UFC-Que Choisir Pays de St Omer, Montreuil sur Mer et de la Côte d'Opale

Fausses promotions Après le Black Friday, les prix n’explosent pas

Fausses promotions

 

Après le Black Friday, les prix n’explosent pas

Si vous avez cru faire de bonnes affaires pendant le Black Friday, nos nouveaux relevés de prix risquent de vous décevoir. Ils confirment, si c’était nécessaire, que la plupart des promotions affichées n’en étaient pas vraiment.

 

Les e-commerçants peuvent se frotter les mains. Selon une étude du spécialiste des solutions de paiement Ingenico, le nombre de transactions en ligne aurait bondi de 84 % à l’occasion du Black Friday 2018 par rapport à un vendredi ordinaire. Le matraquage publicitaire auquel se sont livrés les distributeurs a visiblement porté ses fruits. Une semaine après, nous sommes retournés voir les prix des 4 produits en promotion que nous avions suivis au début de cette période de folie. Et une fois de plus, nous n’avons pas été déçus.

Sur les 4 produits repérés :

2 sont un peu plus chers que la semaine dernière

Le four encastrable vendu par Darty « 349 € au lieu de 599 € » était affiché hier à 386,57 € et le lave-vaisselle vendu par Cdiscount « 319,99 € au lieu de 549 € » coûtait hier 10 € de plus (329,99 €). Ceux qui les ont achetés la semaine dernière ont donc, certes, réalisé des économies, mais bien moindres que celles que leur promettait le marchand.

1 est vendu à son prix barré

Le rasoir Philips vendu par Amazon « 159 € au lieu de 399,99 € » était affiché hier à 399,99 €. Mais plus qu’un retour à un prix d’origine, cette montée en flèche est surtout le fruit d’une stratégie délibérée d’Amazon qui n’hésite pas à faire varier ses prix du très haut au très bas, comme nous l’avons déjà montré. Ce prix étant loin d’être concurrentiel, on parie sur le fait qu’il baissera à nouveau dans les jours qui viennent.

1 est vendu encore moins cher

Surprise : l’extracteur de jus vendu par Rueducommerce « 84,90 € au lieu de 169,90 € » à l’occasion du Black Friday était affiché encore moins cher hier : 79,90 € ! Qui a dit qu’il s’agissait d’une super promotion ?

Ces nouveaux relevés opérés une semaine après le Black Friday montrent une fois de plus que les promotions affichées sont loin d’être aussi belles qu’annoncées et que le prix de référence de ces promotions ne veut pas dire grand-chose. La bonne nouvelle, c’est que si vous n’avez toujours pas effectué vos achats de Noël, vous pouvez vous rassurer : vous êtes toujours dans la course aux meilleurs prix.

Cyril Brosset

Grégory Caret

Observatoire de la consommation

30 novembre 2018

Blocs à construction à picots Universe of imagination

Blocs à construction à picots Universe of imagination

Risque pour la sécurité des enfants de 0 à 3 ans en raison des petites pièces détachées pouvant provoquer l’étouffement.

 

Produit

Blocs à construction à picots de marque Universe of imagination.

  • Référence : 191385
  • MFR : 5F62652

Où s’adresser

Remboursement en magasin d’achat.

29 novembre 2018

Pâte à slime tête de mort Forest Toys

Pâte à slime tête de mort Forest Toys

Libération de métaux (taux de bore supérieur aux limites réglementaires).

 

Produit

Pâte à slime noire tête de mort de marque Forest Toys.

  • Référence : 12876
  • Lot : 2283/161017

Où s’adresser

Remboursement en magasin d’achat.

29 novembre 2018

Gaz et électricité Les consommateurs de plus en plus démarchés

Gaz et électricité

 

Les consommateurs de plus en plus démarchés

L’édition 2018 du baromètre annuel du Médiateur national de l’énergie contient une bonne et une mauvaise nouvelle : si les consommateurs sont mieux informés, ils sont de plus en plus victimes de démarchage.

 

Seuls 50 % des consommateurs savaient en 2017 qu’ils pouvaient changer de fournisseur de gaz naturel ou d’électricité quand bon leur semblait et sans pénalités, ils sont aujourd’hui 66 % à connaître ce droit selon le baromètre annuel du Médiateur national de l’énergie. C’est une bonne nouvelle, le comparateur énergie de Que Choisir prouve en effet qu’on peut faire des économies en optant pour les offres les plus compétitives.

L’autre évolution, négative celle-là, c’est le démarchage téléphonique de plus en plus pressant dont sont victimes les consommateurs. Il augmente, et pas seulement pour faire souscrire à une offre de gaz ou d’électricité. 54 % des 1 500 foyers représentatifs interrogés disent avoir été démarchés pour des travaux d’isolation thermique, et 42 % pour une installation fonctionnant aux énergies renouvelables. Si ce harcèlement téléphonique atteint de tels niveaux, c’est qu’il est rentable. Les commerciaux parviennent à abuser certains consommateurs, en général pour le pire comme nous avons pu le constater lors de notre enquête.

Que Choisir le rappelle donc une nouvelle fois, il ne faut jamais donner suite à un démarchage téléphonique. Une fois qu’un commercial formé et aguerri parvient à franchir le seuil d’un domicile, il y a de fortes chances qu’il parvienne à faire signer un contrat à prix prohibitif. Le meilleur moyen de se protéger des abus, c’est de raccrocher très vite lorsqu’on est démarché par téléphone.

Élisabeth Chesnais

29 novembre 2018

Recours contre la loi Élan Les défenseurs du littoral ont perdu

Recours contre la loi Élan

 

Les défenseurs du littoral ont perdu

Fin octobre, Que Choisir s’en félicitait, une soixantaine de députés engageaient un recours contre la loi Élan tout juste votée. Il s’agissait de maintenir le niveau de protection du littoral contre le bétonnage des côtes. Ils ont perdu.

 

Le Conseil constitutionnel a tranché. Les articles de la nouvelle loi Élan (pour Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) qui modifient la loi littoral ne sont pas contraires à la Charte de l’environnement ni à aucune autre exigence constitutionnelle. Au grand dam des défenseurs du littoral, les articles 42, 43 et 45 de la loi Élan qui modifient les règles de construction dans les zones littorales sont jugés conformes à la Constitution.

C’est donc la première fois depuis son adoption à l’unanimité en 1986, il y a plus de 30 ans, qu’une tentative de détricotage de la loi littoral parvient à ses fins. Les élus bétonneurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie en urbanisant des secteurs jusque-là protégés. Des terrains inconstructibles depuis l’entrée en vigueur de la loi littoral vont faire les délices des constructeurs et promoteurs.

La frénésie immobilière peut donc reprendre aux dépens de la protection du littoral, ce n’est pas le moindre paradoxe en ces temps de réchauffement climatique aux conséquences incontrôlables, tout particulièrement sur le littoral en raison de l’érosion et des risques de submersion.

Élisabeth Chesnais

29 novembre 2018

Carte interactive de la qualité de l’eau Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune

Carte interactive de la qualité de l’eau

 

Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune

L’eau du robinet est-elle de bonne qualité ? Vérifiez la qualité de l’eau potable distribuée dans votre commune et dans ses alentours sur la carte interactive synthétisant le niveau de conformité pour 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation (1). Dans la carte ci-dessous, rentrez le code postal ou le nom de votre commune et cliquez ensuite sur le pictogramme coloré pour obtenir le détail par contaminant.
https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/ 

Important : *pour la recherche du plomb, du cuivre, du nickel, du chlorure de vinyle et de l’épichlorhydrine, le prélèvement de l’eau se fait fréquemment au robinet des consommateurs. Par conséquent, leur présence dans une analyse ne signifie en aucun cas  que cette pollution affecte l’ensemble du réseau ou de la ville, car elle peut ne concerner par exemple que certains branchements du réseau, certains immeubles ou logements.

Les 50 paramètres analysés correspondent aux analyses réglementaires (excepté les paramètres non mesurables : saveur et odeur), définis dans le cadre des contrôles officiels (1). Ces résultats ne préjugent pas des niveaux de qualité pour d’autres paramètres susceptibles d’être analysés dans le cadre de contrôles plus spécifiques répondant à des problématiques ponctuelles ou locales, consultables en mairie ainsi que sur les sites Internet des Agences régionales de santé et du ministère de la Santé.

MÉTHODOLOGIE DE NOTRE ÉTUDE

Synthèse réalisée à partir des analyses de l’eau effectuées entre février 2014 et août 2016, sur les 36 568 communes de France métropolitaine, publiées sur le site du ministère de la Santé, pour 50 contaminants et paramètres physico-chimiques.

Les critères étudiés sont classés réglementairement en deux groupes d’importance différente :

  • Les limites de qualité sont les critères les plus importants, pour lesquels des non-respects des normes peuvent être dangereux pour la santé, selon le niveau et la fréquence de dépassement. Il s’agit notamment de critères microbiologiques (Escherichia coli, entérocoques) et de substances toxiques (pesticides, nitrates, plomb, nickel, cuivre, arsenic, solvants chlorés…).
    Pour les critères étant définis comme des limites de qualité, nous avons défini les appréciations suivantes :

    • Qualité de l’eau « Bonne » : moins de 5 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Satisfaisante » : entre 5 % et 25 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Médiocre » : entre 25 % et 50 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Mauvaise » : entre 50 % et 75 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Très mauvaise » : plus de 75 % d’analyses non conformes
  • Les références de qualité : des dépassements sur ces critères n’ont pas d’impact direct sur la santé, mais ils traduisent notamment des dysfonctionnements du traitement pour rendre l’eau potable (certains critères microbiologiques, présence de chlore ou d’aluminium, eau trouble…). Ils peuvent traduire également les caractéristiques spécifiques de la ressource utilisée pour fabriquer l’eau potable (eau dure/eau douce, eau acide, présence de fer, radioactivité…) qui peuvent être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur (eau colorée, entartrage dû à une eau calcaire, corrosion des canalisations et des appareils de chauffage par une eau agressive).
    Pour les critères étant définis comme des références de qualité, nous avons défini les appréciations suivantes :

    • Qualité de l’eau « Bonne » : moins de 25 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Satisfaisante  » : entre 25 % et 50 % d’analyses non conformes
    • Qualité de l’eau « Médiocre» : plus de 50 % d’analyses non conformes

Les non-respects relevés dans le cadre de cette étude se répartissent en quatre grandes catégories :

Des pollutions dues aux activités humaines

La réglementation définit des limites de qualité pour différents polluants résultant d’activités humaines, notamment agricole ou industrielle. Les polluants les plus fréquemment rencontrés dans l’eau du robinet sont d’origine agricole :

  • le risque entraîné par les pesticides est celui d’une exposition sur le long terme ou à des stades cruciaux du développement de l’organisme, à des doses très faibles mais répétitives et avec des interactions possibles entre différents pesticides. Les risques suspectés, sans qu’ils aient pu être formellement démontrés à ce jour, pourraient être notamment des cancers (leucémies, entre autres), des troubles du système nerveux ainsi que des troubles de la reproduction.
  • les teneurs excessives en nitrates dans l’alimentation sont susceptibles de faire courir des risques de méthémoglobinémie (syndrome du bébé bleu) chez les nourrissons. En effet, les nitrates, transformés dans l’organisme en nitrites, peuvent, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang, empêcher un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Toutefois, aucun cas de méthémoglobinémie lié à l’eau d’alimentation n’est recensé aujourd’hui en France. Plus généralement, la présence de nitrates dans l’eau potable est un indicateur de pollution d’origine agricole, qui peut s’accompagner de la présence d’autres polluants tels que des pesticides.

Des composants des canalisations

La réglementation définit des limites de qualité sur certains des composants des canalisations pouvant migrer dans l’eau. Pour la recherche de ces polluants, le prélèvement de l’eau se fait fréquemment au robinet des consommateurs. Par conséquent, leur présence dans une analyse ne signifie en aucun cas que cette pollution affecte l’ensemble du réseau ou de la ville, car elle peut ne concerner par exemple que certains branchements du réseau, certains immeubles ou logements.

  •  le plomb est toxique et son ingestion à faibles doses mais répétées est à l’origine du saturnisme, une maladie touchant les enfants qui se manifeste par de l’anémie, un retard de développement intellectuel, des troubles neurologiques, digestifs et rénaux. Pendant longtemps, il a été utilisé pour la réalisation de canalisations. Bien qu’il soit désormais interdit, il peut encore subsister dans certains branchements publics ou privés, dans des soudures au plomb ou encore dans les colonnes montantes des immeubles anciens. Les canalisations en plomb doivent donc impérativement être remplacées.
  • le nickel est toxique notamment pour les reins. Sa présence est généralement due à son utilisation en plomberie (tuyaux, raccords, robinets).
  • une exposition au cuivre à long terme est susceptible de provoquer des irritations du nez, de la bouche ou des yeux. Sa présence dans l’eau provient de la corrosion des canalisations, notamment par des eaux agressives (trop douces).
  • le chlorure de vinyle est classé cancérogène certain pour l’homme et constitue un facteur de risque pour le cancer du foie. C’est un composant du PVC utilisé pour les canalisations. Sa présence dans l’eau est due à certains PVC de mauvaise qualité utilisés avant les années 1980.

Des défauts de traitement de l’eau

Ces contaminations peuvent être dues à un défaut de surveillance ou à une vétusté des installations de traitement et de distribution de l’eau. Elles sont plus fréquemment rencontrées dans des communes rurales ou de montagne. Selon l’importance de ces critères, la réglementation a défini des limites ou des références de qualité.

Limites de qualité :

  • qualité microbiologique : c’est l’exigence première pour qu’une eau soit considérée comme potable. La réglementation définit d’une part des limites de qualité qui ne doivent pas être dépassées pour les germes susceptibles de causer des problèmes de santé tels que des troubles intestinaux ou des infections localisées (Escherichia coli et entérocoques) et d’autre part des références de qualité pour les germes qui, sans être pathogènes, signalent une défaillance dans le traitement de l’eau ou dans le réseau (bactéries coliformes, bactéries sulfitoréductrices).
  • les bromates sont des sels du brome, un élément chimique très toxique pour les organismes aquatiques. Les bromates seraient susceptibles d’être à l’origine de cancers des reins. Ils peuvent apparaître lors du processus de potabilisation de l’eau, soit lorsqu’une eau contenant déjà du brome est désinfectée à l’ozone, soit parce que l’eau de Javel en contient.

Références de qualité :

  • chlore : il s’agit des chlorites formés lors de l’utilisation de chlore pour la désinfection de l’eau potable.
  • les matières organiques sont issues du lessivage des sols ou des rejets agricoles et urbains. Elles peuvent engendrer un développement microbien, d’algues ou de champignons ou encore être à l’origine de mauvais goûts.
  • la présence d’aluminium peut être d’origine naturelle, mais le plus souvent, elle résulte de l’ajout volontaire de sels d’aluminium utilisés pour rendre limpides des eaux naturellement troubles.

Des caractéristiques d’origine naturelle

Certaines caractéristiques de l’eau potable sont d’origine naturelle et propres aux eaux brutes (rivière ou nappes phréatiques) utilisées pour la fabrication de l’eau potable. Selon l’importance de ces critères, la réglementation a défini des limites ou des références de qualité.

Limites de qualité :

  • la présence d’arsenic dans l’eau est essentiellement d’origine naturelle, car celui-ci est présent dans les roches anciennes ou volcaniques (Massif central, Vosges…). L’arsenic est toxique par effet cumulatif, il peut entraîner des cancers de la peau et des cancers internes.
  • le sélénium : c’est un composant des roches profondes dont la présence dans les eaux révèle l’épuisement des nappes phréatiques du fait d’une surutilisation, notamment agricole. Bien que ce composé soit toxique, ses conséquences sur la santé sont à ce jour mal évaluées compte tenu des faibles niveaux auxquels est exposée la population française.

Référence de qualité :

  • la minéralisation de l’eau traduit la richesse de l’eau en sels minéraux d’origine naturelle. Une eau faiblement minéralisée (également appelée douce) peut être corrosive pour les canalisations et les appareils de chauffage et entraîner une dissolution des métaux toxiques comme le plomb. Si cette eau est en outre acide, elle est alors considérée comme agressive car elle peut attaquer les canalisations (plomb, cuivre, zinc). À l’inverse, une eau trop minéralisée (souvent appelée « calcaire » ou « eau dure ») peut être à l’origine de dépôts et d’entartrage.
  • eau acide/eau alcaline : ce paramètre est directement lié à la nature du sous-sol. En régions granitiques les eaux sont acides, alors qu’en régions calcaires elles sont alcalines. Une eau à la fois acide et peu minéralisée est considérée comme agressive (voir point précédent).
  • le manganèse est naturellement présent dans les roches au contact de l’eau. Il ne semble pas présenter de toxicité, en revanche il peut donner une coloration et un goût métallique à l’eau.
  • la présence de fer dans l’eau est majoritairement d’origine naturelle lorsqu’il est présent dans les roches. Dans certains cas, sa présence peut être due à la corrosion des canalisations. Il ne présente pas de toxicité, par contre il peut être à l’origine de colorations de l’eau ou de goûts désagréables.
  • la radioactivité de l’eau est due à la présence, dans certaines régions, d’un sous-sol granitique riche en composés radioactifs naturellement présents dans les roches. Elle est faible par rapport aux autres sources de radiations naturelles (rayonnements du sous-sol, de l’air ambiant ou rayonnements cosmiques). Les études épidémiologiques menées à ce jour n’ont pas permis d’établir de lien entre l’eau de boisson et les cancers du système digestif ou d’autres organes. Par application du principe de précaution, il est cependant recommandé de limiter cette contamination.

Pour la liste complète des paramètres étudiés, voir le glossaire.

LES BONS GESTES POUR LES CONSOMMATEURS

Laissez couler l’eau quelques instants avant de la boire. Dans le cas où l’odeur est marquée, il suffit de laisser l’eau s’aérer, par exemple dans une carafe ouverte.

Lorsque la concentration en nitrates est comprise entre 50 et 100 mg/l, l’eau ne doit pas être consommée par les femmes enceintes et les nourrissons. Si elle est égale ou supérieure à 100 mg/l, l’eau ne doit être utilisée pour aucun usage alimentaire.

Lorsque l’eau est très alcaline (pH supérieur à 9), il est déconseillé de l’utiliser pour la toilette, car elle peut être irritante pour l’œil ou la peau.

NOTES

(1) Critères mesurables définis par l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique.
29 novembre 2018

Couvertures de lit Gare aux traitements «anti»

Couvertures de lit

 

Gare aux traitements «anti»

Un magasin réputé du Puy-en-Velay (Haute-Loire), une belle couverture pure laine, le couple achète. Avant de découvrir en la dépliant qu’elle est traitée à la perméthrine, un pesticide interdit en agriculture !

 

Aux premiers jours de grand froid, François et son épouse décident de changer leur couverture de lit. Ils optent pour une pure laine Aubisque qui leur paraît légère, chaude et confortable. L’emballage précise qu’elle est traitée antimite mais ils n’y font pas attention. De retour à leur domicile, ils la déplient pour refaire leur lit. C’est alors qu’ils remarquent une petite étiquette discrète. Elle indique « laine traitée antimites par perméthrine ».

Comme ils sont des lecteurs attentifs de Que Choisir, le mot « perméthrine » leur évoque aussitôt quelque chose, pas sympathique du tout. Incapables de citer précisément ses méfaits, ils sont persuadés que ce n’est pas recommandé. Et ils ont bien raison.

En tant que pesticide, la perméthrine est un insecticide interdit en agriculture depuis des années tant elle est dangereuse pour l’environnement, toxique pour les organismes aquatiques et les abeilles.

Si les agriculteurs n’ont plus le droit de l’utiliser, elle reste en revanche autorisée en tant que biocide, à savoir une famille de produits qui ne regroupe rien d’autre que des pesticides domestiques, si bien qu’on peut la retrouver dans des produits grand public. Son profil toxicologique n’a pourtant rien d’anodin, elle est nocive par inhalation, peut provoquer des irritations de la peau et des voies respiratoires, elle est même suspectée d’être perturbateur endocrinien.

Alors passer toutes ses nuits à son contact, il vaut mieux éviter ! Si on peut admettre son utilité dans une bombe antimoustique, il est invraisemblable que des articles de literie en contiennent.

Que Choisir déconseille d’ailleurs tous les traitements « anti », qu’ils soient antimites, antibactériens ou anti-acariens. Il est rare que les substances utilisées soient sans risques pour la santé, notre dernier test de matelas l’a démontré.

Heureusement, l’histoire se termine bien pour notre couple. Le magasin a repris la couverture traitée sans faire d’histoires. On parie qu’ils se méfieront des traitements « anti » à l’avenir.

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La couverture pure laine Aubisque achetée par François et son épouse a reçu un traitement antimite à base de perméthrine, un pesticide nocif.

Élisabeth Chesnais

29 novembre 2018

DONATION À UN TIERS : PRINCIPE ET FISCALITÉ

DONATION À UN TIERS : PRINCIPE ET FISCALITÉ

Qu’est-ce que la donation à un tiers ?

Une personne qui envisage de faire une donation pense le plus souvent à aider de son vivant, financièrement ou matériellement, l’un de ses héritiers, ascendant ou descendant, Il est également possible de réaliser une donation au profit d’une tierce personne, étrangère à la famille. Quelles sont les conditions et les démarches pour effectuer une donation à un tiers ? Qui est cette personne que l’on nomme “tiers” ? La fiscalité de cette donation est-elle intéressante ?

