Crédit immobilier: Du mieux pour les anciens malades
Les parlementaires viennent d’entériner un droit à l’oubli de 5 ans après la fin des traitements pour les personnes guéries du cancer ou d’hépatite C qui souhaitent contracter un emprunt immobilier. Aucune information sur la santé ne pourra plus être demandée à qui que ce soit pour un emprunt inférieur à 200 000 euros.
Bonne nouvelle sur le front du crédit immobilier. Grâce au texte voté ces derniers jours par les parlementaires, les personnes dont le traitement pour cancer ou hépatite C est terminé depuis 5 ans ou plus seront désormais, au regard de la loi, des candidats au crédit immobilier comme les autres. Aucune information sur leur maladie passée ne pourra plus leur être demandée, notamment par l’organisme qui assure l’emprunt. Jusqu’alors, le droit à l’oubli n’est reconnu qu’à compter de 10 ans après la fin du traitement. Avant ce délai, des surprimes assorties d’exclusions de garanties sont appliquées en raison d’un « risque aggravé de santé » avéré ou supposé. Un temps beaucoup trop long, étant donné les récents progrès des thérapies dans de nombreuses maladies.