Rappel d’appareils de ventilation respiratoire: Philips sommé de se presser
Suite au rappel mondial de plusieurs modèles d’appareils de ventilation utilisés notamment dans l’apnée du sommeil, le fabricant Philips tarde à remplacer le matériel défectueux et pourrait s’attirer une sanction de l’Agence du médicament.
Plus de 6 mois après le début du rappel mondial de plusieurs modèles d’appareils de ventilation respiratoire, Philips tarde à tenir ses engagements. Au point que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) envisage des sanctions à son encontre. D’après les chiffres de l’ANSM, seulement 7 % des machines concernées ont été remplacées à ce jour, alors que 50 % étaient visées au premier trimestre 2022. Il s’agit de matériel d’assistance respiratoire utilisé à domicile dans des maladies comme la BPCO ou la mucoviscidose, ou encore dans l’apnée du sommeil. La procédure de rappel a été déclenchée par Philips car la mousse utilisée pour insonoriser le mécanisme de ventilation peut, en se dégradant, provoquer des irritations, des difficultés respiratoires ou des maux de tête. Un risque cancérigène est évoqué.