Qu’est-ce que la donation à un tiers ?

De son vivant, une personne, appelée le donateur, peut consentir une donation afin d’avantager un ou plusieurs héritiers à sa succession. Ce donateur peut également décider de gratifier un parent ou un tiers non appelé à sa succession. Il peut donner à la personne de son choix, qu’elle soit ou non membre de sa famille, mais à la condition que celle-ci accepte la donation. Qu’il s’agisse d’une donation effectuée au profit d’un héritier ou au profit d’un tiers à la succession, les mêmes règles et conditions s’appliquent.

En réalisant une donation, le donateur choisit d’anticiper le règlement de sa succession. Il peut également aider financièrement et matériellement un bénéficiaire qui est dans le besoin.

Les frais de donation ont l’avantage d’être moins élevés que les frais de succession, ce qui peut représenter une économie non négligeable pour les héritiers. En cas de patrimoine important, une donation doit être envisagée le plus tôt possible du vivant du donateur pour bénéficier de droits de donation moins élevés.

>> A lire aussi – Donation de son vivant : frais, abattement, usufruit… Ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Différents types de donation sont envisageables :

  • une donation aux descendants ;
  • un avantage matrimonial consenti au conjoint ;
  • une donation au partenaire lié par un PACS ou au concubin ;
  • une donation à un tiers ou à un parent éloigné ;
  • une donation à une fondation ou à une association.

>> A lire aussi – Don manuel

Qui est considéré comme un tiers ?

En droit, on appelle “tiers” la personne qui n’entre pas dans la liste des héritiers d’un défunt. Concrètement, cette personne est désignée par la loi comme une non parente de ce défunt. Cela signifie qu’elle ne dispose d’aucun droit légal dans la succession de ce dernier. Le tiers peut ainsi être un membre éloigné de la famille du défunt (neveu, nièce, cousin, oncle, tante, etc.), mais également une personne étrangère à sa famille. Il peut enfin être une personne morale, comme une association, un syndicat, ou une fondation par exemple.

Selon les termes de la loi, il existe toutefois certaines limites :

  • Seuls des legs considérés comme “modiques”, en remerciement des services rendus par des professionnels de la santé (médecins, infirmières, etc.) sont légaux.
  • La même restriction de modicité existe pour le ministère du culte, ainsi que pour les administrateurs médico-sociaux hébergeant des personnes âgées ou handicapées.
  • Les mandataires judiciaires chargés de protéger les personnes majeurs vulnérables sur décision de justice ne peuvent recevoir aucune donation.

Limites légales de la donation à un tiers

La donation à un tiers est strictement encadrée et délimitée par la loi pour le cas où il existe des héritiers réservataires (les descendants du défunt ou son conjoint survivant). En effet, ces derniers sont protégés et doivent recevoir une part réservée du patrimoine de leur auteur ou époux après son décès. Concrètement, cela signifie que la loi ne permet pas à un donateur de faire une donation de l’ensemble de son patrimoine à une tierce personne.

Si le donataire, bénéficiaire du don, est un tiers non-héritier (non appelé à la succession), la donation peut être diminuée ou contestée par un héritier si elle dépasse la quotité disponible du donateur : on parle dans ce cas d’action en réduction de la donation.

Fiscalité de la donation à un tiers

Lors de la transmission à titre gratuit d’une partie du patrimoine du donateur à un tiers, les droits de donation sont élevés ! Ils s’élèvent en effet à 60 % de la valeur du ou des biens donnés, lourde fiscalité qui peut s’avérer rédhibitoire.

La donation à un tiers non-héritier ne bénéficie pas de l’abattement forfaitaire sur les droits de donation. Cependant, le tiers non-héritier bénéficie d’un abattement de 1.594 euros sur les droits dus.

>> A lire aussi – Succession et héritage : le lexique pour tout comprendre

Donation à un tiers et assurance-vie

L’assurance-vie est fiscalement avantageuse pour laisser un capital à un tiers. En effet, si le donateur désigne un tiers comme son bénéficiaire avant ses 70 ans, cette personne peut recevoir au décès le capital accumulé sur le contrat :

  • sans aucune fiscalité jusqu’à 152.500 euros ;
  • avec une taxation de 20 % pour les 700.000 euros suivants ;
  • avec une taxation de 31,25 % au delà de 852.500 euros.

Après les 70 ans du donateur, seuls des droits sont perçus sur la fraction des primes supérieure à 30.500 euros. Le conjoint survivant ou le partenaire lié par un PACS sont quant à eux totalement exonérés de droits.

CAPITAL   PUBLIÉ LE 26/11/2018 À 14H27

29 novembre 2018

Mutuelle Comment choisir une complémentaire santé individuelle ?

Mutuelle

 

Comment choisir une complémentaire santé individuelle ?

Entre l’inflation des honoraires médicaux et la réduction des remboursements, la complémentaire santé apparaît plus que jamais indispensable. Mais son coût ne cesse d’augmenter. D’où l’importance de souscrire un contrat au ratio prix/garanties optimal.

 

Plus personne ou presque n’envisage aujourd’hui de se passer d’une complémentaire santé. La mutuelle est en effet au cœur de notre système de santé puisque Sécurité sociale et organismes complémentaires se partagent la prise en charge financière des soins quotidiens (consultations, médicaments) et de ceux qui le sont moins (hospitalisation, appareillage dentaire…). Cette répartition est pourtant loin d’être harmonieuse : elle s’est construite, au-delà des grandes orientations publiques en matière de santé, en partie au détriment des assurés.

Face à l’augmentation constante de la consommation de soins et de biens médicaux, chiffrée à 2 843 € par habitant en 2013, et face au déficit structurel de la branche maladie de la Sécurité sociale, de multiples mesures d’économies ont ainsi été prises au cours de ces vingt dernières années : instauration d’un parcours de soins coordonnés, de participations forfaitaires et de franchises, diminution des taux de remboursement pour certains médicaments… Toutes ont directement impacté le budget des particuliers.

Parallèlement, certains postes de soins continuent d’être très peu ou très mal pris en charge par le régime obligatoire (optique, dentaire…), transférant de facto aux organismes complémentaires la charge de rembourser à leurs assurés tout ou partie de la différence entre la dépense réelle et les versements anecdotiques reçus de l’assurance maladie. Sans oublier les dépassements d’honoraires financés, eux aussi, pour partie par les organismes complémentaires : en 2013, leur taux moyen par rapport au tarif opposable (ou base de remboursement de l’assurance maladie) a été de 57 % (1).Résultat : les cotisations ne cessent de grimper, accompagnées, si besoin en était, de l’ajout de diverses taxes obligatoires ces dernières années !

Pour les prises en charge en revanche, c’est clairement l’effet inverse : bien que nécessaire pour tenter de juguler les dépassements d’honoraires – dont l’effet pervers, entre autres, consiste à limiter l’accès aux soins des personnes les moins bien couvertes –, l’arrivée d’une nouvelle réglementation des contrats responsables pourrait conduire d’ici quelques années à augmenter davantage le reste à charge des ménages (8,8 % actuellement) si d’aventure ils consultent des professionnels de santé non signataires d’un contrat d’accès aux soins (CAS). Car à défaut d’une régulation générale des tarifs par les pouvoirs publics, ce sont encore et toujours les assurés qui supportent les dérives des praticiens s’ils se dirigent, comme c’est très souvent le cas, vers un spécialiste non adhérent au CAS mais vivement recommandé par leur médecin traitant ou si, hospitalisés et en situation de vulnérabilité, ils ne peuvent guère sélectionner les praticiens en fonction de leur adhésion ou non au CAS…

UNE DÉMARCHE PRAGMATIQUE ET RESPONSABLE

Savoir choisir une complémentaire santé individuelle ou savoir se défaire d’un contrat pour en viser un autre plus performant et plus adapté à ses besoins est essentiel. Cette démarche concerne tous ceux qui ne bénéficient pas aujourd’hui d’un contrat collectif, directement ou indirectement par l’intermédiaire de leur conjoint, partenaire de PACS ou concubin : jeunes en quête d’un emploi, chômeurs de longue durée, auto-entrepreneurs, personnes salariées d’un particulier, indépendants, retraités de tous statuts professionnels et fonctionnaires d’État ou des collectivités territoriales et hospitalières. Elle concerne aussi tous ceux qui, demain, ne pourront plus bénéficier d’un contrat collectif à la suite d’un changement professionnel (licenciement, entreprenariat individuel…) ou personnel (décès du conjoint, divorce, jeune de plus de 25 ans…).

Pour autant, comment procéder ? Comment s’y retrouver dans ce marché pléthorique de l’assurance individuelle qui se caractérise par un « foisonnement de contrats qui rend loffre difficilement lisible » si l’on reprend les termes employés récemment dans une note sur l’assurance maladie, rédigée par le Conseil d’analyse économique (CAE), instance présidée par le Premier ministre et composée de chercheurs et d’économistes de sensibilité diverses ?

Pour vous y aider, nous avons mis en place différents outils. Ci-dessous, vous trouverez tout d’abord une liste des différents critères à étudier ou à prendre en compte pour comprendre les grandes lignes des contrats santé et les stratégies  commerciales actuelles, avec leurs avantages et leurs limites.

Nous avons également conçu des fiches correspondant aux profils types des personnes qui ont ou auront besoin de souscrire pour elles-mêmes une complémentaire santé : retraités, jeunes sans emploi, travailleurs indépendants, etc. Pour chaque profil, vous trouverez la réglementation spécifique qui s’applique le cas échéant et différents éléments pour lesquels il nous apparaît nécessaire de faire preuve d’une certaine vigilance au moment de la souscription.

Il nous a également semblé important de vous permettre de comprendre certains  éléments clefs de l’assurance maladie d’aujourd’hui, et la façon dont ils s’imbriquent ou impactent toutes les complémentaires individuelles qui peuvent vous êtes proposées. Dans ce même esprit, parce que le langage des contrats et la signification « sonnante et trébuchante » de leurs taux de remboursement n’ont pas d’égal, nous mettons également à votre disposition des exemples concrets de remboursements, poste par poste, des restes à charge et donc de leur impact sur votre budget.

Enfin, pour vous aider à vous diriger vers un contrat qui ne soit ni « le moins cher possible » (car très limité en réalité) ni « le plus haut de gamme possible » (car très cher en réalité), mais tout simplement ajusté à votre propre ratio prix/garanties, nous mettons à votre disposition un comparateur. Un de plus ?… Pas tout à fait, puisqu’à l’inverse des autres comparateurs du marché, notre sélection d’organismes assureurs et de contrats ne résulte pas d’accords commerciaux. Et, faut-il le préciser, notre démarche n’a rien de mercantile puisque nous ne percevons aucune commission !

APPRÉHENDER LES NIVEAUX DE GARANTIES

La plupart du temps, les contrats individuels comportent deux ou trois niveaux de garanties, le marketing se chargeant d’en donner une définition « maison ». Le premier niveau couvre en principe le seul ticket modérateur pour tous les postes de soins. Dans l’esprit, il s’apparente donc à la CMU-C et seules les personnes au budget extrêmement restreint, mais dont les revenus sont trop élevés pour prétendre à la CMU-C, ou les adeptes des alternatives médicales (homéopathie, phytothérapie…) optent pour un tel contrat. Pour les soins courants et l’hospitalisation, dans la mesure où vous respectez non seulement le parcours de soins coordonnés, mais évitez à tout prix les consultations ou les actes avec dépassements d’honoraires, même cantonnés avec un contrat d’accès aux soins (CAS), votre reste à charge se limitera aux participations et franchises usuelles, à l’exclusion du forfait journalier hospitalier désormais remboursé de façon illimitée dans le temps. Pour les médicaments, le ticket modérateur vient compléter les remboursements de l’assurance maladie qui ont lieu à hauteur de 65 %. Pour ceux remboursés à 30 % (entrent dans cette catégorie les médicaments homéopathiques notamment) ou à 15 % en revanche, les complémentaires responsables n’ont pas d’obligation de prise en charge du ticket modérateur. Selon l’organisme complémentaire, cette garantie est d’un niveau très contrasté : une récente enquête de la Dreesindique par exemple que moins d’un tiers des contrats de mutuelles prennent en charge ce ticket modérateur, alors que cette proportion est de 9 contrats sur 10 pour les institutions de prévoyance ou les assureurs…

Quant aux actes ou équipements coûteux (monture de lunettes, prothèse dentaire…), ce type de contrat ne sert pas à grand-chose, sauf si l’organisme assureur a ponctué ce premier niveau de garantie de « bonus » ou d’options lui permettant de se distinguer des produits de la concurrence.

Les autres niveaux de garanties qui peuvent vous être proposés sont évidemment plus « couvrants », mais plus chers aussi : tous ont la particularité de prendre en charge une part des dépassements d’honoraires médicaux ou chirurgicaux (150 ou 200 % par exemple), d’offrir des remboursements sous forme de forfaits pour divers équipements (lunettes, prothèses…) ou actes totalement ignorés par l’assurance maladie (ostéopathie…) ou encore pour les frais de séjour à l’hôpital. Mis à part la nouvelle réglementation qui, depuis peu, borne plus encore les obligations des contrats « responsables », chaque organisme assureur a ici la liberté de bâtir les garanties de ses contrats en fonction de sa philosophie du business et des stratégies commerciales qu’il entend poursuivre. La concurrence est donc particulièrement vive.

ANALYSER SA CONSOMMATION DE SOINS

Même si vous êtes du genre « ceinture et bretelles », rien ne sert de vous assurer au maximum si vous consommez volontairement au minimum ! Pour choisir avec perspicacité votre niveau de garantie, analysez votre comportement en tenant compte de la façon dont vous respectez ou non le parcours de soins coordonnés, de la fréquence de vos soins (consultations et médicaments hors dispositif pour affection de longue durée), du type de vos soins (conventionnels, c’est-à-dire remboursés pour partie par l’assurance maladie ou non) et de leur tarif (avec ou sans dépassements d’honoraires). Faites ensuite un calcul chiffré de leur coût annuel réel après prise en charge de l’assurance maladie (il ne reste donc à votre charge que le ticket modérateur, le forfait journalier hospitalier le cas échéant et les éventuels dépassements) et comparez ce montant à ce que vous coûterait une complémentaire « basique » (limitée au remboursement du ticket modérateur) par exemple. Si le total de vos restes à charge demeure inférieur à ce que vous devriez débourser pour une individuelle santé, vous pouvez envisager de vous passer de mutuelle, ne serait-ce que temporairement. Dans le cas inverse, en fonction de l’importance du ratio obtenu, vous saurez quel niveau de garanties souscrire.

SE SERVIR AVEC MODÉRATION DES OPTIONS

C’est une tendance récente dans laquelle s’engouffrent de nombreux acteurs : vous permettre de moduler votre contrat par le biais de différentes options vous permettant ponctuellement d’être mieux remboursé. Avantage de ce système : obtenir des renforts de remboursement sur certains postes de soins sans avoir à souscrire un niveau général élevé sur toutes les garanties. Inconvénient : à terme, ce système n’est pas forcément moins cher contrairement à ce que le marketing laisse entendre, y compris pour les options proposées dans le cadre des contrats socle ANI, puisque s’ils sont souscrits, ces renforts sont en effet systématiquement consommés !

REPÉRER LES BONNES OPÉRATIONS COMMERCIALES

Comme au supermarché, les promotions se multiplient sans complexes dans les rayons des complémentaires individuelles ! Notamment en fin d’année où, pour vous inciter à changer d’organisme (les contrats débutent souvent en janvier), un ou deux mois de cotisation (répartis dans ce cas sur 2 années) sont couramment offerts. Et parce que deux adhésions valent mieux qu’une, celle du conjoint permet souvent d’abaisser la facture de 10 % par an. Depuis peu, il y a encore mieux… Certains organismes ont mis en place un système de compensation qui vous accorde une ristourne de 10 % ou de 20 % sur le montant de la cotisation à condition que vous acceptiez un reste à charge de 1 € ou de 2 € par exemple par facture de pharmacie ou par consultation. Mais attention, car si vous devez subitement multiplier les soins et si vous devez attendre l’échéance annuelle de votre contrat pour renoncer à ce mécanisme, vous ne serez sans doute pas gagnant au bout du compte !

SAISIR LES ÉCONOMIES DES RÉSEAUX DE SANTÉ 

Ces réseaux regroupent des professionnels qui acceptent de baisser leur prix en contrepartie d’un afflux de clientèle. Pour l’optique comme les prothèses dentaires ou auditives, c’est un vrai « plus » puisqu’il limite les restes à charge (les prix sont plus raisonnables) pour les patients. Pour l’optique, c’est un paramètre dont il faut impérativement tenir compte au vu de la nouvelle réglementation des contrats responsables qui plafonne en montant et dans le temps les remboursements. Pour autant, attention à l’interprétation qu’en font les acteurs du marché… Les assureurs proposent ainsi un seul et même forfait de remboursement, quel que soit votre choix : vous diriger vers un professionnel totalement indépendant ou un professionnel rattaché à leur réseau de partenaires santé. À l’inverse, les mutuelles sont depuis peu (loi no 2014-57 du 27 janvier 2014) autorisées à aller vers des remboursements forfaitaires à deux niveaux, sachant que le niveau le plus élevé (qui peut être jusqu’à 2 ou 3 fois supérieur à celui du second niveau !) est strictement réservé aux actes effectués auprès de leur réseau de soins.

POUVOIR PROFITER DE REMBOURSEMENTS MAJORÉS

Autre tendance qui vise à un comportement plus responsable : l’accès à des bonus. Le principe est très simple : ne pas consommer le forfait optique ou dentaire une année donnée ouvre droit l’année suivante et celle d’après, à une majoration de ce même forfait (220 € puis 250 € au lieu des 200 € initiaux par exemple). Certains contrats figent même le bonus à son maximum, c’est-à-dire la 4eannée. Revers de la médaille : il faut évidemment conserver le contrat plusieurs années pour en profiter !

NE PAS NÉGLIGER LES PRESTATIONS D’ASSISTANCE

De plus en plus d’organismes complémentaires introduisent dans leurs contrats un volet « assistance » (compris d’office ou proposé sur option) essentiellement opérationnel en cas d’hospitalisation. C’est un élément de choix important, surtout lorsque l’on avance en âge. Les acteurs les plus performants sur ce point sont les mutuelles : certaines appliquent aussi leurs prestations aux maternités à risque (heures d’aide à domicile…) ou aux personnes en perte d’autonomie (visite d’un ergothérapeute, installation d’un service de téléassistance…).

UN TARIF DE PLUS EN PLUS AU RISQUE

En plus du niveau de contrat choisi, le prix d’une mutuelle dépend essentiellement de l’âge, c’est-à-dire d’un risque accru de consommation des garanties : c’est ce qui explique pour partie (et hors application de taxes) les augmentations régulières. Pour les assureurs, elles sont annuelles ; pour les mutuelles, elles peuvent avoir lieu par paliers, tous les 5 ans par exemple. D’autres paramètres peuvent aussi intervenir dans le montant de la cotisation : lieu d’habitation (en PACA comme en Île-de-France, les dépassements d’honoraires sont plus fréquents tandis qu’en Alsace-Moselle, les complémentaires interviennent moins du fait d’un régime local obligatoire), catégorie socio-professionnelle et sexe. À l’opposé, certaines mutuelles de fonctionnaires conservent une tarification en lien direct avec le traitement indiciaire ou la pension de retraite.

(1) Source : Drees, Comptes nationaux de la santé en 2013, septembre 2014.

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour les auto-entrepreneurs Visez les contrats simples

Mutuelle pour les auto-entrepreneurs

 

Visez les contrats simples

Les auto-entrepreneurs sont des travailleurs indépendants. Si leur activité est exercée à titre principal, ils doivent souscrire une complémentaire individuelle. S’ils ont une activité professionnelle autre et peuvent bénéficier d’une complémentaire collective (en tant que salarié ou en tant que conjoint d’un salarié par exemple), ils n’en ont pas besoin.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations, pharmacie, soins dentaires, frais d’optique, etc., à hauteur du ticket modérateurou davantage.
  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser le fait de rester assuré plusieurs années.
  • Existence d’une application mobile pour gérer au mieux dépenses et remboursements.

LES GARANTIES INTÉRESSANTES

  • Accès à des réseaux de soins en optique ou dentaire notamment.

LA RÉGLEMENTATION

  • N’ayant pas les mêmes obligations fiscales et administratives que les autres indépendants, les auto-entrepreneurs ne peuvent pas déduire de leur revenu imposable les cotisations versées chaque année pour une complémentaire individuelle.
  • Les contrats destinés aux auto-entrepreneurs obéissent à la même réglementation que les autres contrats du marché. Ils doivent être responsables et solidaires : absence de sélection médicale à l’entrée, garanties viagères, prise en charge de certains actes de prévention notamment.

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Pour les soins les plus coûteux (optique, dentaire…), même lorsque la prise en charge se limite au ticket modérateur, l’absence de délai de carence est un point à vérifier. À défaut, aucun remboursement ne sera accordé.
  • Lorsque l’activité est exercée à titre principal, les revenus sont souvent modestes : il est alors judicieux de vérifier si l’on peut avoir droit à l’ACS (aide à la complémentaire santé).

