé en laboratoire plusieurs de ces smartphones pliants, ce qui nous permet aujourd’hui d’en dresser un premier bilan.
UN ÉCRAN GÉANT TRÈS CONFORTABLE
Les bénéfices d’un grand écran sont incontestables. On ne parle pas ici de smartphones qui se déplieraient pour dévoiler un clavier physique, mais d’appareils qui démultiplient leur surface tactile. La prise de note est néanmoins facilitée par un clavier virtuel élargi. Ce grand écran est aussi agréable lors de la navigation GPS ou pour profiter de plusieurs applications ouvertes simultanément. Certains modèles permettent même d’afficher un ebook sur deux pages, comme un livre papier, ou bien un jeu vidéo et son contrôleur. Mais le ratio peu conventionnel de certains (4,2:3 sur le Galaxy Fold, par exemple) empêche la vidéo plein écran, laissant apparaître de larges bandes noires horizontales quand on regarde des vidéos en 16/9. Nos tests montrent néanmoins que ces écrans tactiles sont rapides, réactifs, de bonne qualité.
DES SMARTPHONES ANDROID PUISSANTS…
Au passage, tous fonctionnent avec le système d’exploitation Android, puisque Apple, dont l’interface iOS constitue la seule alternative, est encore en dehors de la course. Les smartphones pliants intègrent des composants puissants qui leur permettent d’afficher, globalement, d’excellentes performances. Certains souffrent toutefois de lacunes, du côté du déverrouillage biométrique (par empreinte digitale ou reconnaissance faciale), de la photo ou bien de la qualité des haut-parleurs.
… MAIS FRAGILES ET TRÈS CHERS
L’autonomie de la batterie est aussi très variable, elle va de 16 h à plus de 26 h. En revanche, tous se chargent rapidement, en moins de 2 h. Leur principale faille vient de leur manque de solidité. Aucun problème du côté des charnières, qui ont toutes passé aisément notre test d’endurance (33 000 cycles d’ouverture/fermeture). Mais c’est, pour la plupart, bardés de rayures et de fissures sur l’écran ou la coque que les smartphones pliants, de Samsung et Huawei notamment, sont sortis de nos tests de résistance aux rayures et aux chocs. De surcroît, aucun n’est étanche, alors que cette caractéristique tranquillisante est désormais courante, incontournable même sur les smartphones haut de gamme. Vendus entre 800 et 2 500 €, les smartphones pliants appartiennent résolument à cette catégorie.
DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE PLIAGE
Les fabricants ont opté pour différents systèmes de pliage : les charnières sont tantôt verticales, comme sur le Samsung Galaxy Fold, le LG G8X ThinQ ou le Huawei Mate Xs, tantôt horizontales, comme sur le Samsung Galaxy Flip ou le Motorola Razr. À l’intérieur, ils cachent un grand écran unique qui recouvre les charnières, sauf le G8X : LG a joué la sécurité avec deux écrans placés de part et d’autre de la charnière. Une fois fermés, ces smartphones affichent soit un petit écran limité aux notifications (arrivée d’un message, appel entrant, etc.), soit carrément un second écran tactile.
Camille Gruhier