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour les familles Négociez un tarif de groupe

Mutuelle pour les familles

 

Négociez un tarif de groupe

Lorsque aucun des parents ne peut « rattacher » son ou ses enfants à un contrat collectif (parce que chacun est auto-entrepreneur, demandeur d’emploi, sans emploi ou fonctionnaire par exemple), ou lorsque celui-ci est un contrat socle, avec des prises en charge modestes, il est alors nécessaire de souscrire une mutuelle familiale ou une surcomplémentaire familiale.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations avec dépassements d’honoraires (nécessaire au vu des nombreux spécialistes régulièrement consultés pour les enfants), imagerie médicale avec dépassements d’honoraires, pharmacie et hospitalisation.
  • Frais d’orthodontie pour les enfants dès 10-12 ans.
  • Frais d’orthophonie pour les enfants dès 10-12 ans également.

LES GARANTIES INTÉRESSANTES

  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser le fait de rester assuré plusieurs années.
  • Forfait naissance pour chaque enfant.
  • Prestations d’assistance enfant malade.

LA RÉGLEMENTATION

  • Les contrats « famille » obéissent à la même réglementation que les autres contrats du marché. Ils doivent être responsables et solidaires : absence de sélection médicale à l’entrée, garanties viagères, prise en charge de certains actes de prévention notamment.
  • Même s’il n’existe aucun texte sur ce point, les enfants et les jeunes jusqu’à 25 ans (âge qui correspond en principe à leur entrée dans la vie active), bénéficient automatiquement du même niveau de garantie que leur(s) parent(s) assuré(s). Il est possible de les relier, au choix, au contrat de leur père ou à celui de leur mère. Il est également possible d’opter pour un contrat global : toutes les personnes assurées disposent dans ce cas du même niveau de garanties.

LES POINTS DE VIGILANCE

  • À niveaux de garanties identiques, souscrire une mutuelle familiale regroupant 2 adultes et 2 enfants par exemple plutôt que 4 contrats individuels, doit en principe revenir moins cher.

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour indépendants et professionnels libéraux Profitez de la déductibilité de vos cotisations

Mutuelle pour indépendants et professionnels libéraux

 

Profitez de la déductibilité de vos cotisations

Les travailleurs indépendants au sens large (artisans, commerçants, professionnels libéraux et dirigeants d’entreprise) doivent souscrire par eux-mêmes une individuelle santé. Une cible de choix pour l’ensemble des organismes assureurs.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations avec dépassements d’honoraires (dans le cadre du CAS), imagerie médicale avec dépassements d’honoraires, pharmacie et hospitalisation.
  • Équipements optiques et prothèses dentaires (très peu couverts par l’assurance maladie).

LES GARANTIES INTÉRESSANTES

  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser le fait de rester assuré plusieurs années.
  • Possibilité d’analyse en ligne des devis dentaires ou optiques.
  • Attestation fiscale Madelin disponible en ligne, sans formalités.
  • Existence d’une application mobile pour gérer au mieux dépenses et remboursements ou pour géolocaliser les partenaires santé des réseaux de soins.

LA RÉGLEMENTATION

  • Les TNS (travailleurs non salariés) et les gérants d’entreprise majoritaires peuvent déduire de leur revenu professionnel imposable, sous certaines conditions (être à jour de ses cotisations sociales…), les cotisations versées chaque année pour une complémentaire individuelle, sous réserve que celle-ci soit responsable.
  • Les cotisations versées pour le conjoint (selon son statut) et les enfants (si rattachés à votre numéro de Sécurité sociale) sont également déductibles.
  • Les remboursements reçus ne sont pas considérés comme des revenus imposables.

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Du fait de la déductibilité des cotisations (sous réserve que le contrat soit responsable), la tentation de souscrire un contrat « haut de gamme » est très forte.
  • Toutes les TPE doivent proposer, à compter du 1er janvier 2016, une complémentaire santé « socle » ANI, voire plus généreuse, à leurs salariés.
  • Les offres santé pour TNS sont souvent associées à un volet prévoyance (versement d’un capital décès, indemnités journalières en cas d’arrêt maladie…), surtout pour les gérants majoritaires.
  • Le marché des TNS est extrêmement concurrentiel. Entre autres  « bonus », on trouve des offres aux garanties immédiates (aucun délai de carence y compris pour les postes de soins coûteux), des offres accessibles sans limite d’âge et la possibilité d’adapter les garanties aux besoins spécifiques des autres personnes assurées (enfants notamment).
  • Accès direct au Comparateur mutuelles santé de Que Choisir 

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour les demandeurs d’emploi Utilisez la portabilité avant tout

Mutuelle pour les demandeurs d’emploi

Utilisez la portabilité avant tout

Une fois le contrat de travail rompu, un salarié peut continuer à bénéficier du contrat santé collectif de son entreprise. Cette portabilité des garanties a fait l’objet de plusieurs modifications ces dernières années. Elle n’existe pas pour les indépendants qui cessent leur activité.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations, pharmacie, soins dentaires, frais d’optique, etc., à hauteur du ticket modérateur ou davantage.

LES GARANTIES OU OPTIONS INTÉRESSANTES

  • Accès à des réseaux de soins en optique ou dentaire notamment.
  • Accès à des services experts d’informations et de « chat » sur la santé, les dépistages, etc.

LA RÉGLEMENTATION

  • La portabilité de la couverture santé permet à un demandeur d’emploi de continuer à bénéficier de la complémentaire santé collective de l’entreprise qui l’a licencié, sans aucun changement côté garanties. Cet acquis social connaît une limite : lorsque le licenciement a été prononcé pour faute lourde.
  • Cette portabilité est égale à la durée du dernier contrat de travail, avec un maximum de 12 mois. Elle cesse lorsque la personne n’est plus indemnisée par Pôle emploi ou lorsqu’elle recouvre une activité (salariée ou non). Contrairement à ce qui prévalait lorsqu’il était salarié, le demandeur d’emploi n’a rien à payer.
  • À l’issue des 12 mois maximum, le demandeur d’emploi (indemnisé ou non) peut conserver la complémentaire collective, mais à titre individuel. Il a 6 mois pour se décider. Dans ce cas, la hausse de la prime de base est plafonnée à 50 % de la cotisation initiale, c’est-à-dire hors participation de l’employeur. Pour une cotisation de 100 €/mois avec une participation de moitié de l’employeur par exemple, un demandeur d’emploi peut donc payer jusqu’à 150 €/mois alors qu’il payait 50 €/mois lorsqu’il était salarié !
  • Si le contrat collectif couvrait le conjoint et les enfants avant la rupture du contrat de travail, la portabilité leur est étendue dans les limites énoncées ci-dessus et dans le cadre des garanties en vigueur dans l’entreprise. Cette règle ne s’applique pas si un enfant naît durant la période de portabilité.
  • Un demandeur d’emploi, indemnisé ou non, peut bénéficier de la CMU-C ou de l’ACS. À une seule condition : le total de ses ressources doit être particulièrement modeste !
  • Un demandeur d’emploi en fin de droits, donc non indemnisé, qui perçoit le RSA, peut bénéficier de la CMU-C sans aucun plafond de ressources.

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Prolonger son ex-complémentaire santé collective est rarement judicieux : ses garanties généreuses deviennent vite surdimensionnées, ce qui finit par coûter très cher surtout si les deux conjoints doivent s’assurer.
  • Avec un budget serré, il est nécessaire de faire jouer la concurrence pour trouver un contrat moins cher. S’il y a continuité d’assurance et si les garanties sont au moins d’un niveau équivalent aux précédentes, changer de contrat n’est pas pénalisant. Mais cela peut le devenir si on choisit de ne pas s’assurer quelques mois histoire de faire des économies : à l’entrée de la nouvelle complémentaire, les soins les plus onéreux ne sont en effet couverts qu’au terme de délais de carence (période pendant laquelle aucun remboursement n’a lieu) parfois longs (jusqu’à 9 ou 12 mois).
  • Le fait de pouvoir consulter dès à présent des professionnels de santé, médecins compris, sans avoir à faire d’avance d’argent en attendant la généralisation du tiers payant prévue pour fin 2017.

 

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour fonctionnaires et militaires Les contrats des mutuelles sont très bien adaptés

Mutuelle pour fonctionnaires et militaires

Les contrats des mutuelles sont très bien adaptés

Le régime d’assurance maladie obligatoire de la plupart des agents et des personnels des trois fonctions publiques (État, collectivités territoriales et collectivités hospitalières) et des militaires est géré de très longue date, c’est une spécificité, par différentes mutuelles de fonctionnaires. Cette situation particulière explique la prédominance de ces mutuelles « historiques » auprès des agents, sur le marché de la complémentaire santé individuelle.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations, pharmacie, soins dentaires, frais d’optique, etc., à hauteur du ticket modérateurou davantage.
  • Indemnités journalières versées au-delà des 90 premiers jours de maladie (par année glissante) ou d’incapacité temporaire, lorsque la prise en charge financière de l’intégralité du traitement s’interrompt ou diminue.

LES GARANTIES OU OPTIONS INTÉRESSANTES

  • Remboursements différenciés beaucoup plus importants à condition que les actes soient réalisés par un professionnel de santé membre d’un réseau de soins (dentaire et optique notamment).
  • Possibilité de continuer à être couvert à la retraite (et même de façon viagère) par le même contrat que précédemment sans hausse spectaculaire de la cotisation.

LA RÉGLEMENTATION

  • Les fonctionnaires et les militaires ne bénéficient d’aucun dispositif de complémentaire santé collective. Même chose pour les contractuels de la fonction publique.
  • Selon leurs ministères de tutelle, les fonctionnaires et les contractuels de la fonction publique ont la possibilité de choisir une individuelle santé préalablement labellisée ou conventionnée. Le cas échéant, il peut y avoir participation financière, mais celle-ci est fixée par chaque ministère et peut être symbolique : quelques euros par an seulement. Ils peuvent aussi soit choisir une individuelle santé classique, de façon totalement autonome, ou être couverts par le contrat collectif d’entreprise dont peut éventuellement bénéficier leur conjoint (ou partenaire de PACS, ou concubin).

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Cotisation calculée en fonction du traitement indiciaire brut (avec ou sans primes selon les mutuelles), ce qui est particulièrement intéressant pour les fonctionnaires qui partent à la retraite ou ceux qui sont en début de carrière, mais pas forcément pour les actifs qui gagnent plutôt bien leur vie (attaché d’ambassade, professeur d’université, chercheur…).
  • Garanties généralement positionnées moyen de gamme, ce qui peut poser problème sur certains postes spécifiques (orthodontie enfant, implant dentaire…) traditionnellement onéreux, surtout si l’on est géographiquement éloigné de praticiens affiliés à un réseau de soins.
  • Possibilité de verser une « cotisation de maintien » peu chère qui efface les délais de carence des garanties les plus chères (optique, dentaire…) lorsque l’on renoue, après avoir été détaché de la fonction quelques années par exemple, avec une mutuelle de fonctionnaires.

 

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour jeunes et étudiants Visez les contrats pas chers ou l’ACS

Mutuelle pour jeunes et étudiants

 

Visez les contrats pas chers ou l’ACS

Encore étudiants ou non, les plus de 18 ans qui doivent s’assurer seuls (demandeur d’emploi, en stage d’insertion professionnelle, en cours de création d’entreprise…) ou qui ne peuvent plus bénéficier de la complémentaire de leurs parents constituent une cible de choix pour les acteurs en présence. Les mutuelles jeunes se multiplient, les astuces marketing aussi.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Consultations, pharmacie et hospitalisation à hauteur du ticket modérateur, suffisant si l’on consulte uniquement des médecins adhérant au CAS.

LES GARANTIES OU OPTIONS INTÉRESSANTES

  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser le fait de rester assuré plusieurs années.
  • Prise en charge de médicaments antipaludéens et de vaccins non remboursés pour ceux qui voyagent régulièrement.
  • Accès à des réseaux de soins en optique ou dentaire notamment.
  • Accès à un service expert d’informations et de « chat » sur la santé, les dépistages, etc.
  • Existence d’une application mobile pour gérer au mieux dépenses et remboursements.

LA RÉGLEMENTATION

  • Les contrats « jeunes » ou « étudiants » obéissent à la même réglementation que les autres contrats du marché. Ils doivent être responsables et solidaires : absence de sélection médicale à l’entrée, garanties viagères, prise en charge de certains actes de prévention notamment.
  • Un jeune peut bénéficier de la CMU-C ou de l’ACS. À une seule condition : le total de ses ressources doit être particulièrement modeste !

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Le fait de pouvoir consulter dès à présent des professionnels de santé, médecins compris, sans avoir à faire d’avance d’argent en attendant la généralisation du tiers payant prévue pour fin 2017.
  • Pour les soins les plus coûteux (optique, dentaire…), même lorsque la prise en charge se limite au ticket modérateur, l’absence de délai de carence est un point à vérifier. À défaut, aucun remboursement ne sera accordé.
  • Les mutuelles pour « jeunes » ou « étudiants » tentent de se différencier en jouant notamment la carte de la prévention. Il ne s’agit que d’astuces marketing, les remboursements pour frais de contraception ou de sevrage tabagique par exemple étant très souvent anecdotiques.
  • En plus des grandes garanties de base généralement souscrites en version ticket modérateur, les contrats comportent de plus en plus d’options ou « renforts » de remboursement pour des soins ou appareillages (optique…) très peu pris en charge par l’assurance maladie. Attirants, ces renforts « à la carte » doivent être choisis à la souscription. Problème : ils renchérissent immédiatement le prix du contrat qui devient donc moins compétitif. Pour remédier à cet inconvénient, certains contrats autorisent une souscription au fil de l’eau. Une démarche opportuniste qui comporte deux limites : une entrée différée dans la garantie du fait d’un délai de carence et à terme, une hausse de cotisation plus élevée car la garantie a été « consommée ».

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Mutuelle pour les retraités Optez pour une mutuelle spécifique

Mutuelle pour les retraités

 

Optez pour une mutuelle spécifique

Toutes les personnes qui envisagent de faire valoir leurs droits à la retraite d’ici peu (salariés, indépendants, professionnels libéraux, fonctionnaires…) peuvent être intéressées par une mutuelle senior. Il en va de même pour les retraités qui souhaitent changer de complémentaire santé.

 

LES GARANTIES INDISPENSABLES

  • Hospitalisation (les dépassements d’honoraires médicaux et les frais pour chambre individuelle font très vite grimper la note).
  • Appareillage auditif, équipements optiques et prothèses dentaires (très peu couverts par l’assurance maladie).

LES GARANTIES OU OPTIONS INTÉRESSANTES

  • Chirurgie réfractive des yeux, soins de pédicure et vaccins « exotiques » (non pris en charge par l’assurance maladie).
  • Médecines douces (acupuncteur, ergothérapeute, ostéopathe…).
  • Assistance en cas de maladie grave ou d’hospitalisation à domicile.
  • Accès à des réseaux de soins en optique ou dentaire notamment (prix plus bas car négociés et remboursements mutuelle plus élevés).
  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser la  fidélité sur plusieurs années.

LA RÉGLEMENTATION

  • Les salariés qui bénéficient d’un contrat santé collectif jusqu’à leur date de départ en retraite peuvent le souscrire à titre individuel : ils doivent en faire la demande à l’organisme assureur au plus tard dans les 6 mois à compter de leur départ de l’entreprise (loi Évin de 1989). Les garanties restent identiques et l’augmentation de la prime de base – c’est-à-dire hors participation de l’employeur – qui pouvait immédiatement grimper jusqu’à 50 % est désormais lissée dans le temps (1). Pour une cotisation de base de 100 €/mois par exemple, avec une participation de moitié de l’employeur, un salarié qui payait 50 €/mois va ainsi payer son contrat 100 €/mois la première année de sa retraite, 125 €/mois la deuxième année et 150 € la troisième année, sachant qu’au-delà, la hausse n’est plus plafonnée.
  • Si la hausse est plafonnée à 50 % sur trois ans pour l’ex-salarié, elle ne l’est pas pour son conjoint ou pour les autres ayants droits (enfants…), même si ceux-ci étaient auparavant couverts par le contrat collectif.
  • Comme toute autre personne, un retraité peut bénéficier de la CMU-C ou de l’ACS. À une seule condition : le total de ses ressources (pensions de retraite + autres revenus éventuels) doit être particulièrement modeste !
  • Les travailleurs non salariés (indépendants, professionnels libéraux, gérants majoritaires non salariés d’une SARL…) qui partent à la retraite perdent l’avantage fiscal dont ils bénéficiaient jusqu’à présent (déductibilité des cotisations du bénéfice professionnel imposable, dans certaines limites).
  • Ne serait-ce que temporairement, un ex-salarié ou un ex-indépendant retraité peut bénéficier de la mutuelle santé d’entreprise de son conjoint si celui-ci est encore en activité en tant que salarié. Selon la générosité de l’entreprise, cette prise en charge peut se faire gratuitement ou à moindre coût.

LES POINTS DE VIGILANCE

  • Prolonger la complémentaire de l’employeur n’est pas forcément intéressant. De nombreuses garanties deviennent inutiles (forfait maternité, orthodontie pour les moins de 16 ans, forfait contraceptifs oraux…) alors qu’elles continuent à faire partie du contrat, donc à coûter. Parallèlement, de nombreuses autres garanties deviennent indispensables (cure thermale, appareillage auditif…) alors qu’elles ne font pas toujours partie du contrat initial ou peuvent comporter des prises en charge plus limitées.
  • De nombreux contrats comportent des limites d’âge au-delà desquelles il n’est plus possible d’adhérer. Celles-ci démarrent souvent à 70 ans. Tous ceux qui choisissent de se passer d’une complémentaire santé pour des questions financières, ne serait-ce que temporairement, doivent en tenir compte pour ne pas être définitivement exclus de la complémentaire santé.

NOTES

(1) Décret n° 2017-372, entré en application le 1er juillet 2017.

Roselyne Poznanski

29 novembre 2018

Prix du timbre Le rouge vif va-t-il tourner au rouge de colère ?

Prix du timbre 

 

Le rouge vif va-t-il tourner au rouge de colère ?

Le 1er janvier prochain, le prix du « timbre rouge » augmentera, pour franchir la barre symbolique des 1 € ; le tarif de la lettre prioritaire (distribution en J+1) s’établira alors à 1,05 €, soit un prix près de 2 fois plus élevé qu’il y a 10 ans.

 

Bien que je n’entrevoie bien entendu pas les consommateurs enfiler en masse un gilet rouge pour défendre une baisse du prix du timbre, cette nouvelle hausse d’un produit, d’un service, symbolique ne peut que marquer les esprits et interroger quant à ses fondements. En effet, pour que ces hausses puissent être acceptées par les consommateurs, il faudrait a minima qu’elles soient parfaitement objectivées.

Si elles résultent en grande partie de l’indéniable baisse des volumes en lien logique avec le développement des communications électroniques, il n’en demeure pas moins vrai que certains loups subsistent dans la régulation de ces tarifs par l’autorité dédiée (l’Arcep), comme par exemple un traitement plus défavorable des consommateurs par rapport aux professionnels, comme l’UFC-Que Choisir l’a déjà démontré, ou encore par la bienveillance du régulateur dans cette marche forcée vers la cherté.

Les consommateurs subissent déjà de plein fouet les hausses des tarifs des services postaux. Toutes gammes de courriers confondues, au 1er janvier les tarifs auront augmenté de 66,6 % (diabolique !) depuis 2010. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les consommateurs se détournent du courrier.

Je note qu’il n’existe pas de données précises sur l’évolution des volumes de lettres prioritaires envoyées par les particuliers (sacré manque de transparence…). Toutefois, malgré ce flou, les hausses tarifaires du timbre rouge auront évidemment agi comme un repoussoir et il y a fort à parier que les volumes poursuivront la logique baissière. C’est la raison pour laquelle je suis persuadé que le timbre rouge est menacé de disparition à très court terme. L’argument des pouvoirs publics et de La Poste est déjà attendu : les consommateurs n’utilisent plus ce service, il n’y a plus aucune raison de le maintenir, particulièrement au regard des coûts élevés qu’il engendre. Dans l’intervalle, les hausses tarifaires auront quand même sacrément forcé les habitudes des consommateurs.

D’ici cette disparition, ces derniers continueront immanquablement – sauf décision politique forte – à voir les prix augmenter… et pas seulement pour le timbre rouge ! Au 1er janvier la hausse des prix concernera également la Lettre Verte (distribution en J+2) dont le prix sera de 88 centimes, contre 57 centimes à son lancement en 2011. Quant au timbre dit « économique », l’Ecopli, dont la distribution s’effectue en 4 jours, il atteindra 86 centimes… soit le prix de la lettre prioritaire il y a deux ans.  Au global, la perspective des consommateurs est donc la suivante : hausse des prix, pour des prestations qualitativement en baisse. Rien de bien réjouissant.

 

 

Alain Bazot

Président de l’UFC – Que Choisir

28 novembre 2018

Fluoroquinolones Des antibiotiques à éviter

Fluoroquinolones

 

Des antibiotiques à éviter

Les plus connus s’appellent Tavanic ou Monoflocet. Ces antibiotiques, de la famille des fluoroquinolones, présentent des effets indésirables non seulement graves mais de plus en plus nombreux. Il faut arrêter de les utiliser pour des maladies courantes.

 

Que d’effets indésirables ! Le dossier des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones (Monoflocet, Tavanic et autres) ne cesse de s’alourdir. Ces médicaments sont autorisés contre diverses infections bactériennes : ORL, respiratoires, urinaires, gastro-intestinales, etc. Mais leur usage, en comprimé ou inhalé, apparaît de plus en plus risqué. Cet été, l’agence sanitaire américaine (FDA) exigeait que l’information soit renforcée sur ses effets possibles en santé mentale telles que des troubles de l’attention, de l’agitation, des problèmes de mémoire, etc. Courant novembre, un nouvel effet indésirable venait s’ajouter officiellement à cette liste : la survenue d’anévrismes aortiques. Il s’agit d’une dilatation de la paroi de l’artère qui peut se rompre et avoir des conséquences extrêmement graves. Ce risque est plus marqué chez les personnes âgées.

 

RESTREINDRE L’USAGE

Ces antibiotiques étaient déjà connus pour provoquer des troubles musculaires, articulaires (rupture du tendon d’Achille, par exemple) et nerveux. Des « effets indésirables durables, handicapants et potentiellement irréversibles », note l’Agence européenne du médicament qui recommande désormais d’en restreindre l’usage. Par exemple, leur utilisation est déconseillée en prévention de la diarrhée du voyageur. D’une manière générale, il faut les éviter pour des infections légères ou moyennement graves. Leur usage doit être réservé aux cas les plus graves, quand d’autres antibiotiques ne peuvent pas être utilisés. Pour les personnes âgées, souffrant de troubles rénaux ou prenant des corticoïdes, une prudence accrue est encore plus de mise.

RÉAGIR

Les professionnels de santé prescrivant ces antibiotiques devraient prévenir leurs patients d’arrêter le traitement en cas d’apparition de symptômes au niveau des muscles, des articulations et du système nerveux. Rapprochez-vous rapidement de votre médecin et n’hésitez pas à faire une déclaration de pharmacovigilance.

LES MÉDICAMENTS CONCERNÉS

 

  • Ciprofloxacine (Ciflox, Uniflox)
  • Lévofloxacine (Tavanic)
  • Moxifloxacine (Izilox)
  • Norfloxacine (marques génériques)
  • Fluméquine (Apurone)
  • Ofloxacine (Monoflocet, Oflocet)

Perrine Vennetier

28 novembre 2018

Oscaro.com Une dernière chance de réagir

Oscaro.com

 

Une dernière chance de réagir

Alors que la situation des clients d’Oscaro.com ne s’améliore pas, l’UFC-Que Choisir vient de mettre en demeure le vendeur de pièces détachées automobiles de respecter ses obligations légales. Si rien n’est fait pour y remédier rapidement, une action en justice pourrait être entamée.

 

Après avoir fait l’objet de rumeurs sur sa faillite et avoir annoncé une augmentation de son capital, la société Oscaro.com avait promis de faire de la qualité de service sa grande priorité. Deux mois après cet épisode, force est de constater qu’on en est très loin. Les clients mécontents continuent à témoigner sur notre forum et à demander de l’aide à nos associations locales pour résoudre le litige qui les oppose au vendeur en ligne de pièces détachées automobiles. Nombreux sont ceux qui racontent n’avoir jamais reçu la commande qu’ils avaient passée ou expliquent ne pas avoir réussi à obtenir le remboursement des sommes qu’ils avaient versées après une non-livraison ou suite à une rétractation.

Face à cette situation, l’UFC-Que Choisir a décidé de passer à la vitesse supérieure. Il y a quelques jours, notre service juridique a fait parvenir à la société Oscaro.com un courrier recommandé la mettant en demeure de respecter l’obligation légale qui lui est faite de rembourser « au plus tard dans les 14 jours » ses clients en cas d’absence de livraison (article L. 216-3 du code de la consommation) ou en cas de rétractation (article L. 221-24). Il lui est également rappelé qu’en cas de non-respect de ces délais, elle s’expose à une majoration des remboursements (1) voire à une amende administrative pouvant aller jusqu’à 75 000 euros (article L. 242-13).

Sans précision d’Oscaro sous 15 jours sur les mesures concrètes qu’elle entend prendre pour résoudre ces litiges et améliorer réellement le service aux clients, l’UFC-Que Choisir ne manquera pas d’alerter la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Bien sûr, elle se réserve aussi le droit de prendre des mesures plus coercitives pour qu’enfin Oscaro.com respecte ses clients.

(1) +10 % si le remboursement intervient dans les 30 jours suivant les 14 jours prévus, +20 % jusqu’à 60 jours et +50 % au-delà (article L. 241-4 du code de la consommation.

28 novembre 2018

Transition énergétique et programmation pluriannuelle de l’énergie Les mots du Président ne répondent pas aux maux actuels

Transition énergétique et programmation pluriannuelle de l’énergie

 

Les mots du Président ne répondent pas aux maux actuels

Le Président de la République vient d’annoncer les grandes lignes de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui fixe la stratégie française en matière d’énergie jusqu’en 2023, ainsi que des mesures en direction des ménages pour « rendre acceptable et démocratique » la transition énergétique. L’UFC-Que Choisir regrette que ces mesures d’accompagnement annoncées bien tardivement laissent encore une partie des consommateurs sur le bord de la route, et déplore le manque d’ambition de la PPE qui reste encore trop tournée vers la production d’énergie, sans que soit réellement posée la question de la maîtrise de la consommation, pourtant seule à même de répondre aux enjeux environnementaux et de maintien du pouvoir d’achat des ménages.

 

Programmation pluriannuelle de l’énergie : la charrue avant les bœufs ?

La vétusté énergétique des logements résidentiels (84 % sont en dessous de la classe énergétique D), couplée à l’utilisation massive du chauffage électrique, font de la France la championne d’Europe des pics de consommation électrique1, nous obligeant à maintenir des moyens de production disproportionnés (130 GW de puissance installée en 2017) et coûteux, dont certains ne fonctionnent que très rarement. C’est ainsi que sur les 7 dernières années, la consommation n’a dépassé 90 GW que 30 jours.

Dès lors, il est navrant de constater que les grandes annonces relatives à la PPE portent essentiellement sur le mix énergétique sans chercher au préalable à réduire efficacement la consommation d’électricité. Comment se satisfaire en effet du retour des mesures inopérantes, comme le crédit d’impôt sur les fenêtres, alors que seulement 86 000 logements par an ont été rénovés de manière efficace entre 2014 et 20162 ?

Le Président n’entend pas lutter contre une politique de subventions trop complexe et tournée vers une rénovation par équipements, et non vers une approche globale plus efficiente en termes environnementaux et économiques pour les consommateurs. En mettant ainsi la charrue de la production avant les bœufs de la consommation, le gouvernement rate donc une occasion de réduire durablement la dépendance des consommateurs à l’énergie et soutenir le pouvoir d’achat.

Taxes modulables : une réponse à l’urgence qui ne règle rien pour demain

Si l’annonce d’une possible révision trimestrielle des taxes en fonction des prix du baril de pétrole s’avère une réponse nécessaire face aux variations trop rapides, au gré de la situation géopolitique, du baril de pétrole (+ 56 % entre 2016 et 2018), elle demeure néanmoins une solution de court terme face à la hausse généralisée des prix de l’énergie. Le gouvernement doit surtout soutenir, au niveau européen, un objectif ambitieux de baisse des émissions de carbone de l’automobile, afin que les constructeurs proposent enfin une offre diversifiée de véhicules moins énergivores, et au niveau national, un plan audacieux de rénovation des logements afin de libérer les consommateurs de la captivité à l’énergie fossile.

Face à la taxe carbone, un accompagnement de tous les consommateurs est indispensable

La taxe carbone demeure profondément inégalitaire car elle fait dépendre le niveau de prélèvement non pas de la capacité contributive des ménages mais de leur niveau de consommation d’énergie fossile. Or, que l’on considère les ruraux ou périurbains, fortement dépendants de l’automobile, ou encore les locataires et les ménages précaires, qui ne peuvent pas améliorer l’efficacité énergétique de leur logement souvent énergivore, tous sont captifs de l’énergie et, sans accompagnement, sont condamnés à subir la hausse des prix. La concertation annoncée dans la précipitation par le Président, aux contours flous, permettra-t-elle de tenir enfin compte des propositions de la société civile ? Après l’échec des Etats Généraux de l’Alimentation, l’UFC-Que Choisir refuse une simple opération de communication qui exacerberait encore le désarroi et la colère des consommateurs. Il y a surtout urgence à redistribuer une plus grande part du produit de la fiscalité écologique non seulement pour compenser la hausse de facture pour les plus modestes, mais surtout pour réduire durablement la consommation d’énergie de tous.

Décidée à obtenir des mesures concrètes pour répondre aux maux d’aujourd’hui et de demain des consommateurs, l’UFC-Que Choisir appelle le gouvernement à

• Utiliser l’essentiel de la fiscalité environnementale pour aider les consommateurs à réduire leur captivité aux énergies fossiles ;

• Instaurer une obligation de résultat lors de travaux de rénovation énergétique, que les consommateurs pourront invoquer dès lors que les allégations de performance énergétique faites par les professionnels n’auraient pas été atteintes ;

• Inciter les constructeurs à développer leur gamme de voitures à faibles émissions, en soutenant au niveau européen un objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et long terme ;

• Développer l’offre de transports alternatifs à l’automobile et sa qualité.

NOTES

1 Source RTE. Entre septembre et janvier la consommation du secteur résidentiel est multipliée par plus de deux à cause du chauffage électrique : http://bilan-electrique-2016.rte-france.com/consommation/14-2/#
 2 https://www.ademe.fr/travaux-renovation-energetique-maisons-individuelles-enquete-tremi

27 novembre 2018

QueChoisir.org : abonnez-vous !

QueChoisir.org : abonnez-vous !

27 novembre 2018

Achats de logements sur plan auprès de promoteurs (VEFA) Les acquéreurs particulièrement mal lotis

Achats de logements sur plan auprès de promoteurs (VEFA)

 

Les acquéreurs particulièrement mal lotis

Alors que le nombre de litiges concernant les achats immobiliers sur plan recensés par son réseau progresse de 84 % sur un an1, l’UFC-Que Choisir rend aujourd’hui publique une étude révélant l’ampleur des mauvaises pratiques des promoteurs immobiliers. Sur la base de l’analyse de ces litiges et des résultats d’une consultation, l’association met en lumière l’étendue des retards de livraison leur occasionnant un important préjudice financier, ainsi que les pratiques dommageables des promoteurs au moment de la remise des clefs. Compte tenu des constats déplorables établis, l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à bâtir un édifice législatif et réglementaire aux fondations solides, afin que le rêve d’accession à la propriété ne puisse plus tourner au cauchemar.

 

Retards de livraison : un impact financier pour les acquéreurs de 156 millions d’euros en 2017

Les résultats d’une enquête2 menée auprès des consommateurs à la suite de la récente hausse des litiges relatifs à la VEFA recensés par l’UFC-Que Choisir, montrent que les retards de livraison des logements neufs touchent près d’un acheteur sur trois (29 %) et sont d’une durée moyenne de 5,4 mois. Ces retards ont des conséquences financières importantes pour les acquéreurs (4500 euros en moyenne), compte tenu des dépenses supplémentaires qu’ils engendrent : paiement des loyers ou encore charges liées à l’emprunt immobilier (frais intercalaires, assurance emprunteur). Pour la communauté d’infortune des consommateurs livrés avec du retard3, le préjudice est ainsi estimé par notre étude à 156 millions d’euros en 2017. Un dommage considérable, d’autant moins justifiable que les promoteurs usent et abusent de motifs brumeux pour s’exonérer de leurs responsabilités.

Une déresponsabilisation abusive des promoteurs

Si dans près d’un tiers des cas les promoteurs immobiliers ne prennent même pas la peine d’indiquer les raisons d’un report de livraison, lorsque des explications sont fournies, elles sont loin de convaincre. L’analyse des litiges montre que c’est tout d’abord le cas lorsque les consommateurs doivent se contenter d’explications purement formelles, ne reposant sur aucune objectivation : ni la réalité des motifs invoqués par les promoteurs, ni leurs conséquences réelles sur l’organisation des chantiers, ne sont justifiées.

C’est également le cas lorsque les raisons des reports mobilisées par les promoteurs résultent de leur manque de prévoyance. Cela se manifeste pour les deux motifs les plus fréquemment avancés : les intempéries (pour 70 % des répondants) et les défaillances d’entreprises intervenant sur le chantier (43 %). Dans le premier cas, les événements climatiques correspondent trop souvent à des situations prévisibles (fortes chaleurs en été, neige et gel en hiver) qui devraient en toute logique être anticipées et intégrées dans les dates de livraison. Dans le second cas, la proportion de défaillances d’entreprises questionne la capacité et le sérieux des promoteurs quant à la sélection des entreprises en charge des travaux de construction. Rien ne justifie que les acquéreurs doivent subir les conséquences financières des mauvais choix opérés par les promoteurs.

A la livraison, des désillusions à la pelle

A la réception, seul 1 logement sur 5 est livré sans réserve. Pour les autres, c’est en moyenne 12 réserves qui sont émises. Pire, dans 16 % des cas, les acquéreurs signalent des problèmes nuisant tout bonnement à l’habitabilité des logements (absence d’eau ou de chauffage par exemple).

Pour ne rien arranger, les promoteurs immobiliers semblent faire très régulièrement abstraction du droit des consommateurs à consigner 5 % du prix d’acquisition du bien lors de l’entrée dans les lieux, si des réserves sont émises. En effet, dans 73 % des cas, cette demande des propriétaires est illégalement refusée par les professionnels, qui, en position de force, font un chantage scandaleux à la remise des clefs, en conditionnant celle-ci au paiement intégral du bien.

Au-delà des mauvaises pratiques des promoteurs, une législation leur étant particulièrement favorable les autorise à livrer, et sans aucune compensation financière, des biens ayant une surface jusqu’à 5 % plus petite que celle achetée, ce qu’aucune contrainte technique ne saurait plus justifier. Compte tenu des prix du neuf au mètre carré, l’addition peut être très salée pour les acquéreurs : 8700 euros pour un studio en Île-de-France, ou encore 11700 euros pour un 3 pièces en province.

Au regard des constats dressés dans son étude et déterminée à offrir un cadre sécurisé aux consommateurs achetant leur logement auprès d’un promoteur immobilier, l’UFC-Que Choisir demande au gouvernement et aux parlementaires :

  • D’encadrer de manière stricte les causes légitimes de report de livraison et de rendre obligatoires des pénalités de retard ;
  • De mieux définir la notion d’achèvement des travaux, pour ne pas permettre la livraison de logements qui ne soient ni sûrs, ni habitables ;
  • La mise en place d’un système de consignation obligatoire et automatique d’une partie du prix du logement au moment de la livraison, jusqu’à la levée des réserves ;
  • Que toute réduction de surface par rapport à celle établie contractuellement donne lieu à une réduction proportionnelle du prix du bien.

NOTES

1 Hausse des litiges de 84 % entre 2017 et 2018, après une croissance annuelle moyenne de 8,7 % entre 2010 et 2017. Les litiges sont recensés aussi bien par les associations locales de l’UFC-Que Choisir que son Service d’information juridique, auquel peuvent faire appel les abonnés à Que Choisir.
2 Questionnaire envoyé aux abonnés à la newsletter de l’UFC-Que Choisir, et disponible du 17 au 24 octobre 2018. 746 consommateurs ont répondu à ce questionnaire après avoir acheté un bien immobilier en VEFA auprès d’un promoteur.
3 Dont le nombre est estimé à près de 35000 par l’UFC-Que Choisir, sur les 118 000 achats réalisés en 2017 selon la Fédération des promoteurs immobiliers.
27 novembre 2018

Vélo électrique VanMoof Taillé pour la ville mais cher

Vélo électrique VanMoof

 

Taillé pour la ville mais cher

Dans le monde des vélos électriques, l’heure est au consensus : la batterie est amovible et placée au centre du vélo, le moteur, dans le pédalier. La marque VanMoof, qui vient d’ouvrir un magasin à Paris, prend le contre-pied de la tendance. Son modèle S2 embarque une batterie complètement intégrée et un moteur dans la roue avant, tout en s’affichant délibérément haut de gamme. L’esthétique rompt également avec les canons en vogue. À l’usage, c’est un bon vélo électrique de ville mais vendu très cher.

 

Le modèle S2 de VanMoof, commercialisé depuis quelques mois en France, est un OVNI dans l’univers des vélos électriques. D’abord par son look : l’esthétique est travaillée, et pas qu’un peu. Peinture noire au fini impeccable, enchâssement géométrique des larges tubes du cadre, pneus épais façon vélo californien, lumières avant et arrière placées à l’embouchure de chaque extrémité de la barre centrale : on aime ou on n’aime pas l’allure de l’engin, mais il ne passe pas inaperçu.

 

DES CHOIX TECHNIQUES À REBOURS DE LA TENDANCE

Dans le même esprit, les choix techniques sont volontairement décalés par rapport à la concurrence. La batterie de 504 Wh est complètement intégrée dans le cadre. Avantage : elle est totalement invisible. Difficile de deviner sa présence. Inconvénient : elle n’est pas amovible. Il faut donc, pour la recharger, une prise de courant à proximité de l’endroit où le vélo est garé. C’est une sacrée contrainte, notamment pour des cyclistes qui vivraient dans un immeuble, en étage. Or le S2 est précisément conçu pour un usage citadin…

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C’est à ce niveau du cadre que la batterie du vélo est intégrée.

Le moteur, lui, est installé dans la roue avant. Là encore, c’est un choix surprenant. Qui peut même sembler archaïque, quand tous les constructeurs de vélo à assistance électrique (VAE) optent aujourd’hui pour le moteur dans le pédalier. Habituellement, le système roue avant se caractérise par un démarrage pleine puissance et des à-coups dans la conduite. Ici, ce n’est pas le cas. « Le pédalier commande le moteur, l’assistance est bien progressive », précise Pierre Putois, responsable du magasin parisien. À l’usage, aucun déséquilibre ou inconfort ne se ressent, même en démarrant dans un virage.

L’assistance se décline en 4 niveaux. Elle ne peut se changer qu’à l’arrêt, à un feu par exemple. Impossible de passer à un niveau d’assistance supérieur en route si une montée se présente ! Du coup, il est tentant de régler par avance l’assistance à son maximum. Il est possible également de recourir au mode « boost » activable à la demande par pression continue sur un bouton situé à portée de pouce, côté droit du guidon. Il délivre une assistance supplémentaire très efficace, utile également au démarrage.

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Le mode « Turbo boost » permet d’accélérer sans avoir à changer de niveau d’assistance.

UN VÉLO ÉLECTRIQUE FACILE À VIVRE

Malgré l’absence de système de suspension, nous avons trouvé le cycle confortable à conduire lors de notre prise en main. Pour un vélo électrique, son poids est plutôt raisonnable, puisqu’il pèse moins de 20 kg. Passer quelques marches vélo à la main ne représente pas une épreuve de force ! Il est également simple à piloter : les vitesses se passent automatiquement en fonction de la vitesse, les freins sont puissants. Le verrouillage se fait en un clin d’œil, ou plus exactement, d’un simple appui du pied sur un bouton au niveau de la roue arrière du vélo. Pas besoin d’antivol. Si quelqu’un tente de déplacer le vélo, une alarme de plus en plus forte se déclenche. On déverrouille grâce à un code. L’éclairage se paramètre grâce à l’application à installer sur son smartphone, les lumières s’activent ensuite automatiquement, sans avoir à y penser. C’est au final un VAE facile à vivre, sans prise de tête, à condition d’accepter d’être en « pilote automatique ».

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Il suffit d’appuyer sur ce bouton pour verrouiller le vélo.

Notons deux points négatifs, en plus de la batterie inamovible : la sonnette, dont le son totalement inhabituel n’est pas reconnu par les automobilistes, piétons ou pilotes de deux-roues motorisés. Le prix est également très élevé : 2 598 € en précommande, 3 398 € à terme. Les subventions locales à l’achat de véhicules électriques peuvent le faire baisser de quelques centaines d’euros.

27 novembre 2018

Citroën C5 Aircross Premières impressions

Citroën C5 Aircross

 

Premières impressions

Citroën continue la refonte de sa gamme avec le C5 Aircross, un SUV massif et imposant. D’un confort quasi exemplaire, il pèche cependant par une visibilité moyenne et une ergonomie perfectible.

 

Vendu depuis presque un an en Chine, le nouveau SUV de Citroën, le C5 Aircross, arrive en Europe et sera disponible dès janvier en France. Qu’on ne s’y trompe pas, en adoptant un style trapu, le SUV paraît plus gros qu’il ne l’est en réalité. À peine plus grand qu’un C4 Spacetourer, le C5 Aircross a pour concurrents les Hyundai TucsonRenault Kadjar (dont nous prendrons en main la version restylée début décembre) ou encore le Volkswagen Tiguan.

 

QUALITÉ DE VIE À BORD

Une planche de bord de très bonne facture.

À l’intérieur, on retrouve le style des modèles récents de Citroën, comme la dernière C4 Cactusprésentée début 2018. La réalisation de la planche de bord du C5 Aircross est de très bonne facture. Impossible à l’œil nu de se rendre compte de l’omniprésence de matériaux durs. Ces derniers sont en effet très bien ajustés, d’un bel effet visuel et même agréables au toucher. Il faudra vraiment taper dessus pour se rendre compte qu’ils sonnent un peu creux. En outre, les parties où reposent les bras ou les coudes (poignées de portes, accoudoirs, revêtements de portes…) sont, elles, bien rembourrées. L’ambiance intérieure est très agréable et donne une bonne impression de qualité. Dommage que certains défauts d’ergonomie viennent noircir un peu le tableau. À commencer par les commandes de chauffage/climatisation, de la radio, du téléphone, etc., qui ne sont accessibles que depuis l’écran tactile. Franchement pas pratique si l’on souhaite modifier un de ces paramètres quand la navigation est en fonction. On n’a alors d’autre solution que de quitter la carte pour afficher le menu souhaité. De même, la commande du régulateur de vitesse est littéralement cachée derrière le volant et le conducteur va passer un moment avant d’en maîtriser le fonctionnement, en tâtonnant à l’aveugle.

Parmi les défauts : la commande du régulateur de vitesse peu accessible et la boîte à gants dont l’espace est plus que restreint.

Côté rangements, l’habitacle de la C5 Aircross offre du bon et du mauvais. Si on apprécie le généreux espace proposé sous l’accoudoir central, on regrette la forme peu pratique et même biscornue de la boîte à gants. Heureusement, question volume, le C5 Aircross se rattrape avec son coffre particulièrement intéressant. C’est d’ailleurs l’un des plus volumineux de son segment avec un volume de chargement de 580 litres, allant jusqu’à 1 630 litres une fois les sièges arrière repliés. À noter qu’ils sont totalement identiques et indépendants mais aussi qu’ils peuvent coulisser sur 15 cm afin de privilégier soit l’espace pour les jambes des passagers arrière, soit le volume de coffre.

 

AU VOLANT

Nous avons conduit le SUV avec deux motorisations, une essence et une diesel, toutes deux d’une puissance de 180 ch (les versions essence et diesel de 130 ch arriveront un peu plus tard), associées à la boîte automatique EAT8. Le diesel s’est montré un peu plus vif lors des démarrages grâce à son couple plus important et disponible à un plus bas régime. Cependant, l’essence se démarque par un meilleur agrément sonore et des vibrations moins importantes lors des montées en régime. Sinon, les deux blocs se sont montrés tout aussi agréables l’un que l’autre. Dans tous les cas, les dépassements sont faciles et rapides. Même au niveau de la consommation, les deux moteurs se valent. L’ordinateur de bord nous a en effet indiqué une consommation moyenne de 8,4 litres aux 100 km pour l’essence et de 7,8 l/100 km pour le diesel. Et cela bien sûr sur le même type de trajet composé de routes sinueuses et de voies rapides.

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Sur chemins cabossés, les suspensions s’avèrent très efficaces.

Sur route, le C5 Aircross s’est montré particulièrement confortable grâce à une excellente filtration des défauts de la route. Une qualité d’amortissement que l’on doit au montage en série des suspensions avec « butées hydrauliques progressives » qui assurent une meilleure absorption des chocs. Ainsi, même sur des routes très cabossées ou des chemins de terre, les passagers sont bien lotis et ne seront pas secoués. Le confort est en outre accentué par la présence de sièges agréables qui assurent aussi, pour les finitions les plus haut de gamme, un très bon maintien latéral. Enfin, nous avons apprécié le silence qui règne à bord, mais précisons toutefois que nos versions disposaient du vitrage avant feuilleté acoustique (uniquement disponible sur la finition Shine).

Autant le C5 Aircross nous a convaincu en dehors des villes, autant il s’est montré moins agréable en zone urbaine. En effet, il souffre d’une visibilité globale assez moyenne, que ce soit vers l’avant ou l’arrière. Ainsi, le capot très haut et plat gêne sensiblement la vision vers les angles et empêche le conducteur de voir ce qui se passe à proximité de son pare-chocs avant. Quant à l’arrière, ce sont les larges montants qui grèvent le champ de vision. Au final, les manœuvres en ville seront pénibles et, surtout, à réaliser avec un maximum d’attention.

Une des limites du C5 Aircross : la visibilité vers l’arrière.

SÉCURITÉ

Grâce à sa caméra placée en haut du pare-brise et à son radar intégré dans le bouclier avant, le C5 Aircross dispose de toutes les aides et assistances à la conduite modernes. La version haut de gamme dispose même du régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop & go. Ce système, qui détecte la voiture qui précède, maintient automatiquement la distance de sécurité jusqu’à l’arrêt du véhicule et permet de repartir automatiquement sans action du conducteur. Un équipement très appréciable dans les embouteillages.

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Illustration du régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop & go.

LE CITROËN C5 AIRCROSS EN RÉSUMÉ

Le nouveau SUV de Citroën apporte du nouveau en termes de confort, d’habitabilité et même de style, il dépasse bon nombre de ses concurrents dans ces domaines. En version essence de 180 ch avec boîte automatique EAT8, il est proposé à 36 250 € en finition haut de gamme Shine. Soit autant qu’un Peugeot 3008 Allure utilisant la même mécanique, mais mesurant 5 cm de moins. C’est toutefois moins qu’un Hyundai Tucson 1,6 T-GDi 177 ch Dual Clutch Executive qui s’affiche à 38 400 € ou qu’un Volkswagen Tiguan 2.0 TSI 190 DSG7, certes en version 4 Motion Carat (quatre roues motrices), mais vendu 43 400 €.

Les +

  • Confort
  • Agrément de conduite
  • Moteurs agréables
  • Habitabilité
  • Volume de coffre

Les –

  • Défauts d’ergonomie
  • Visibilité
  • Consommation

 

27 novembre 2018

Agriculture biologique Le cuivre sur la sellette

Agriculture biologique

 

Le cuivre sur la sellette

L’autorisation européenne du cuivre pour les usages agricoles prend fin le 31 janvier 2019. Et son renouvellement divise les États de l’Union qui peinent à trouver un consensus. Le principal outil de lutte utilisé en agriculture bio contre les maladies pourrait donc voir son utilisation remise en cause au grand dam de la filière. Aujourd’hui se tient la réunion de la dernière chance.

 

Les idées fausses ont la vie dure. Pour nombre de consommateurs, le bio est synonyme d’absence de traitements. Hélas, il n’en est rien. Et pour cause. Ce mode de culture est autant exposé aux maladies et aux ravageurs que l’agriculture conventionnelle. Seuls les moyens utilisés pour les combattre font la différence. Alors que l’agriculture conventionnelle a recours aux produits de synthèse créés par l’industrie, l’agriculture bio n’utilise que des substances naturelles. Au premier rang de celles-ci figure le cuivre et ses dérivés, comme le sulfate ou l’hydroxyde de cuivre. Naturellement présent dans la croûte terrestre sous forme minérale, à des concentrations relativement importantes, ce métal est connu depuis la haute antiquité, entre autres pour ses propriétés antiseptiques. La « bouillie bordelaise », un mélange de chaux et de sulfate de cuivre, inventée en 1855 par un botaniste bordelais, Alexis Millardet, permet ainsi de protéger efficacement les vignes du mildiou et de l’oïdium. Sous d’autres formes, le cuivre est aussi utilisé comme pesticide dans les cultures maraîchères (pommes de terre, tomates, cucurbitacées…), l’arboriculture, ou même de grandes cultures comme le houblon.

 

LE CUIVRE, NATUREL MAIS PAS SANS RISQUE

Mais « naturel » ne veut pas toujours dire sans risque. Comme il ne pénètre pas dans la plante, le cuivre est vite rincé. Les années de forte pression de l’oïdium ou du mildiou nécessitent donc de nombreux traitements pour protéger les récoltes. Or le cuivre, même s’il s’agit d’un oligoélément, n’est pas biodégradable et s’accumule dans le sol. « Des concentrations excédentaires en cuivre ont des effets néfastes sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, sur les communautés microbiennes et la faune des sols », notait en janvier dernier l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), dans une expertise scientifique collective intitulée : « Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques ? ». Le sujet est d’une actualité brûlante : depuis 2015, le cuivre et ses composés sont inscrits sur la liste des « candidats à la substitution » ce qui signifie qu’ils sont « particulièrement préoccupants pour la santé publique ou l’environnement »et que des alternatives doivent être trouvées.

Comme tous les produits phytopharmaceutiques, l’homologation du cuivre au niveau européen est soumise à une réévaluation régulière, en l’occurrence tous les 7 ans. L’approbation précédente a pris fin le 31 janvier 2018, mais a été prolongée d’un an, faute de consensus entre les États membres. La nouvelle échéance est fixée au 31 janvier prochain. Il y a donc urgence à trouver une position commune. Pour trancher ce dossier épineux, la Commission européenne a demandé à l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, de dresser un état des lieux des connaissances scientifiques en matière d’éventuels problèmes de santé, d’écotoxicité et de comportement de la substance active « cuivre » dans le sol.

Finalisé en décembre 2017, le rapport de l’Efsa est une synthèse des travaux de l’Anses et de l’UBA, les agences scientifiques de deux États membres rapporteurs sur cette question, respectivement la France et l’Allemagne. Basées sur l’évaluation des traitements à base de cuivre (hydroxyde de cuivre, sulfate de cuivre, bouillie bordelaise…) appliqués à la vigne, aux cultures de tomates et de cucurbitacées, ces études mettent en évidence les effets phytotoxiques du cuivre pour l’environnement, la faune aquatique, les mammifères et la vie des sols, dès lors que leur capacité d’absorption est dépassée. L’Efsa pointe aussi les risques sanitaires courus par les agriculteurs. Une surexposition chronique pouvant entraîner des accumulations dans le foie et les reins, ainsi que des irritations oculaires, l’agence recommande aux opérateurs et à ceux qui travaillent dans des champs déjà traités de porter des équipements de protection. Mais de nombreuses questions sont restées sans réponse, faute de données disponibles, notamment sur les risques pour les abeilles. Plus inquiétant encore, « l’évaluation des risques pour les consommateurs n’a pas pu être finalisée étant donné que les essais de résidus dans le cadre des bonnes pratiques agricoles (BPA) sur les raisins, les tomates, les cucurbitacées à peau comestible et les cucurbitacées à peau non comestibles étaient manquants », note le rapport.  Des lacunes d’autant plus regrettables que le cuivre est le pesticide le plus souvent retrouvé dans les aliments bio.

Malgré ces incertitudes, la Commission européenne a proposé en mai dernier une nouvelle autorisation du cuivre, avec cependant une restriction de taille : la limitation des doses maximales à 4 kilos par an et par hectare, sans lissage, autrement dit, sans la possibilité de compenser les dépassements ponctuels en cas de pression sanitaire, par une réduction des traitements les années suivantes. Une proposition qui n’a pas manqué de susciter une levée de boucliers des organismes professionnels de l’agriculture biologique. Actuellement, le cuivre est autorisé dans les cahiers des charges bio à hauteur de 6 kilos par hectare et par an, lissables sur 5 ans. « En l’état actuel, la réduction des doses ne sera pas tenable sur une partie du territoire français, notamment sur la façade atlantique, dans la zone septentrionale de la Champagne où la pression du mildiou est  forte en moyenne 3 années sur 10, s’alarme Jacques Carroget, vigneron bio en Pays de Loire et secrétaire national viticulture de la Fnab (Fédération nationale de l’agriculture biologique). Sans cuivre ou avec des quantités insuffisantes, nous verrions des viticulteurs bio dans l’incapacité d’y rester, et des viticulteurs qui souhaiteraient passer en bio y renoncer en totale incohérence avec les objectifs du plan Ambition bio 2022 ».

 

PAS D’ALTERNATIVES À L’HEURE ACTUELLE

La filière est donc loin d’être convaincue par le sombre tableau dressé par les autorités sanitaires. « Le problème de ces études, c’est qu’elles utilisent pour un minéral naturel, présent partout sur terre, la même méthodologie que pour des molécules chimiques, artificiellement créées par l’homme », critique Jacques Carroget. Son organisation demande donc une analyse de l’impact des usages actuels du cuivre sur l’environnement avec une méthodologie adaptée, ainsi qu’une étude de toxicité comparée entre le cuivre et les produits qu’il remplace lors de la conversion en agriculture biologique.

Pour autant, les agriculteurs bio sont bien conscients que la restriction de l’utilisation du cuivre est inéluctable. Fini le temps où les vignerons répandaient des doses de 15 à 20 kg de cuivre par hectare sur leurs vignes, dont 90 % partaient dans la terre et rendaient les sols stériles. Depuis 2002, les doses maximales recommandées oscillent entre 3 et 5 kg/ha/an. Mais en l’état actuel, il n’existe aucun produit de remplacement à 100 %. « On a des solutions partielles, qu’il faudrait arriver à mettre bout à bout », constate Marc Chovelon, de l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab). Parmi elles, la génétique, et notamment la recherche de variétés résistantes tient une place importante. Mais assurer leur viabilité demande du temps. En attendant, nombre de techniques permettent de diminuer les doses de cuivre pulvérisées, des huiles essentielles aux tisanes ayant une action cryptogamique, en passant par la stimulation des défenses naturelles de la plante. Mais l’efficacité de ces méthodes alternatives reste limitée. Impossible, pour le moment, de se passer du cuivre.

Sensible à ces arguments, la France est montée au créneau et a demandé à la Commission européenne d’autoriser, dans le cas des cultures pérennes (vignes, arbres fruitiers), un dépassement limité de la dose maximale de 4 kg, dès lors que l’apport total ne dépasserait pas la quantité maximale fixée sur une période de 7 ans. Une proposition entérinée par la Commission européenne mais qui se heurte à l’intransigeance des pays du nord, Danemark et Pays-Bas en tête, qui ont interdit le cuivre en usage phytosanitaire. Le 23 octobre dernier, le comité d’experts européens chargés du dossier de réapprobation du cuivre s’est conclu par une « non-décision » ! Une réunion de la dernière chance se déroule ce 27 novembre à Bruxelles. Les débats promettent d’être agités.

27 novembre 2018

Transferts d’argent internationaux Face à la manne des frais cachés, l’UFC-Que Choisir dépose plainte

Transferts d’argent internationaux

 

Face à la manne des frais cachés, l’UFC-Que Choisir dépose plainte

Alors que la Commission européenne entend imposer en 2019 un strict encadrement des transferts d’argent au sein de l’Union européenne, l’UFC-Que Choisir dénonce le maintien d’une zone de non-droit sur les opérations internationales réalisées en devises étrangères, soit la majorité. Les tarifs de ces prestations y sont en effet nettement supérieurs à la moyenne européenne, du fait d’une concurrence défaillante, ce qui affecte particulièrement les clients les plus vulnérables. En conséquence, l’UFC-Que Choisir dépose plainte contre Western Union et MoneyGram pour pratiques commerciales trompeuses et presse les pouvoirs publics de créer les conditions d’une concurrence salutaire. Dans cette attente, l’association publie une liste de conseils pratiques à l’attention des consommateurs.

 

En 2017, les résidents français ont transféré 19 milliards d’euros à des particuliers installés à l’étranger, le plus souvent à des proches (résidents d’origine étrangère, parents envoyant de l’argent à des enfants étudiant à l’étranger, etc.), dont 10 milliards en dehors de la zone euro. Si les dirigeants du G20 s’étaient engagés en 2009 à réduire de moitié les tarifs de ces opérations à horizon 2030, ils demeurent particulièrement chers. Sans davantage de concurrence, ils pourraient même progresser, pour compenser la baisse des tarifs des opérations réalisées au sein de l’Union européenne prévue l’année prochaine.

Transferts internationaux : des tarifs français supérieurs de 10 à 14 % à la moyenne européenne

Cette situation est d’autant plus préoccupante en France, où les tarifs sont nettement plus élevés que chez nos voisins. C’est le cas autant pour les virements bancaires internationaux (dont le coût en France est 10 % supérieur à la moyenne européenne1) que pour les sociétés de transferts d’argent comme Western Union, MoneyGram ou Ria (+ 14 %). Pour cinq des huit principales destinations d’envoi (Maroc, Algérie, Vietnam, Sénégal, Inde), la France est même la plus chère en Europe. Par exemple, les tarifs moyens d’un transfert de France vers le Maroc ou de France vers le Vietnam sont respectivement 16 % et 25 % supérieurs à la moyenne. Pour l’ensemble de ces prestations, tous canaux et toutes destinations confondues, l’UFC-Que Choisir évalue leur coût moyen à 6,7 % de la somme envoyée, soit 11,40 € pour un envoi de 170 €2 .

110 millions d’euros de frais de change cachés aux consommateurs

Comment s’étonner de tels excès tarifaires, alors que notre étude lève le voile sur l’opacité scandaleuse entretenue par les sociétés de transferts d’argent sur la facturation de frais de change ? Les tests réalisés sur les sites internet des principales sociétés de transferts d’argent montrent que, si elles sont transparentes sur les frais à l’acte, ni Western Union, ni MoneyGram n’informent lisiblement leurs clients de la perception de frais sur le change. Ils représentent pourtant plus d’un quart du coût de l’ensemble des transactions (26 %). Le total des frais de change cachés atteint un montant de 110 millions d’euros en 2017.

Dès lors, on peut s’interroger sur l’intensité concurrentielle réelle du marché français. Alors qu’à l’étranger, plus les volumes échangés entre deux pays sont importants, plus les tarifs sont faibles, ce n’est pas le cas en France. Par exemple, alors que l’Algérie constitue en volume la deuxième destination d’envoi depuis notre pays, les tarifs sont 64 % plus chers que la moyenne des frais de transferts depuis la France. On peut par ailleurs déplorer les difficultés éprouvées par les sociétés de transferts d’argent en ligne, dont les tarifs sont moins chers et les pratiques commerciales plus transparentes, à ouvrir des comptes commerciaux auprès des établissements bancaires.

Populations fragiles : le double-jeu pernicieux de la Banque Postale

A ces dysfonctionnements de marché s’ajoute un matraquage organisé des consommateurs les plus modestes. A cet égard, le double-jeu de la Banque Postale, dans le cadre de son partenariat avec Western Union, interroge. Alors que La Poste dispose de son propre service de transfert proposé à un tarif réduit, la prestation Western Union qu’elle distribue également est systématiquement plus chère que la concurrence. Ainsi un transfert vers la Chine est facturé 26,70 €, un niveau 33 % supérieur à la moyenne du marché et même 125 % plus élevé que cette même prestation réalisée directement auprès de Western Union3. Plus largement, la grille tarifaire de cette offre prévoit, comme pour l’ensemble des sociétés de transfert d’argent, des commissions dégressives selon les montants envoyés, dont la disproportion est édifiante. Pour un transfert d’un montant de 100 €, la prestation coûte 10 % du montant envoyé et jusque 25 % pour une opération de 20 €. Faut-il rappeler que la Banque Postale bénéficie, par ailleurs, de 220 millions d’euros d’aide publique par an au titre de sa mission d’inclusion bancaire auprès des publics fragiles ?

Au regard des nombreux dysfonctionnements du marché des transferts d’argent internationaux, l’UFC-Que Choisir, déterminée à permettre aux consommateurs de réaliser ces opérations dans les meilleures conditions :

– Met à la disposition de tous une liste de conseils pratiques pour aider les consommateurs à déjouer les pièges de ce marché nébuleux ;

– Dépose plainte auprès du procureur de la République contre Western Union et MoneyGram pour pratiques commerciales trompeuses ;

– Appelle les pouvoirs publics à créer les conditions d’une concurrence salutaire sur ce marché, qui nécessite en particulier :

  • L’encadrement de la tarification des opérations de transferts qui couvre également les territoires français qui ne disposent pas de la monnaie unique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna) ;
  • L’harmonisation de l’information précontractuelle avant l’initiation d’un transfert d’argent dans laquelle doit figurer le tarif réel du transfert prenant en compte les frais de change appliqués ;
  • L’interdiction des frais facturés aux bénéficiaires de transferts d’argent sur lesquels la concurrence ne peut jouer aisément ;
  • D’imposer aux banques de motiver leur refus d’ouverture de comptes professionnels à des sociétés de transfert agréées par les superviseurs nationaux et européens.

NOTES

1 Moyenne réalisée pour les pays suivants : France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Suède, à partir des données de la base World Remittance Price Index, Banque mondiale, Avril 2018.
2 Moyenne réalisée à partir des données de la base World Remittance Price Index, Banque mondiale, Avril 2018, à partir d’une transaction moyenne de 200 dollars américains, soit environ 170 euros. Cette méthode est celle utilisée par la Banque mondiale pour réaliser ses propres estimations. Les tarifs indiqués dans ce communiqué le sont pour ce même montant envoyé de 170 €.
3 Estimations effectuées à partir de la base de données Remittance Prices Worldwide de la Banque Mondiale pour le 2ème trimestre 2018.

 

27 novembre 2018

Pommes Duchesse Pom’Lisse E. Leclerc

Pommes Duchesse Pom’Lisse E. Leclerc

Présence de morceaux de plastique bleu.

 

Produit

Pommes Duchesse de marque Pom’Lisse commercialisées chez E. Leclerc à partir du 05/10/2018.

  • Code-barres : 3564700509975-01
  • Conditionnement : 750 g
  • DLUO : 25/09/2020
  • Fournisseur : Scamark

Où s’adresser

Remboursement en magasin E. Leclerc. Informations au 0 800 86 52 86.

27 novembre 2018

Perceval, la plateforme de signalement des fraudes à la carte bancaire

Perceval, la plateforme de signalement des fraudes à la carte bancaire

 

Vous êtes victime d’une fraude à la carte bancaire ? Grâce à Perceval, vous pouvez désormais signaler le détournement de vos données bancaires directement en ligne.

©stock.adobe.com

Perceval, qu’est-ce que c’est ?

Afin de lutter contre la fraude bancaire, le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) de la gendarmerie nationale a mis en place un nouveau dispositif permettant aux victimes d’escroqueries à la carte bancaire de signaler en ligne la fraude dont elles ont été victimes : Perceval ou « Plateforme électronique de recueil de coordonnées bancaires et de leurs conditions d’emploi rapportées par les victimes d’achats frauduleux en ligne ».

Perceval permet de faciliter :

  • vos démarches en cas de vol des données de votre carte bancaire : vous n’avez pas à vous déplacer en brigade de gendarmerie ou en commissariat pour signaler la fraude dont vous avez été victime ;
  • le remboursement des sommes dérobées ;
  • la lutte contre les auteurs de ces infractions bancaires (collecte, analyse et recoupement du renseignement criminel à l’échelle nationale).

La dématérialisation des démarches citoyennes

Perceval vient notamment compléter les télé-services de sécurité du ministère de l’Intérieur tels que le dispositif de pré-plainte en ligne, la plateforme de signalement des contenus illicites sur internet Pharos et bientôt Thésée, la plateforme de la police nationale pour lutter contre les cyber-escroqueries.

 Lire aussi : que faire en cas de perte ou de vol de carte bancaire ?

Dans quelles conditions utiliser Perceval ?

Pour signaler sur Perceval l’utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • être toujours en possession de votre carte bancaire ;
  • les coordonnées de votre carte bancaire ont été utilisées pour faire un achat en ligne ;
  • ne pas être à l’origine des somme dépensées ;
  • avoir fait opposition sur votre carte bancaire auprès de votre banque.

Lire aussi : Comment acheter en ligne en toute sécurité ? | Comment créer un mot de passe sécurisé et simple à retenir ?

Comment accéder à Perceval ?

Vous pouvez accéder à Perceval sur le site de service-public.fr via l’onglet « fraude à la carte bancaire » grâce au système d’identification France Connect.

Vous devez remplir un questionnaire portant sur le paiement frauduleux et ses circonstances. Vous devez notamment indiquer le numéro de la carte bancaire concernée, le nom de votre banque, la date, le libellé et le montant des dépenses constatées, etc.

Après vérification de votre identité, vous recevez un document avec un code-barres. Ce document officiel vous permet d’être remboursé plus facilement et plus rapidement par votre établissement bancaire des sommes qui ont été débitées frauduleusement de votre compte. Vous devez le conserver si vous décidez d’engager des poursuites judiciaires.

Perceval est  accessible 24 h sur 24  et 7 jours sur 7 via votre ordinateur, tablette ou smartphone.

Accédez à Perceval

Si vous rencontrez des difficultés pour accéder à cette démarche, vous pouvez contacter l’assistance en ligne en mentionnant « Perceval » dans le champ « démarche ».

25 novembre 2018

Lettres en chocolat Hema

Lettres en chocolat Hema

Ces lettres en chocolat peuvent contenir des particules de matière plastique, risquant de causer des blessures.

 

Produit

Lettres en chocolat au lait noisettes B, M, N, R et S de marque Hema. Numéro de production : 182196. DLC : 31-05-2019.

  • Lettres en chocolat au lait noisettes B : numéro d’article 10.03.5001
  • Lettres en chocolat au lait noisettes M : numéro d’article 10.03.5011
  • Lettres en chocolat au lait noisettes N : numéro d’article 10.03.5012
  • Lettres en chocolat au lait noisettes R : numéro d’article 10.03.5015
  • Lettres en chocolat au lait noisettes S : numéro d’article 10.03.5016

Où s’adresser

Remboursement en magasin Hema. Informations au 01 40 39 94 61.

23 novembre 2018

Inflation des complémentaires santé De vraies solutions plutôt que des faux-procès

Inflation des complémentaires santé

 

De vraies solutions plutôt que des faux-procès

C’est à une passe d’armes affligeante à laquelle nous assistons entre le gouvernement et les complémentaires santé. Son objet ? L’effet sur les cotisations de la mise en place progressive, à partir de 2019, du reste-à-charge zéro (devenu 100 % santé) sur l’optique, le dentaire et l’audioprothèse.

 

D’un côté, la ministre de la santé qui tentait de rassurer les consommateurs en invoquant de prétendus engagements des mutuelles à ne pas répercuter cette réforme sur leurs tarifs. De l’autre, les organismes complémentaires, qui réfutaient avoir pris quelque engagement que ce soit, et affirmaient que rien ne pouvait être fait pour limiter l’inflation. Les consommateurs la ressentent pourtant durement, avec une hausse des primes de 47 % depuis 2006, pour atteindre 688 € par an et par personne, et beaucoup plus pour les seniors.

Le gouvernement feint donc ici d’ignorer une logique économique pourtant implacable : demander des remboursements supplémentaires, sur des postes de soins traditionnellement coûteux pour les organismes complémentaires, se traduira nécessairement par des cotisations en hausse. Sans remettre en cause les avancées de la réforme en termes d’accès aux soins, c’est un effet pervers que l’UFC-Que Choisir avait dès l’origine pointé, et signalé aux pouvoirs publics. C’est pour en limiter la portée que nous avions demandé au gouvernement d’agir fortement sur les surcoûts de ces soins. Il est notamment regrettable que notre demande de dissociation, lors de l’achat d’audioprothèses, entre le prix de l’appareil et le prix du suivi, ait finalement été abandonnée.

La bonne nouvelle, c’est que contrairement aux protestations des organismes complémentaires, l’inflation n’est pas inéluctable. Le gouvernement doit pour cela se saisir de nos propositions pour une concurrence vivifiée dans l’assurance santé : d’une part la publication par toutes les complémentaires santé de leur taux de redistribution des cotisations, d’autre part une réglementation contraignante pour une présentation claire et lisible des garanties.

C’est en remettant la concurrence au service des consommateurs que l’on pourra lutter efficacement contre l’inflation, et non par de vaines injonctions à des acteurs sur lesquels l’Etat n’a pas de prise directe…

23 novembre 2018

Cosmétiques faits maison Aroma-Zone Des prix en trompe-l’œil

Cosmétiques faits maison Aroma-Zone

 

Des prix en trompe-l’œil

Aroma-Zone, le leader de la cosmétique faite maison, propose sur son site plusieurs centaines d’ingrédients et plus de deux mille recettes à faire soi-même à partir de ces derniers. Chacune affiche un prix dont la modicité a de quoi convaincre les indécises de passer au « do it yourself » (DIY). Mais nos propres calculs invitent à relativiser.

 

Le prix modique, c’est une des raisons qu’invoquent les consommatrices lorsqu’elles se lancent dans la cosmétique faite maison. Anne Vausselin, la cofondatrice d’Aroma-Zone, le poids lourd du secteur qui revendique un fichier d’un million de clientes, le confirme : « Elles savent que nous pratiquons des prix justes qui ne servent ni à payer des campagnes de publicité, ni à rémunérer les actionnaires puisque notre entreprise est familiale. »

« Prix justes », façon de parler. Pour donner des idées sur la manière d’utiliser les matières premières vendues sur son site, Aroma-Zone propose plus de 2 000 recettes. Du savon au mascara en passant par le gel coiffant ou le contour des yeux, tout le rayon hygiène-beauté est représenté. Pour chaque recette est indiqué un prix. Interrogée sur le mode de calcul de ce dernier, Anne Vausselin nous a expliqué qu’il s’agissait d’une simple règle de trois : s’il faut 10 cl d’une huile qui coûte 50 € le litre, on compte 5 € et ainsi de suite pour les autres ingrédients de la préparation. Problème, les calculs que nous avons faits sur les recettes que nous avons testées n’aboutissent pas du tout aux mêmes montants que ceux indiqués sur le site. Ces derniers sont toujours sous-évalués.

D’abord, ils ne tiennent pas compte du fait que, pour faire ses cosmétiques soi-même, il faut acheter un minimum de matériel : balance de précision, fouet, spatule, etc. Pour préparer les six recettes testées, nous avons dû dépenser 23,95 € pour les ustensiles, encore est-ce un minimum. Il faut aussi compter avec les contenants : 0,6 à 1,5 € pour chacune de nos 6 recettes. Optez pour un pot ou un flacon en verre et il vous en coûtera 1,30 à 1,50 € pour seulement 30 ml. Mais même si on estime que la consommatrice dispose déjà de tout le matériel nécessaire, les prix affichés sur le site d’Aroma-Zone ne reflètent pas la réalité. Les ingrédients qu’il faut acheter sont souvent nombreux, du fait de recettes « à rallonge » incluant bon nombre d’huiles essentielles et autres colorants pas indispensables. Mais surtout, on ne les épuise pas tous en même temps. Pour continuer à fabriquer la même recette, on est sans cesse obligé de racheter un flacon de tel ou tel ingrédient et on n’en finit jamais.

Pour évaluer plus justement le coût de chaque recette, nous avons procédé à deux calculs. Le premier, pour une première préparation : il faut alors acheter l’ensemble des ingrédients. Le second pour dix préparations. Il n’est égal au dixième du premier que dans un cas, celui du dentifrice, où l’ingrédient qui s’épuise en premier est fourni en quantité suffisante pour réaliser 10 recettes. Dans les autres cas, il faut racheter des ingrédients en cours de route. Notre tableau parle de lui-même : les prix des recettes Aroma-Zone sont loin d’être aussi intéressants que ce que le site prétend. Et les prix au litre sont souvent beaucoup plus élevés que ceux des concurrents choisis pour notre test.

Or notre mode de calcul n’est pas exagérément rigoureux avec le distributeur. D’abord, parce que nos prix s’entendent hors matériel. Ensuite, parce que lorsque plusieurs contenances de matières premières sont proposées, nous avons systématiquement choisi la plus économique. Enfin, parce que calculer le prix de dix préparations suppose que la consommatrice ne se lassera entre-temps ni de fabriquer ses propres cosmétiques, ni de la recette en question. Plutôt optimiste, donc !

tableau-cosmetiques-faits-maison
23 novembre 2018

Compte Nickel Des virements bloqués une dizaine de jours

Compte Nickel

 

Des virements bloqués une dizaine de jours

Un problème interne a empêché un certain nombre de virements effectués par des clients du compte Nickel (groupe BNP Paribas) d’être crédités. Selon Nickel, le souci technique est aujourd’hui résolu et la société se propose de rembourser les frais générés par le bug.

 

Panique début novembre chez plusieurs centaines de clients du compte Nickel ayant émis des virements. Un certain nombre d’opérations sortantes réalisées le 5 novembre 2018 ont bien été débitées, mais le montant n’a pas été porté au crédit du compte du destinataire. Pour rappel, Nickel est un compte sans banque, pouvant être souscrit dans les bureaux de tabac. Ce compte est accessible à tous, y compris aux personnes sous le coup d’un interdit bancaire (sur simple présentation d’une carte d’identité et d’un justificatif de domicile), en échange d’une cotisation de 20 € annuels. Il est ensuite possible de réaliser des retraits, paiements, virements et prélèvements à partir de son compte Nickel. « Pour ma part, j’ai réalisé un virement vers un compte que je possède dans une autre banque, le 5 novembre dernier. Durant les dix jours qui ont suivi, le montant n’est pas apparu en crédit dans cette banque, alors qu’il apparaissait bien en débit sur le compte Nickel. J’ai essayé de contacter Nickel, sans obtenir d’interlocuteur. J’ai seulement pu écouter des messages vocaux indiquant qu’un problème avait eu lieu mais devrait être réglé dans les 48 heures, ce qui n’a pas été le cas. C’est finalement le 14 novembre que mon virement a enfin été comptabilisé », témoigne Hélène D., une cliente de Nickel.

BUG INFORMATIQUE

Il semblerait qu’en date du 15 novembre, tous les virements en attente aient été régularisés. « Nous avons eu début novembre un problème technique sur un fichier d’une centaine d’opérations. Mais aujourd’hui le problème est entièrement résolu ; toutes les régularisations ont été effectuées », affirme Jérôme Calot, directeur marketing de Nickel. Ce dernier précise qu’un mail a été envoyé à tous les clients concernés les informant de la correction et de la possibilité d’obtenir un « geste commercial » de Nickel, en cas de préjudice financier avéré. « Nous prendrons en charge les frais et pénalités entraînés par les retards de virements sur présentation des justificatifs. Nous compenserons toutes les formes de frais financiers y compris par exemple pénalités de retard de paiement de loyer, de remboursement de prêt, etc. Il faut adresser les justificatifs à l’adresse indiquée sur notre site (FPE – Service Réclamation TSA 30501 – 44205 Nantes cedex 2, ndlr) »,poursuit-il. L’établissement de paiement a aussi rédigé une attestation à transmettre si nécessaire aux bénéficiaires des virements pour expliquer le retard imprévu. Les clients concernés peuvent accéder au courrier en suivant ce lien : https://compte-nickel.fr/incidents/b6f20b4f-b114-4cb3-b37e-a0a886073374)

Selon Nickel, des mesures auraient en outre été prises pour que le bug technique ne se renouvelle pas. Ce dernier serait lié à un changement de prestataire. Il faut savoir que la société émettrice de Nickel, la Financière des paiements électroniques (FPE), est seulement agréée en tant qu’établissement de paiement, mais pas comme banque, donc susceptible de conserver des dépôts. En pratique, les fonds des clients de Nickel sont ainsi cantonnés sur un compte dans une banque partenaire. C’est cette dernière qui réalise, pour le compte de Nickel, les opérations de compensation nécessaires à la transmission des ordres de virement ou prélèvement. Or jusqu’ici, c’était le Crédit mutuel Arkéa qui gérait cette tâche. Nickel ayant été racheté par le groupe BNP Paribas, il y a quelques mois, décision a été prise de confier à la BNP cette mission. Une migration qui, selon Nickel, présente une certaine complexité technique. Cela aurait entraîné des « frottements » entre les différents systèmes informatiques des établissements financiers, à l’origine du bug du 5 novembre.

23 novembre 2018

Ordinateurs portables Comment s’y retrouver dans une gamme de plus en plus complète ?

Ordinateurs portables

 

Comment s’y retrouver dans une gamme de plus en plus complète ?

Rien ne ressemble plus à un ordinateur portable qu’un autre ordinateur portable. Pourtant, les performances et les équipements peuvent varier considérablement d’un modèle à l’autre. Taille de l’écran, espace de stockage, processeur, carte graphique, connectique… les paramètres à prendre en compte au moment de l’achat sont nombreux.

 

→ Test Que Choisir : Comparatif Ordinateurs portables

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Choisir le meilleur ordinateur portable, c’est avant tout opter pour celui qui correspond le mieux à ses besoins. Pour un usage bureautique (traitement de texte, tableur, navigation Internet…), n’importe quel PC fait l’affaire. Vous pouvez en trouver à partir de 300 ou 400 €. Si vous envisagez un usage multimédia (stockage de photos, création de documents avec graphiques, lecture de vidéos, etc.), vérifiez qu’il dispose d’un processeur un peu plus puissant et d’une connectique suffisante. Dans ce cas, comptez plutôt autour de 500 ou 600 €. Enfin, pour les utilisateurs exigeants qui comptent utiliser leur ordinateur pour jouer à des jeux vidéo, retoucher des photos ou faire du montage vidéo, une carte graphique performante avec une mémoire dédiée et un disque de grande capacité (au moins 1 To) sont indispensables. Dans ce cas, il faut être prêt à dépenser plus de 800 €.

LE PROCESSEUR

C’est le cœur du système qui coordonne le travail des différents composants. Plus on en demande à l’ordinateur, plus il doit être puissant. Avec un Intel i3 ou i5, vous ferez le bon choix.

SSD ET/OU DISQUE DUR

Si le disque dur n’a pas disparu, aujourd’hui, c’est le SSD qui a le vent en poupe. Il faut dire que ce système de stockage basé sur la technologie flash a de sérieux atouts. Moins encombrant et moins fragile qu’un disque dur, il offre surtout un gain de temps non négligeable grâce à ses débits élevés et à son temps d’accès aux données réduit. Que ce soit pour copier des fichiers, lancer des applications, ouvrir des documents ou démarrer l’ordinateur, tout va nettement plus vite. Le SSD a toutefois un défaut de taille : sa capacité de stockage limitée. Les modèles grand public dépassent rarement les 256 Go. L’idéal est donc qu’il soit associé à un disque dur de plus grande capacité. Vous profiterez ainsi à la fois de la vitesse du SSD et de la capacité de stockage du disque dur.

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Disque dur et SSD

LE CIRCUIT GRAPHIQUE

Tous les processeurs Intel & AMD intègrent un circuit graphique qui suffit pour effectuer les tâches de base et jouer à des jeux basiques. Si vous envisagez de réaliser des tâches graphiques plus lourdes, comme le traitement d’image ou le montage vidéo, optez pour un portable muni d’un second circuit graphique (Nvidia ou AMD) à mémoire dédiée. Cette configuration vous permettra aussi de jouer à certains jeux 3D. Les amateurs de jeux 3D dernier cri doivent quant à eux s’orienter vers des configurations haut de gamme spécifiques à ce loisir.

LA MÉMOIRE VIVE

Prévoyez-en suffisamment dès le départ car le fait de ne pas en avoir assez peut ralentir l’ordinateur et il est souvent impossible d’en rajouter. 4 Go peuvent suffire pour un usage bureautique, mais avec 8 Go de RAM, vous êtes tranquille.

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Mémoire vive pour ordinateur portable

LA BONNE CONNECTIQUE

Vérifiez que l’ordinateur soit muni d’une prise HDMI (pour transmettre l’image et le son) et d’au moins 3 prises USB (dont un port USB 3.0, plus rapide que l’USB 2.0, et dans la mesure du possible une prise de dernière génération USB 3 Type-C). Un port Ethernet est un plus (dans ce cas, préférez l’Ethernet Gigabit, plus rapide que le 10/100) et un lecteur de carte SD peut s’avérer utile, notamment si vous comptez transférer sur l’ordinateur les photos prises avec votre appareil photo. Pour ce qui est du sans-fil, optez pour du Wi-Fi ac (plus rapide que le Wi-Fi n). Quant à la connexion Bluetooth, elle vous permettra de diffuser de la musique sur une enceinte Bluetooth, par exemple.

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Nouveau connecteur USB 3 Type-C et connecteur USB 3.0 standard

CONFORT : AU DOIGT ET À L’ŒIL

Plusieurs éléments jouent sur le confort d’utilisation. Tout d’abord, l’écran. Mat ou brillant, à chacun sa religion. Idem en ce qui concerne la taille. Une diagonale de 15 pouces est un bon compromis, mais un ordinateur 13 pouces est plus facilement transportable. Dans la mesure du possible, optez pour un écran Full HD et assurez-vous que la luminosité maximale est suffisante. Dans le cas contraire, vous risqueriez d’être gêné par des reflets en cas d’utilisation à l’extérieur ou dans une pièce très éclairée. Vérifiez aussi l’angle de vue vertical et horizontal (plus il est large, mieux c’est). Un écran tactile peut s’avérer pratique, même s’il ne sera pas aussi réactif que celui d’une tablette. Assurez-vous par ailleurs que le clavier et le pavé tactile sont ergonomiques et que l’autonomie est suffisante (pour cela, reportez-vous à notre test d’ordinateurs portables car les différences peuvent être importantes entre les modèles). Ce critère est d’autant plus important qu’il est souvent impossible de remplacer soi-même la batterie. Enfin, s’il ne renforce pas la sécurité de l’ordinateur, un capteur d’empreintes digitales simplifie le déverrouillage de la session.

LOGICIELS PRÉINSTALLÉS

La plupart des ordinateurs sont livrés avec la version d’évaluation de la suite bureautique Microsoft Office 365, utilisable pendant 30 jours. Au-delà, il faut payer la licence. En novembre 2018, celle-ci était facturée 69 €/an ou 7 €/mois pour 1 poste ou bien 99 €/an ou 10 €/mois pour 6 postes. Certains ordinateurs intègrent en outre des versions anciennes de logiciels complets. La présence d’un logiciel de montage vidéo comme Cyberlink, par exemple, peut s’avérer utile. Un programme permettant de lire des vidéos est un plus même s’il est possible d’en télécharger gratuitement (VLC ou autre).

ULTRAPORTABLES, PORTABLES, TRANSPORTABLES

Ce n’est pas parce qu’il appartient à la famille des portables qu’un ordinateur a vocation à être sans cesse déplacé. Preuve qu’il n’est plus réservé aux professionnels en déplacement, pour un usage domestique, les ventes de portables sont désormais supérieures aux ventes de PC de bureau. Certains utilisateurs le choisissent en effet parce qu’il est moins encombrant. Un PC doté d’un large écran offre alors un confort optimal, mais le poids s’en ressent mécaniquement : un ordinateur avec écran de 20 pouces atteint 7 kg ! C’est pourquoi on parle, pour les grands modèles, de « transportables ». À l’autre bout de l’échelle, les ultraportables sont conçus pour être à la fois performants et légers (moins de 2 kg), mais ils sont très chers. Les appareils hybrides, dont le clavier se détache pour se transformer en tablette tactile, sont de plus en plus nombreux.

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PC portable hybride

→ Test Que Choisir : Comparatif Ordinateurs portables

22 novembre 2018

Substances toxiques dans les produits Exigez l’information

Substances toxiques dans les produits

Exigez l’information

Peu de gens le savent, pourtant tous les consommateurs ont le droit de savoir si les articles qu’ils achètent contiennent des substances chimiques toxiques pour la santé. Que Choisir a fait la démarche… les résultats ne sont pas brillants !

 

« Sur demande d’un client, tout fournisseur d’un article contenant une substance identifiée comme extrêmement préoccupante doit lui fournir des informations contenant, au moins, le nom de la substance », stipule le règlement européen Reach qui vise une utilisation plus sûre des produits chimiques. Il ajoute même que ces informations doivent être fournies gratuitement dans les 45 jours. Cette obligation concerne les fabricants, les importateurs et les distributeurs. Voilà qui est clair.

À Que Choisir, nous avons donc joué au consommateur inquiet pour sa santé et celle de ses enfants. Après avoir acheté près de 40 articles très divers dans différents lieux de vente, nous avons interrogé des enseignes et des fabricants.

Nos résultats sont effarants, avec 70 % d’échec. La plupart des distributeurs ne répondent pas, ou à côté de la plaque. Pire encore, seul Maisons du Monde a informé de la présence d’une substance extrêmement préoccupante dans une housse de coussin alors que nos analyses effectuées en laboratoire ont prouvé que 7 autres produits achetés chez Monoprix, Toys R Us, Intermarché, U, Brico Dépôt, Conforama et sur Amazon contenaient au moins une substance chimique identifiée comme extrêmement préoccupante.

Bien que le règlement européen Reach soit entré en vigueur il y a 10 ans, le droit de savoir qu’il garantit aux consommateurs est toujours autant piétiné par les professionnels.

Pour que ça change, Que Choisir appelle chacun à exercer son droit à l’information auprès des fabricants et des enseignes. C’est le seul moyen de leur faire prendre conscience de leurs obligations, et surtout du refus des consommateurs de rester exposés à des substances toxiques.

COMMENT EXERCER SON DROIT À L’INFORMATION (RÈGLEMENT REACH) ?

Faites votre demande par écrit, mail ou courrier (notre lettre type), pour que le service clients puisse la transmettre au service compétent.

Signalez que vous vous appuyez sur la réglementation Reach et sur sa liste des SVHC (pour Substances of Very High Concern, substances extrêmement préoccupantes).

Indiquez au professionnel que si l’article en contient, il doit vous donner le nom des substances extrêmement préoccupantes présentes à plus de 0,1 % si elles figurent sur cette liste.

PENSEZ À JOINDRE LES RÉFÉRENCES PRÉCISES DU PRODUIT

Sachez enfin que le règlement Reach s’est contenté du service minimum. Le fabricant ou l’enseigne qui ne répond pas ou répond mal n’encourt aucune sanction financière ! Les consommateurs disposent heureusement d’une autre arme. Faire de la publicité à tous leurs refus de répondre, tant dans son entourage que sur les réseaux sociaux peut être efficace. S’attaquer à leur image de marque devrait les inciter à respecter le droit à l’information des consommateurs et à supprimer les substances toxiques de leurs formulations.

Surtout ne vous contentez pas de la réponse que nous avons souvent reçue, à savoir que le produit est conforme à la réglementation. Les substances extrêmement préoccupantes qui figurent sur la liste Reach n’étant pas interdites, il peut très bien être conforme et en contenir !

22 novembre 2018

P’tits fourrés O’cacao Evernat

P’tits fourrés O’cacao Evernat

Peut contenir d’autres fruits à coque non mentionnés sur l’emballage.

 

Produit

P’tits fourrés bio O’cacao de marque Evernat, 180 g, boîte en carton comprenant 6 sachets individuels de 2 biscuits.

  • Code-barres : 3396411229275
  •  DLUO : 17/01/2019 (lot 10718A) et 17/04/2019 (lot19818A)

Où s’adresser

Ramener en point de vente.

21 novembre 2018

Pain Comment reconnaître du bon pain

Pain

 

Comment reconnaître du bon pain

Difficile de s’y retrouver parmi tous les pains vendus en boulangerie ou en dépôt. Tous les éléments essentiels à connaître pour bien choisir son pain.

 

CINQ CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTE

L’aspect. Un bon pain est beau. La baguette a une jolie forme oblongue aux bouts pointus, signe d’un façonnage manuel, à l’opposé de la baguette parallélépipédique découpée à l’emporte-pièce. Sa croûte, d’une couleur dorée, n’est ni cloquée ni écaillée. Les grignes (rainures ou sillons dans la croûte supérieure, là où le boulanger donne des coups de lame) doivent être ouvertes et non déchirées. La partie inférieure du pain est plate et lisse, signe qu’il a été cuit dans un four à sole de pierre réfractaire.

La densité. Il faut toujours soupeser le pain. Plus il est dense, meilleur il sera. Un pain léger et volumineux révèle l’emploi d’une farine très blanche, un pétrissage intense et l’abus d’enzymes et d’additifs. Des techniques qui font payer de l’air au prix du pain !

La croûte. Elle est mince et croustillante. Quand on la presse entre les doigts, elle émet un léger craquement.

La mie. Sa couleur n’est jamais blanche, mais crème avec des reflets nacrés, voire jaune pâle (celle des pains multicéréales ou au levain tire sur le marron clair). La présence d’alvéoles irrégulières est un critère essentiel. Fuyez les mies cotonneuses ou collantes. Souple et moelleuse au toucher, sa texture doit offrir néanmoins une certaine résistance à la mâche.

Les arômes et les saveurs. Le pain est au moins aussi riche en composés volatils que le vin. Au nez, la croûte développe des arômes puissants de grillé, de caramel, et parfois de noisette. La mie présente des flaveurs complexes de céréales chaudes avec des notes beurrées.

PETIT LEXIQUE DU PAIN

Si vous aimez le pain complet, optez plutôt pour le bio.

Le pain de « tradition française ». Non surgelé, sans additifs chimiques, il est composé de farines de blé, d’eau, de sel, additionné de levure ou de levain. Six adjuvants naturels sont autorisés, mais en quantités limitées : les farines de fèves et de soja, la farine de malt de blé, le gluten, les amylases fongiques, et la levure désactivée.

Le pain courant français. Aux adjuvants naturels autorisés s’ajoutent 14 additifs. L’acide ascorbique (E300), la lécithine de soja (E322) et les mono et diglycérides d’acides gras (E471) comptent parmi les plus utilisés. Ils visent surtout à accélérer la fabrication et à améliorer la conservation.

Le pain au levain. Il est préparé à partir d’un levain défini comme une pâte composée de farine de blé ou de seigle, d’eau et éventuellement additionnée de sel et d’autres ingrédients comme le miel, et soumise à une fermentation naturelle. Le levain donne des produits plus typés, avec une petite pointe d’acidité. Il favorise la tolérance digestive du gluten et améliore l’assimilation des composés minéraux du pain.

Les pains complets et semi-­complets. Les premiers sont préparés à partir d’une farine de blé dite « complète » ou « intégrale » (de type 150), issue du grain de blé entier (y compris germe et enveloppe). Les pains semi-complets (ou pains bis) proviennent de farines de composition intermédiaire entre la farine de blé courante et la « complète » (farines de type 80 ou 110, dite bises). Les enveloppes périphériques du grain présentant plus de risques de contamination, notamment par des mycotoxines et par des résidus de pesticides, mieux vaut opter pour le bio si l’on veut manger du pain complet.

Le pain de campagne. Ce pain est défini par le recueil des usages de 1977 comme un pain à la saveur un peu acidulée et destiné à se conserver. Selon ce guide de la profession, le pain de campagne doit être à base de farine de blé courante et/ou bise (semi-complète) avec ou sans farine de seigle. De nos jours, on trouve cependant nombre de pains sans gluten dits « de campagne » ou « campagnards » qui ne respectent pas cette définition (pas de farine de blé ni seigle, absence de levain voire présence de matières grasses et/ou sucrantes et de divers additifs) mais s’apparentent davantage à des pains spéciaux quelconques.

Le pain de seigle. La farine de seigle peut être additionnée de farine de blé (35 % maximum).

Les pains spéciaux. Cette catégorie fourre-tout regroupe les pains autres que le pain de tradition française et le pain courant français (pain sans gluten, au seigle, au maïs, aux céréales, pain de mie, viennois…). Y sont autorisés une centaine d’additifs ainsi que des matières grasses, des matières sucrantes ou des produits laitiers.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE FARINE

Farine T45, T65, T80… La valeur nutritionnelle du pain résulte, en partie, du type de farine entrant dans sa composition. La classification des farines dépend du taux d’extraction du blé, et donc de la quantité de matières minérales restant dans la farine. Dans la farine T150, le grain est laissé entier avec ses enveloppes et son germe. Il est à la base du pain complet. À l’opposé, la baguette et les pains « blancs » courants sont fabriqués à partir de farine T55 ou T65. Entre ces deux extrêmes, on trouve des farines « bises » de type T110 et T80 qui constituent un bon compromis entre les farines complètes, dont la teneur en fibres ne facilite pas leur dispersion dans le bol intestinal, et les farines blanches, trop raffinées. Mais ces farines se prêtent surtout à la fabrication de pains boules et de miches. « Les baguettes issues de farine T80 n’emportent pas l’adhésion des ­consommateurs, en raison de leur teinte grise et d’un volume plus compact », constate Hubert Chiron, responsable du fournil expérimental de l’Institut National de la recherche agronomique (Inra).

Bon à savoir. Réservée aux farines haut de gamme, la mouture à la meule de pierre est plus grossière que la mouture industrielle sur cylindres, ce qui modifie leurs caractéristiques physico-chimiques et leur confère une valeur ajoutée sur le plan organoleptique.

21 novembre 2018

Hoverboard 8.5 Crossboard Carrefour

Hoverboard 8.5 Crossboard Carrefour

Ce produit est susceptible de générer une inflammation.

 

Produit

Hoverboard 8.5 Crossboard fabriqué par la société Revoe et commercialisé par Carrefour.

  • Référence : 552155
  • Code-barres : 3760256552155

Où s’adresser

Ne plus utiliser, ne plus brancher. Contacter la société Revoe par mail (retour_hoverboard_revoe@ceat-electronique.fr) ou par téléphone au 03 80 46 01 34.

21 novembre 2018

GUIDE POUR TOUT RÉPARER DANS SA MAISON

GUIDE POUR TOUT RÉPARER DANS SA MAISON

 

 

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21 novembre 2018

Petit Fourré goût cacao sans gluten Bjorg

Petit Fourré goût cacao sans gluten Bjorg

Peut contenir d’autres fruits à coque non mentionnés sur l’emballage.

 

Produit

Petit Fourré bio, goût cacao sans gluten de marque Bjorg, 180 g. Boîte en carton comprenant 6 sachets individuels de 2 biscuits.

  • Code-barres : 3229820794785
  • DLUO : 24/02/2019 (lot 14418A) et 07/02/2019 (lot 12718A)

Où s’adresser

Ramener en point de vente.

21 novembre 2018

Fiscalité Le prélèvement à la source vu de près

Fiscalité

 

Le prélèvement à la source vu de près

À partir du 1er janvier 2019, le paiement de l’impôt sur le revenu se fera directement à la source, comprenez que l’organisme payeur (employeur, caisses de chômage ou de retraite, etc.) versera directement l’impôt au fisc. Ce nouveau fonctionnement soulève de nombreuses questions, notamment en cas de revenus exceptionnels (indemnités, intéressement, etc.), de crédits d’impôts ou encore d’augmentation ou baisse des revenus. Réponses aux principales questions que l’on peut se poser.

 

QUEL EST LE PRINCIPE ?

Avec le système actuel, on paie ses impôts sur les revenus de l’année N-1. À partir du 1er janvier 2019, on s’acquittera directement de ses impôts sur les revenus 2019. Chaque paiement mensuel (par les employeurs, caisses de chômage ou de retraite, etc.) fera l’objet d’un virement à l’administration fiscale. Le taux appliqué sera celui correspondant aux revenus 2017. Il tiendra compte de la situation familiale et des charges du contribuable en 2017, mais pas des revenus exceptionnels, ni des crédits et réductions d’impôts. En juillet dernier, le fisc a envoyé à chaque foyer son taux de prélèvement pour le 1er janvier 2019.

QUE SE PASSE-T-IL SI VOS REVENUS BAISSENT EN 2019 ?

Le taux d’imposition pratiqué à partir du 1er janvier étant une estimation, il sera actualisé après l’envoi de la déclaration sur les revenus 2018. Mais en cas de forte baisse de revenus en 2019, ce mécanisme risque d’être insuffisant pour compenser la chute. Le trop-perçu sur les revenus 2019 ne sera en effet reversé qu’en septembre 2020. Il est ainsi possible de demander à l’administration une modulation de taux à compter du 1er janvier 2019 (sur votre espace personnel du site impots.gouv.fr). Une condition : la baisse doit provoquer un écart d’impôt de plus de 10 % et 200 €. À l’inverse, vous pourrez demander une modulation du taux à la hausse si vous souhaitez tenir compte d’une augmentation de vos revenus.

QUID DES REVENUS EXCEPTIONNELS OU DE PLACEMENT ?

Tous les revenus exceptionnels et de placement perçus courant 2018 (indemnité de départ à la retraite, partie imposable des indemnités de licenciement, participation et intéressement versés, etc.) seront imposés, malgré le principe de « l’année blanche ». L’impôt sur ces revenus sera prélevé en septembre 2019 (avec, en fonction du montant, étalement sur les 3 mois suivants). Le même principe du paiement en septembre (avec éventuel étalement) de l’impôt sur les revenus exceptionnels de l’année N-1 s’applique les années suivantes.

ET POUR LES BÉNÉFICIAIRES DE CRÉDITS D’IMPÔTS ?

Les réductions et crédits d’impôt liés à certaines dépenses (investissement locatif défiscalisé, emploi à domicile, accueil en maison de retraite, dons aux associations…) de 2018 ne sont pas perdus. Dès mi-janvier 2019, les titulaires percevront par virement un acompte représentant 60 % des crédits et réductions signalés dans la déclaration des revenus 2017. La situation sera actualisée après l’envoi, en mai 2019, de la déclaration sur les revenus 2018. Le solde de l’acompte sera versé en juillet 2019. Attention, si l’on a droit pour la première fois à des avantages fiscaux au titre des dépenses 2018, l’intégralité des réductions/crédits d’impôt sera versée à l’été 2019. Si les dépenses se poursuivent, le mécanisme d’acompte se mettra en place en janvier 2020.

QUE FAIRE SI LA SITUATION FAMILIALE ÉVOLUE EN COURS D’ANNÉE ?

Mariage, divorce, naissance : à partir d’aujourd’hui, il faut signaler, dans votre espace personnel sur impots.gouv.fr, tout changement de situation. Si vous souhaitez ensuite une modulation de taux, vous devez en faire la demande à l’administration.

21 novembre 2018

Black Friday 2018 La foire aux fausses promos

Black Friday 2018

 

La foire aux fausses promos

Le Black Friday n’a pas officiellement commencé que déjà les fausses promotions pleuvent. Il nous a suffi de passer quelques minutes en début de semaine sur les principaux sites marchands pour dénicher une multitude de fausses bonnes affaires. Voici quelques exemples de celles que nous avons repérées et nos conseils pour les éviter.

 

Publicités dans les médias, affichages dans la rue, distributions de prospectus, newsletters dédiées… les marchands ont mis les bouchées doubles pour inciter les consommateurs à craquer pour les promotions qu’ils leur proposent à l’occasion de ce Black Friday 2018. Malheureusement, beaucoup de ces rabais sont loin d’être aussi intéressants qu’ils n’y paraissent. Non seulement les marchands ont toujours tendance à appliquer des ristournes sur les produits les moins en vue ou à afficher des « jusqu’à -50 % » alors que cette réduction ne concerne qu’une toute petite partie des produits. Mais surtout, ils continuent, pour afficher les rabais les plus importants possibles, à s’appuyer sur des prix d’origine élevés qui ne correspondent pas à la réalité. Si la pratique n’est pas neuve (nous l’avions déjà constaté à l’occasion des soldes de janvier ou de la Coupe du monde de football), elle n’en reste pas moins choquante. Voici 4 exemples parmi d’autres relevés en début de semaine chez plusieurs marchands en ligne.

RUEDUCOMMERCE.FR

Black Friday - Exemple Rue du commerce

À l’occasion du Black Friday, le site marchand du groupe Carrefour a décidé de baisser de moitié le prix de son extracteur de jus Moulinex. Sauf que le prix barré (169,90 €) est en réalité un « prix conseillé » qui n’a été appliqué ni par Rueducommerce ni par aucun autre site depuis longtemps. Le mois précédant la promotion, l’extracteur était vendu 130,98 € chez Darty et La Redoute, 129 € chez Auchan et même 123 € chez Cdiscount et Mistergooddeal, soit un rabais de seulement 28 %. Le jour de notre relevé, Darty venait lui aussi de baisser son prix de vente à 84,90 €. Mais contrairement à Rueducommerce, il indiquait un prix de référence de 130,98 € et une réduction de 35 % plus proches de la réalité.

DARTY.COM

Black Friday - Exemple Darty

349 € au lieu de 599 € pour ce four encastrable vendu par Darty. En plus, selon une mention présente sur le site, le prix d’origine correspondrait au « prix le plus bas pratiqué sur Darty.com au cours des 15 jours précédant l’opération ». Sauf que cette mention est fausse. Si Darty a bien appliqué ce prix, c’était un mois avant et seulement pendant 2 jours (les 20 et 21 octobre). Le lendemain, son prix est revenu à ce qu’il était avant, soit 372,07 €. Il est ensuite passé à 361,73 € le 6 novembre pour atteindre 349 € lundi dernier. Or, ce jour-là, le même four était vendu 345,63 € sur Rueducommerce. Une bonne affaire, vraiment ?

CDISCOUNT

Black Friday - Exemple Cdiscount

Chez Cdiscount non plus on ne lésine pas sur les rabais à l’occasion du Black Friday, à l’image de celui appliqué à ce lave-vaisselle Whirlpool, vendu « 319,99 € au lieu de 549 € ». Mais là encore, le prix d’origine ne correspond en rien à la réalité. De l’aveu même du marchand, il s’agirait du « prix conseillé par le fabricant en juillet 2016 », soit 2 ans auparavant ! Forcément, depuis le temps, plus aucun marchand ne le commercialise à ce prix. Cdiscount lui-même le vendait 319 € durant tout le mois précédant le Black Friday, soit une réduction réelle de 0 € ! Il l’avait même vendu encore moins cher (299,99 €) à l’occasion du Black Friday 2017.

AMAZON

Black Friday - Exemple Amazon

240 € d’économie, soit 60 % de rabais sur un rasoir électrique Philips. Qui dit mieux ? Sauf qu’Amazon a beau affirmer que le prix d’origine de 399,99 € est un « prix de vente conseillé par le fabricant » dont il « valide la pertinence sur une base trimestrielle », dans la réalité, Amazon est le seul depuis plusieurs mois à vendre ce rasoir. Et s’il l’a bien vendu 399,99 €, c’est en mai dernier, soit il y a 6 mois. Depuis le 20 octobre, Amazon le vendait 184,90 €, soit une réduction réelle de seulement 14 %.

N’ESPÉREZ PAS PLUS DE 10 À 20 % DE VÉRITABLE REMISE

En attendant que les cybermarchands remettent de l’ordre dans leurs promotions, les consommateurs doivent faire preuve de la plus grande vigilance lorsqu’ils se retrouvent face à des offres apparemment alléchantes. Notre expérience montre qu’au-delà de 10 ou 20 % de remise, les offres sont rarement véridiques. Dans tous les cas, mieux vaut, avant d’acheter, prendre le temps de comparer les prix sur différents sites. Et surtout, ne pas se faire trop d’illusions. Les campagnes de promotions servent plus à inciter les consommateurs à acheter qu’à leur faire réaliser de vraies économies.

21 novembre 2018

ARNAQUE AU DEPANNAGE A DOMICILE

ARNAQUE AU DEPANNAGE A DOMICILE

Attention aux sociétés de dépannage 24h/24, 7j/7 prétendant exercer plusieurs spécialités (serrurerie, plomberie,électricité, chauffage…). Vous risquez de vous retrouver avec une facture très élevée en raison de la liberté des prix et un travail pas toujours correctement effectué.

Ce type d’entreprise sévit dans toute la France et leur siège social se situe en général dans la région parisienne !

Elles se font connaitre en distribuant des flyers (attrayants !) dans les boites aux lettres ou en créant des sites Internet.

Leur durée de vie est relativement courte mais il s’en crée régulièrement.

Un devis préalable est certes obligatoire mais pendant qu’une personne le rédige, une autre entame les travaux et vous force la main !

Apportez-nous vos témoignages (dans les commentaires ou en message privée) et contactez plutôt des artisans sérieux et compétents.

20 novembre 2018

Abaenglish.com Un prélèvement un peu trop automatique

Abaenglish.com

 

Un prélèvement un peu trop automatique

Bad surprise ! Des abonnés au site d’apprentissage de l’anglais Abaenglish.com se sont retrouvés au bout d’un an avec un prélèvement de 199 € qu’ils n’avaient pas vu venir. Heureusement, le droit leur permet de le contester.

 

Apprendre l’anglais sans bouger de chez soi, c’est ce que propose le site Internet Abaenglish.com. Grâce à des exercices écrits, des leçons en vidéo et même des cours particuliers en ligne avec un professeur, le site promet, en quelques mois, de progresser dans la langue de Shakespeare. Pour inciter un maximum de clients à franchir le pas, Abaenglish.com propose régulièrement des réductions à ses nouveaux abonnés. Comme beaucoup d’autres, Karl en a profité. Il a payé, lors de son inscription, la somme de 59,70 €, soit 70 % de moins que le prix normal. Sauf qu’un an plus tard, Abaenglish a, sans le prévenir, prélevé 199 € sur son compte. Le site s’appuie pour cela sur le fait que son contrat soit à tacite reconduction et que le tarif appliqué la première année était promotionnel et qu’il ne pouvait être reconduit l’année suivante.

Certes, comme n’importe quel prestataire de service, Abaenglish.com applique les tarifs qu’il souhaite. Néanmoins, conformément à l’article L. 215-1 du code de la consommation, il aurait dû informer ses clients « par lettre nominative ou courrier électronique dédié, au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme de la période autorisant le rejet de la reconduction, de la possibilité de ne pas reconduire le contrat qu’il a conclu avec une clause de reconduction tacite ». Tout client qui n’a pas reçu un tel écrit en temps et en heure est en droit de mettre un terme gratuitement au contrat « à tout moment à compter de la date de reconduction ». Les avances effectuées doivent alors lui être restituées dans un délai de 30 jours, déduction faite des sommes correspondant à l’exécution du contrat jusqu’à la date de résiliation.

La société English Worldwide, qui édite le site Abaenglish.com, ne peut pas non plus se retrancher derrière le fait qu’elle est basée en Espagne pour contester les demandes de résiliation et de remboursement réalisées par des clients français. Comme le prévoit l’article 18 du règlement européen n° 1215 dit Bruxelles 1 bis du 12 décembre 2012, c’est bien la loi française qui s’applique dans un tel cas.

Les personnes concernées ne doivent donc pas hésiter à faire parvenir une demande de résiliation et de remboursement par courrier recommandé à English Worldwide SL, c/ Aribau 240 7º, 08006 Barcelone, Espagne. Si la réponse apportée ne leur convient pas, elles peuvent se rapprocher de l’association locale de l’UFC-Que Choisir la plus proche de leur domicile, introduire une plainte sur la plateforme de résolution des litiges de l’Union européenne https://ec.europa.eu/consumers/odrou bien directement porter plainte devant la justice française. En revanche, inutile de contester le prélèvement auprès de sa banque. Contrairement à un virement SEPA, un ordre de paiement par carte bancaire est irrévocable (article L. 133-8 du code monétaire et financier).

 

20 novembre 2018

Carburant Que vaut la conversion au superéthanol E85 ?

Carburant

 

Que vaut la conversion au superéthanol E85 ?

Les tarifs des carburants grimpent en flèche. Parmi les solutions pour alléger sa facture : le carburant alternatif superéthanol E85. À condition toutefois de faire adapter le moteur de sa voiture par un spécialiste. Explications.

 

Rouler sans se ruiner, c’est possible grâce aux carburants alternatifs et notamment à l’E85. Ce superéthanol est en effet disponible à seulement 0,66 €/litre à la pompe contre, en moyenne, 1,42 €/litre pour le SP95-E5. Une différence de prix due à sa composition. L’E85 contient en effet de 65 à 85 % de bioéthanol (le dosage est moins important l’hiver pour, entre autres, faciliter les démarrages) produit à partir de cannes à sucre, de céréales et de betteraves sucrières. Sur le plan environnemental son intérêt se discute. Si l’utilisation du superéthanol réduit les émissions polluantes du moteur et permet de diviser par deux les émissions de CO2, de réduire de 90 % les émissions de particules fines et de 30 % celles de NOx (oxyde d’azote), sa production fait appel aux grandes cultures intensives qui ont un lourd impact sur l’environnement.

L’E85 n’est utilisable que sur des moteurs adaptés dits flexifuel et, aujourd’hui, l’offre des constructeurs est quasi inexistante : Dacia, Ford, Renault ou encore Volkswagen et Volvo, qui proposaient encore des modèles il y a peu, n’en disposent plus à l’heure actuelle. Si vous ne souhaitez pas acheter un modèle d’occasion adapté, il faudra donc impérativement opter pour le montage en après-vente d’un boîtier électrique ad hoc. Une fois installé, ce boîtier analyse le type de carburant et adapte automatiquement en temps réel le fonctionnement du moteur. Le véhicule peut alors rouler indifféremment au SP95-E5, SP95-E10, SP98-E5 ou au superéthanol-E85 (ou SP98-E85). Mieux, tous ces carburants peuvent être mélangés : si l’automobiliste ne peut s’approvisionner en E85 faute de pompe disponible, ce ne sera pas un souci.

HOMOLOGATION OBLIGATOIRE

Selon le type de moteur (injection directe ou indirecte), son nombre de cylindres et sa puissance, le boîtier et son montage coûteront entre 800 et 1 300 €, homologation comprise. Un point important car cette installation impose la modification de la carte grise du véhicule et doit comporter la mention FE (bioéthanol) à la place de ES (essence) dans la rubrique P3. Mais, pour obtenir cette homologation, il faut obligatoirement une attestation du constructeur validant la modification. Document impossible à obtenir jusqu’à récemment. Il aura fallu attendre fin novembre 2017 (jusque-là, les utilisateurs se trouvaient hors la loi et pouvaient se voir recaler au contrôle technique) pour qu’un arrêté officialise l’installation, définisse la procédure d’homologation des boîtiers E85 et permette ainsi de faire la demande de modification de la carte grise sans « l’autorisation » du constructeur. Selon cet arrêté, le boîtier E85 doit permettre aux véhicules équipés de répondre aux exigences de la norme Euro d’origine en matière de pollution : ne pas causer d’interférences électriques et/ou électroniques et être monté par un installateur agréé, enregistré par l’administration. Le fabricant du boîtier doit en outre fournir à l’administration la liste des installateurs agréés ainsi qu’une procédure de montage et la liste des véhicules compatibles aux installateurs. Il précise enfin, qu’après modification et lors de la revente du véhicule, la carte grise sera gratuite ou à moitié prix selon la région.

visu-boitiers-e85
Deux exemples de boîtiers E85 homologués.

QUELS SONT LES VÉHICULES CONCERNÉS ?

Tous les véhicules légers dotés d’un moteur à essence (voitures et camionnettes) déjà immatriculés, sans filtre à particules, respectant au minimum la norme Euro 3 et d’une puissance administrative maximum de 14 CV fiscaux sont susceptibles de recevoir un boîtier E85. En gros, cela concerne les véhicules de cylindrée moyenne (exit donc les gros SUV) mis en circulation à partir de 2000. Il est toutefois important de s’assurer de la compatibilité de son véhicule avant toute intervention auprès de l’installateur ou du constructeur.

GARANTIE PERDUE ET SURCONSOMMATION

La mise en place d’un tel boîtier n’est toutefois pas anodine puisque, dans ce cas, la garantie du constructeur n’est plus assurée, du moins si un problème survient au niveau du moteur. Les constructeurs que nous avons contactés nous l’ont confirmé : après le montage un boîtier E85, toute avarie moteur, électronique ou du circuit de carburant qui pourrait être attribuée au boîtier annulera d’office la garantie. Une restriction qui concerne également la transformation d’un véhicule pour fonctionner au GPL. C’est donc la garantie du fabricant du boîtier qui doit se substituer à celle du constructeur pour toutes les pièces en contact avec le carburant (circuit d’alimentation, moteur, échappement…). L’autre inconvénient de l’E85 est une surconsommation de carburant comprise entre 20 et 30 %. En effet, comme l’alcool est moins efficient que l’essence en termes de combustion, elle délivre moins d’énergie. Dès lors, pour disposer des mêmes performances, il faudra donc injecter plus de carburant.

RENTABLE RAPIDEMENT

En tenant compte du prix de l’installation, de la surconsommation et du tarif très avantageux à la pompe, l’installation d’un boîtier E85 devrait devenir rentable au bout de deux ans maximum. Un seuil qui dépend bien sûr du kilométrage annuel et de la consommation du véhicule. Le site Bioethanolcarburant propose un simulateur pour estimer les économies réalisées en roulant à l’E85. Dans tous les cas, elles seront de plusieurs centaines d’euros par an. Dernier avantage : les véhicules roulant au superéthanol E85 sont autorisés à prendre la route les jours de circulation alternée.

LE GPL, UNE AUTRE ALTERNATIVE

Dans le même acabit que l’E85, vous pouvez adapter votre véhicule pour qu’il fonctionne au gaz (GPL), un carburant proposé à 0,83 € à la pompe. Cette modification, également possible sur les véhicules à moteur à essence, est toutefois un peu plus lourde car elle impose un double circuit de carburant et l’installation d’un second réservoir (généralement posé à l’emplacement de la roue de secours). Ce qui peut restreindre le volume de chargement.

20 novembre 2018

Tarifs des appels vers l’UE De nouvelles baisses à venir

Tarifs des appels vers l’UE

 

De nouvelles baisses à venir

À partir de mai prochain, les Français pourront joindre des correspondants des autres pays de l’Union européenne (UE) sans dépenser des fortunes. Le Parlement européen vient en effet de voter le plafonnement du prix des appels et des SMS de la France vers l’UE.

 

Depuis le 15 juin 2017, les appels, SMS, MMS et connexions Internet en roaming, c’est-à-dire passés depuis les pays de l’Union européenne (UE) autres que la France, sont obligatoirement décomptés des forfaits. Mais si ce dispositif européen a favorisé l’usage des téléphones au sein de l’Union européenne, il souffrait d’un manque : les appels passés depuis la France vers les autres pays de l’UE, eux, restaient facturés hors forfait à un prix libre déterminé par chaque opérateur. Du coup, certains en profitaient.

À partir de mai 2019, fini les abus. Le Parlement européen vient en effet de voter le plafonnement du prix des appels passés de la France vers l’UE. Concrètement, lorsqu’on appellera de son smartphone ou de son fixe depuis la France un correspondant allemand, belge ou croate, la minute de communication ne pourra plus être facturée plus de 19 centimes hors taxe, soit 22,8 centimes TTC. Quant au prix du SMS, il ne pourra dépasser 6 centimes HT, soit 7,2 centimes TTC. Cette décision permettra aux consommateurs de faire quelques économies. En effet, aujourd’hui, la plupart des opérateurs facturent ces appels et ces SMS à des tarifs bien plus élevés (voir encadré ci-dessous). Pour autant, il faudra continuer à être vigilant car non seulement les MMS ne seront pas concernés par ce plafonnement, mais surtout, ces appels et SMS continueront à être facturés hors forfait (excepté pour certains forfaits chers dans lesquels les opérateurs les intègrent déjà).

LES OPÉRATEURS CONTRAINTS DE RÉVISER LEURS PRIX

22,8 cts/min, 7,2 cts/SMS. Pour respecter ces plafonds, les opérateurs vont devoir revoir leurs tarifs à la baisse. Car aujourd’hui, si ces appels sont inclus dans le prix de l’abonnement quand ils sont passés depuis une box, ils peuvent coûter cher quand ils sont émis depuis un mobile.

Orange
Chez l’opérateur historique, la minute d’appel depuis la France vers l’UE est facturée 48 centimes (qu’ils appellent vers un fixe ou un mobile) et le SMS 28 centimes. Ils sont inclus dans les forfaits 100 et 150 Go.

Bouygues Télécom
Bouygues facture 47 centimes la minute d’appel (en illimité vers les fixes dans le forfait B&You 50 Go et les forfaits Sensation de 70 Go et plus) et 30 centimes le SMS.

SFR
SFR facture la minute 67 centimes pour ses abonnés à un forfait 4G et 73 centimes pour ses clients Starter 2 heures. Le SMS, lui, coûte 40 centimes (en illimité dans les forfaits Power Internet illimité et Premium).

Free
Pour les appels, l’opérateur est déjà dans les clous (22 centimes par minute, soit en deçà du plafond, et les appels vers les fixes sont inclus dans les forfaits). Il devra néanmoins faire un effort sur les SMS qui sont facturés aujourd’hui 19 centimes.

Comparez les prix des offres des opérateurs de téléphonie mobile

19 novembre 2018

Engagez vous dans notre mouvement consumériste !!!

19 novembre 2018

Fiscalité carburant Gros bras sur les taxes et petits bras sur l’accompagnement

Fiscalité carburant

 

Gros bras sur les taxes et petits bras sur l’accompagnement

Alors que depuis deux ans les prix du gaz (+ 27 %), du fioul (+ 45 %) et des carburants (+ 25  %) flambent, le premier ministre Edouard Philippe vient d’annoncer des aides aux consommateurs qui ne calmeront pas leur colère car elles ne bénéficient qu’à une partie d’entre eux et n’apportent pas une réponse de long terme pour réduire leur captivité vis-à-vis des énergies fossiles.

 

Des mesures de court terme aux bénéficiaires limités et qui peinent à répondre à l’urgence

L’augmentation du « chèque énergie » pour les ménages précaires (+ 50 euros), la défiscalisation des chèques carburant proposés par certaines régions ou encore l’augmentation de l’indemnité kilométrique pour les gros rouleurs ne va concerner qu’au mieux une dizaine de millions de ménages alors que tous sont touchés par la hausse de l’énergie. Pire, ces aides ne permettront de couvrir qu’une partie de la hausse des prix et de la fiscalité que subissent les ménages depuis deux ans (en moyenne + 300 €/an pour le gaz, + 300 €/an sur le diesel, + 730 €/an sur le fioul)1. Il y a urgence car, comme l’a montré un sondage du Médiateur national de l’énergie, 30 % des ménages ont restreint leur consommation de chauffage pour réduire leurs dépenses. Enfin ces mesures s’avèreront insuffisantes demain si le prix de l’énergie flambait de nouveau.

A quand une véritable politique de transition énergétique pour réduire la captivité des consommateurs ?

Pour que les hausses de la fiscalité soient acceptées et que le budget énergie des ménages n’évolue pas au gré des aléas des marchés internationaux, il est nécessaire que les pouvoirs publics accompagnent les consommateurs vers des alternatives crédibles permettant de réduire réellement leur consommation. On ne peut être qu’atterré par les derniers chiffres de l’ADEME qui montrent que 70 % des travaux de rénovation énergétique effectués sur ces trois dernières années n’ont pas apporté une amélioration de l’étiquette énergétique. Comment ne pas s’inquiéter de la faible baisse des émissions de CO2 des véhicules particuliers (supérieur à celle des années quatre-vingt-dix) malgré les nombreuses aides d’Etat proposés depuis vingt ans (prime à la casse, bonus/malus, etc.). Les mesures ponctuelles annoncées, comme le renforcement de la prime pour changer son vieux véhicule ou sa vielle chaudière au fioul polluante, sont certes nécessaires mais elles viennent s’ajouter à liste à la Prévert des aides à la transition énergétique dont l’efficacité est parfois contestable. Il devient crucial d’apporter des solutions efficaces aux 21 millions de ménages vivant dans des logements énergivores et aux millions d’automobilistes sans alternative crédible en matière de transports alternatifs.

Face au désarroi et à la colère grandissante des consommateurs, le gouvernement doit proposer un véritable plan stratégique et ambitieux. Dans cette optique, l’UFC-Que Choisir appelle le gouvernement à :

  • Utiliser l’essentiel de la fiscalité environnementale pour aider les consommateurs à réduire leur captivité aux énergies fossiles ;
  • Instaurer une obligation de résultat lors de travaux de rénovation énergétique, que les consommateurs pourront invoquer dès lors que les allégations de performance énergétique faites par les professionnels n’auraient pas été atteintes ;
  • Inciter les constructeurs à développer leur gamme de voitures à faibles émissions, en soutenant au niveau européen un objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et long terme ;
  • Développer l’offre de transports alternatifs à l’automobile et sa qualité.

 

NOTES

1 Consommation de gaz de 17000 kwh, consommation de diesel pour une distance de 15000 km/an, pour une consommation de 2000l de fioul par an.
19 novembre 2018

Téléphone fixe Ce qu’il faut savoir sur la fin du RTC

Téléphone fixe

 

Ce qu’il faut savoir sur la fin du RTC

Le 15 novembre 2018 débute le processus d’extinction du bon vieux réseau téléphonique commuté RTC. Mieux vaut avoir conscience de ce que revêt ce basculement historique pour ne pas risquer, un jour, de ne plus pouvoir utiliser son téléphone fixe. Explications.

 

Qu’est-ce que le RTC ?

Il s’agit du réseau téléphonique commuté (RTC), inventé à la fin du XIXsiècle et déployé par France Télécom dans les années 1980  pour faire face à l’augmentation du nombre de téléphones dans les foyers. Vous l’utilisez encore si votre téléphone fixe est branché sur la prise téléphonique murale de votre logement (prise T).

Pourquoi le RTC est-il abandonné ?

Le réseau RTC devenait de plus en plus compliqué à entretenir alors qu’il était de moins en moins utilisé. Orange (ex-France Télécom) a donc décidé, avec l’accord de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), de faire basculer toutes les communications vers l’IP, un protocole international plus moderne, plus simple et plus performant.

Qui sera impacté par la fin du RTC ?

Seuls les abonnés dont le téléphone fixe est branché sur la prise murale ou qui disposent d’une ligne classique (pour leur fax, leur système de protection ou autre) sont impactés, soit quelque 6 millions d’abonnés Orange. Les clients du service « Ligne fixe » de SFR, qui sont eux aussi concernés par ce changement, ont déjà vu leur matériel remplacé, non sans quelques couacs. De nombreuses entreprises vont aussi devoir mettre leurs équipements aux normes. En revanche, si votre téléphone est déjà branché sur une box, vous n’aurez rien à changer.

La fin du RTC signifie-t-elle la disparition du fil de cuivre ?

Non. Le fil de cuivre et la prise T ne disparaîtront pas avec la fin du RTC, mais il ne sera plus possible d’y brancher un téléphone directement. Le téléphone devra obligatoirement être branché sur une box, qui elle-même sera connectée à la prise murale.

Quelles sont les étapes de ce basculement ?

À partir du 15 novembre 2018
Orange arrête de commercialiser le RTC pour le grand public. Concrètement, il ne sera plus possible d’obtenir la création d’une ligne RTC, notamment en cas d’emménagement dans un nouveau logement.

À partir du 15 novembre 2019
L’arrêt de la commercialisation du RTC est étendu aux entreprises.

À partir de 2023
Les premières lignes RTC arrêteront de fonctionner. Les personnes concernées seront alors contraintes de basculer vers une technologie IP si elles veulent continuer à utiliser un téléphone fixe. Ces basculements se feront par plaques, c’est-à-dire par groupe de communes ou par arrondissement, et s’étaleront jusqu’en 2030.

J’ai un téléphone fixe branché sur la prise murale. Que dois-je faire dans l’immédiat ?

Tant que vous ne déménagez pas, vous pouvez conserver votre installation actuelle jusqu’à l’extinction du RTC dans votre commune. Celle-ci n’interviendra pas avant 2023.

Comment se passera concrètement le basculement ?

Orange s’est engagé à prévenir les personnes concernées et à leur proposer des solutions de rechange. Concrètement, l’opérateur s’engage à mettre gratuitement à leur disposition un boîtier qu’elles devront brancher sur leur prise murale. Leur numéro de téléphone ne changera pas.

Faudra-t-il souscrire un forfait Internet ?

Non. Le boîtier fourni par Orange servira à brancher son téléphone, mais rien ne vous obligera à y connecter aussi un ordinateur ou un téléviseur ni à opter pour un forfait plus cher.

Les tarifs vont-ils augmenter ?

Si les futures offres ne sont pas encore connues, Orange a promis que les tarifs ne changeraient pas. Reste à savoir si toutes les offres actuelles perdureront.

Devrai-je changer de matériel ?

Même si la pose d’un adaptateur sera parfois nécessaire, la plupart des téléphones fixes supporteront le basculement. Malgré tout, il est possible que certains modèles anciens ne soient pas compatibles avec la technologie IP. Il faudra, dans ce cas, acheter un téléphone plus récent. Certaines téléalarmes et téléassistances ainsi que des systèmes d’assistance aux personnes âgées et les fax pourraient aussi ne plus fonctionner.

17 novembre 2018

Appli QuelCosmetic Une application mobile gratuite pour choisir ses produits cosmétiques

Appli QuelCosmetic

 

Une application mobile gratuite pour choisir ses produits cosmétiques

Fini les doutes sur la présence d’ingrédients indésirables dans sa crème de jour, sa mousse à raser ou le gel lavant pour son bébé. Notre application gratuite QuelCosmetic permet un choix facile, rapide et éclairé de plusieurs milliers de produits cosmétiques. Et pour la deuxième version, nous avons tenu compte de vos remarques pour vous proposer une application encore plus claire, précise et personnalisée.

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16 novembre 2018

Travaux de rénovation énergétique Les sociétés les plus signalées dans les litiges traités

Pour aider les consommateurs à y voir plus clair dans le secteur nébuleux de la rénovation énergétique, l’UFC-Que Choisir met à leur disposition un recensement des entreprises pour lesquelles elle reçoit le plus de signalements de litiges de la part de ses associations locales depuis le 1er janvier 2017. Cette liste est à jour au 1er février 2018.

 

  • BT CONCEPT-ECO ;
  • SOLUTION ECO ENERGIE (SOLECO) ;
  • IMMO CONFORT ;
  • TECHNITOIT ;
  • ECO ENVIRONNEMENT ;
  • GROUPE SWEETCOM ;
  • ECO GROUPAGE ;
  • AVENIR ENERGIE ;
  • HPS ENVIRONNEMENT ;
  • SOLAR CLIM SYSTEM (SCS).
16 novembre 2018